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lundi 21 janvier 2013

POUR SAUVER L'ELEVAGE, IL FAUT DES ACTES


Le gouvernement s'associe aux difficultés des éleveurs de volaille

La Commission Européenne a décidé de diminuer de moitié le montant unitaire des aides à l'exportation de volailles, qui passe ainsi de 217 € à 108,50 € par tonne. Cette filière qui est déjà en difficulté, comme en témoigne la récente affaire « Doux », voit désormais ses aides diminuer et l'accès à certains marchés extérieurs se complexifier.
Afin de ne pas perturber ce marché et assurer un revenu aux producteurs, il est impératif de mettre en place une régulation de la production. Face à la position autoritaire de la Commission Européenne, le gouvernement français ne semble pas vouloir baisser les bras, mais s'agit-il d'une réelle conviction ou d'un effet d'annonce ?

Une impression de déjà vu

Par le passé, le Ministre de l'agriculture avait déjà affiché sa volonté de soutenir l'élevage français, mais dans les faits rien n'a encore été mis en œuvre. Au contraire, la situation s'aggrave dans toutes les productions :
les éleveurs porcins ne peuvent pas se mettre aux normes et abandonnent peu à peu la production de porcelets ;
les producteurs de lait vendent en dessous des coûts de production, ce qui oblige bon nombre d'entre eux à cesser leur activité ;
les volumes de viande bovine diminuent et continueront à diminuer en 2013 (prévisions Institut de l’Élevage) malgré les reconversions lait-viande ;
les éleveurs ovins voient le prix des agneaux chuter ;
les éleveurs équins subissent l'augmentation du taux de TVA.

Des exemples encore en mémoire

Les éleveurs français ne peuvent plus se contenter de paroles, ils n'oublient pas qu'à de nombreuses reprises l’État a laissé faire la Commission Européenne, comme dans le cas de la directive nitrates et de ses programmes d'action. Pire encore, lorsque l'Europe a laissé une certaine marge de manœuvre aux états membres, comme ce fut le cas lors de l'aide à l'engraissement de jeunes bovins, le gouvernement français n’a pas respecté ses engagements.

Ces errances sont désastreuses pour tout l'élevage et il est temps de se doter, plutôt que d'un plan de communication, d'un plan d'action qui doit d'être accompagné d'actes forts.
L'immobilisme de S Le Foll au ministère de l'agriculture ne cache-t-il pas sa volonté de mobilité vers un autre ministère ?

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