Bienvenue à tous sur le blog de la CR85

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Vous pourrez trouver sur ce blog les informations, formulaires, liens ayant trait à la vie agricole vendéenne et française.

vendredi 30 octobre 2020

RECYCLAGE PNEUS 2021


 L'association Nature et Vie souhaite organiser en 2021 une nouvelle collecte de pneus. Avec 267 exploitations ayant bénéficié de l'opération en 2020, l'association attend une réponse de l'organisme financeur "ensivalor" pour reconduire la collecte sur potentiellement des lieux différents. 

Pour organiser au mieux cette nouvelle collecte, Nature et Vie souhaite recueillir les inscriptions des agriculteurs. Si l'opération est reconduite, l'association recontactera les exploitants inscrits.

Le sondage est encore disponible au lien suivant : SONDAGE COLLECTE PNEUS

Malgré une communication laissant penser que seul les adhérents FDSEA/JA peuvent prétendre à la collecte, celle-ci est bien ouverte à tous avec seulement quelques euros de plus à payer pour les non adhérents. 

ATTESTATIONS DÉPLACEMENT


Depuis le vendredi 30 octobre, retour six mois en arrière avec de nouveau la mise en place d'attestations et de justificatifs pour se déplacer.

Pour le déplacement quotidien des exploitants, ci-contre le lien pour l'attestation proposée par la chambre d'agriculture des Pays de Loire : ATTESTATION CHEF D'EXPLOITATION

Pour les agriculteurs ayant des salariés, voici le justificatif de déplacement professionnel  : JUSTIFICATIF PROFESSIONNEL

L'attestation pour déplacement dérogatoire, propose 9 motifs. Celle-ci est à compléter chaque fois que vous sortez. Vous pouvez l'imprimer via ce lien : ATTESTATION

L'APCA conseille en outre aux agriculteurs d'être toujours munis d'un extrait de Kbis, inscription au registre agricole ou de tout autre document justifiant qu'ils sont agriculteurs au cours de leurs déplacements.

Vous pouvez opter pour la version numérique sur smartphone en allant sur ce lien : FORMAT NUMÉRIQUE

Enfin pour les déplacements scolaires des enfants, il vous faut compléter ce justificatif : JUSTIFICATIF SCOLAIRE 

Le non-respect de ces mesures entraine :

  • Première sanction : une amende de 135 euros, majorée à 375 euros (en cas de non-paiement ou de non-contestation dans le délai indiqué sur l'avis de contravention)
  • En cas de récidive dans les 15 jours : une amende de 200 euros, majorée à 450 euros (en cas de non-paiement ou de non-contestation dans le délai indiqué sur l'avis de contravention)
  • Après 3 infractions en 30 jours : une amende de 3750 euros et une peine de 6 mois d'emprisonnement.

mercredi 28 octobre 2020

TECH'ELEVAGE ANNULÉ

Tech’Elevage 2020 ne pourra pas se tenir dans les mêmes conditions que les années précédentes du fait de la crise sanitaire. Aucun rassemblement ne pourra avoir lieu sur le site des Oudairies du 17 au 19 novembre 2020. Mais les acteurs du salon ont souhaité tenir l’édition 2020 dans une formule innovante.

 

L’évènement débutera bien le 17 novembre. Mais il se prolongera durant l’hiver pour valoriser ce qui était initialement prévu durant les 3 jours.

Ainsi la promotion des animaux d’excellence des races bovines sera bien mise en oeuvre, les syndicats de races sont à l’œuvre pour proposer des dispositions. La présentation des innovations sera bien organisée à distance avec des supports vidéos et des webinaires. Le congrès Agri’Start’up Summit, salon international des start’up aura également lieu en visioconférence. L’ensemble des partenaires et les exposants qui le souhaitent pourront s’associer à cette édition 2020.  

Sous réserve de l’évolution des conditions sanitaires, le concours AgreenStart’up aura lieu à l’école des Etablières, ceux des jeunes pointeurs et la vente des femelles bouchères pourraient se tenir sur des sites à préciser.

mardi 27 octobre 2020

LE DÉPUTÉ S. BUCHOU VISITE UNE EXPLOITATION DU MARAIS BRETON



La Coordination Rurale de Vendée poursuit son tour des députés en rencontrant le 23 octobre celui de la 3ème circonscription. C'est donc sur l'exploitation laitière de Cyrille Forré à Bouin dans le marais Breton, que Stéphane Buchou est venu discuter avec des agriculteurs de la CR85. Là aussi, il a été question de TVA sociale, d'exception agri-culturelle, d'accords de libre échange ou encore des grosses coopératives qui n'ont de coopérative que le nom. « A vous de vous réapproprier vos outils » s'exclama le député. Chose plus facile à dire qu'à faire, « le système coopératif est devenu de plus en plus opaque et verrouillé » lui rétorqua Daniel Pavageau, président de la CR85.

Autre sujet, autre point de discorde, les États Généraux de l'Alimentation (EGA) ; le député convient que la loi n'est pas parfaite mais « l'Etat ne peut pas tout faire ». Pour le président de la CR85, la réponse est un peu facile « si l’État ne peut rien faire, qui le peut ? ». Une nouvelle fois, la mise en pratique de l'article 44 (ne pas importer les produits ne respectant pas nos normes) a été demandée.

Un couple de jeunes agriculteurs s'offusque des menus végétariens une fois par semaine dans les école « il serait plus intelligent de proposer des produits locaux ». Pour le député l'un n'empêche pas l'autre. A cela, il ajoute « les consommateurs sont différents, il n'y a pas UN consommateur, ils faut vous adapter ». Les agriculteurs présents sont d'accord avec ça, mais comment faire quand les règles du jeu évoluent tout le temps. Les contraintes supplémentaires s'additionnent mais rien en contre partie, aucune reconnaissance mais surtout aucune revalorisation des prix. Le député sent les agriculteurs démunis et conçoit qu'il n'est pas facile de comprendre le raisonnement des consommateurs.


Marais Breton oblige, un point est fait sur les Mesures Agro-Environnementales (MAE). Cyrille Forré explique qu'il y a cinq ans, il n'a pas souscrit de contrat MAE, car le cahier des charges, avec notamment 80% de sa surface en prairie à engager, était trop compliqué à respecter pour lui. Pour autant son système d'exploitation est resté identique. « Se priver de 20 000 €/an pendant cinq ans n'est pas un choix facile mais je n'avais pas d'autre solution. Il faut plus de souplesse dans les contrat MAE » demanda -t-il.

Dernier sujet abordé, celui du Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) suite à la tempête Xynthia. La commune de Bouin est fortement impactée par ce zonage qui limite le développement des activités, notamment agricoles. Ainsi, une jeune agricultrice souhaite construire une stabulation pour loger ses bovins. Mais, le permis de construire est systématiquement refusé, alors même qu'une étude de risques prouve qu'il n'y aurait pas plus de 3 cm d'eau dans les bâtiments de l'exploitation en cas de rupture de la digue. L'incompréhension est encore plus grande lorsque l'on sait que les ostréiculteurs et l'usine d'hydrogène concernés aussi par le zonage, ont pu construire. Stéphane Buchou avoue son impuissance sur ce dossier piloté par l'Etat et admet des incohérences.


« Le marais est une terre d'élevage, mais à trop vouloir durcir les règles, ils vont finir par dégoûter les éleveurs » conclu Daniel Pavageau après des discussions franches et sans filtres.

lundi 26 octobre 2020

INFLUENZA AVIAIRE


Le virus influenza aviaire hautement pathogène H5N8 a été détecté le 20 octobre sur deux cygnes tuberculés aux Pays-Bas.

Ces cas alertent sur le risque d’introduction en France à partir de la circulation du virus dans les couloirs de migration actuellement empruntés par les oiseaux sauvages.

Le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation Julien DENORMANDIE a donc pris dès à présent des mesures de prévention pour éviter l’introduction du virus en France : le niveau de risque d’introduction du virus influenza aviaire par l’avifaune est augmenté de « négligeable » à « modéré » en France métropolitaine.

Cette décision a été prise après information des professionnels des filières avicoles et de la fédération nationale des chasseurs. Julien Denormandie appelle au strict respect des mesures de biosécurité et à surveillance accrue de la part des acteurs professionnels, des particuliers détenteurs d’oiseaux, et des chasseurs.

A compter du 26 octobre, les mesures de prévention suivantes sont rendues obligatoires dans les communes situées dans des zones dites à risque particulier (ZRP), c’est-à-dire abritant des zones humides fréquentées par les oiseaux migrateurs. Pour la Vendée, 103 communes se trouvent dans le marais Poitevin et dans la baie de Bourgneuf et Noirmoutier sont concernées . 

👉 claustration ou protection des élevages de volailles par un filet avec réduction des parcours extérieurs pour les animaux ;

👉 interdiction de rassemblement d’oiseaux (exemples : concours ou expositions) ;

👉 interdiction de faire participer des oiseaux originaires de ZRP à des rassemblements organisés dans le reste du territoire ;

👉 interdiction des transports et lâchers de gibiers à plumes ;

👉 interdiction d’utilisation d'appelant.

Des mesures sont également rendues obligatoire sur tout le territoire :

- surveillance clinique quotidienne dans les élevages commerciaux ;

- interdiction des compétitions de pigeons voyageurs au départ ou à l'arrivée d'un département cité ;

- vaccination obligatoire dans les zoos pour les oiseaux ne pouvant être confinés ou protégés sous filet.

Des dérogations seront envisagées avec les acteurs dans le respect des textes applicables.

A ce jour, la France est indemne d’influenza aviaire. La consommation de viande, foie gras et oeufs ne présente aucun risque pour l’homme.

L’influenza aviaire hautement pathogène est une maladie animale infectieuse, virale, très contagieuse qui affecte les oiseaux.

vendredi 23 octobre 2020

LE SENATEUR DIDIER MANDELLI A L'ECOUTE DE LA CR85


Après la réélection des trois sénateurs vendéens début octobre, la Coordination Rurale de Vendée souhaitait les rencontrer. Le premier à répondre positivement à l'invitation a donc été Didier Mandelli, le lundi 19 octobre en se rendant sur l'exploitation des époux Gauvard aux Lucs sur Boulogne.


Ce GAEC élève des vaches de race Limousine en agriculture biologique et des canards de chair. Cette dernière production subit actuellement une grave crise suite à une surproduction aggravée par le contexte sanitaire actuel. « Comment voulez-vous travailler sereinement lorsque certains doivent attendre plus de 16 semaines avant d'avoir à nouveau des canards dans leurs bâtiments » s'interroge Damien Gauvard. Les coopératives ou autres entreprises privées sont en grande partie responsable de cette surproduction. Ainsi, Pierre Jean Besson récemment installé sur Chavagnes en Paillers explique «  quand j'ai débuté mon projet d'installation avec la construction d'un canardier, la Cavac cherchait à construire de nombreux bâtiments, j'aurais pu en construire deux si j'avais voulu. Mais une fois les travaux commencés, ce n'était plus la même chanson. Il n'y avait plus de demandes ». Les exploitants présents déplorent le manque de visibilité pour toutes les productions alors que les investissements financiers sont colossaux. Tour à tour les sujets d'actualité sont évoqués comme la loi Egalim (Etat Généraux de l'Alimentation) qui n'a pas amélioré le revenu des agriculteurs ou encore le bien être animal mis sur le devant de la scène actuellement. Sur ce point Daniel Pavageau, président de la CR85, précise « il y a un amalgame qui est fait entre les exploitations d'Amérique et les exploitations françaises. Regardez, ici tous les animaux sont au pâturage et profitent des nombreuses haies encore présentes ». 

Pour le sénateur, « il est primordial de mettre en avant le manger local et d'arrêter de systématiquement vouloir du bio qui malheureusement peut venir de l'étranger. Où est la cohérence au niveau bilan carbone ? ». Sur les accords de libre échange, le sénateur c'est voulu rassurant en précisant « qu'on ne peut pas demander aux exploitants de monter en gamme et en même temps laisser entrer des produits qui ne respectent pas nos normes ». La surtransposition des règles européennes au niveau de la France décourage de plus en plus les agriculteurs. Le côté trop « administratif » du métier dégoûte certains agriculteurs qui arrêtent avant l'âge de la retraite.

« Pour sortir l'agriculture du marasme avant qu'il ne soit trop tard, il ne faut pas grand chose ; il faut des prix rémunérateurs » conclu le président de la CR85.

mardi 13 octobre 2020

MONTANTS AIDES PAC 2020


Suite à un arrêté du 29 septembre paru au journal officiel du 2 octobre, le ministère de l'agriculture vient de publier les montants des aides PAC du 1er pilier qui vont être versées à 70 % à partir du 16 octobre 2020.

Ainsi, le paiement redistributif est de 48,20 €/ha (contre 49 € en 2019) pour les 52 premiers hectares et le paiement aux jeunes agriculteurs est fixé à 65,19 € par droit activé (90 € en 2019) dans la limite des 34 premiers hectares.

Le montant de l’aide aux bovins allaitants lui aussi diminue pour atteindre 166 € (167.25 € en 2019) pour les vaches de rangs 1 à 50, 121 € (121.25 € en 2019) pour les vaches de rangs 51 à 99 et 62 € pour les vaches de rangs 100 à 139.

L’aide aux bovins laitiers passe à 38 € à la place des 40.20 € de 2020.

L'aide ovine est fixée à 19 € par ovin primé, majorée de 2 €/animal pour les 500 premières brebis. Tandis que l'aide caprine est fixée à 15.40 €/caprin.

Les modalités de calcul de l'indemnité compensatoire de handicap naturel (ICHN) sont aussi connues. Ainsi, le coefficient stabilisateur, qui définit le montant définitif de cette indemnité, est fixé à 92 % en France métropolitaine. 


lundi 12 octobre 2020

LE DEPUTE PIERRE HENRIET SUR UNE EXPLOITATION DE VOUVANT

Lundi 5 octobre, une dizaine d'agriculteurs de la CR85 ont rencontré le député du sud Vendée, Pierre Henriet, sur l'exploitation des époux Guillemet à Vouvant.

Beaucoup de sujets brûlants ont été abordés, à commencer par le statut des femmes agricultrices.« Comment peut-on s’en sortir quand sonnera l’heure de la retraite avec 500 € ? »a demandé Natacha Guillemet.

Puis toute l’actualité a été passée au crible avec notamment un retour sur la loi Egalim qui n'a rien apporté aux agriculteurs. Dès le début, la grande distribution a contourné les règles du marché et à cela s'ajoute le paradoxe des consommateurs qui soutiennent le monde agricole mais vont toujours au moins cher. Paradoxe aussi des industriels, qui mettent en avant la traçabilité des filières locales tout en important des céréales bio étrangers pour faire leurs aliments.

Sud Vendée oblige, les sujets du drainage, de l'irrigation et des produits de traitement ont été mis en avant. D'ailleurs sur le dernier sujet, il a été rappelé au député que les agriculteurs sont tout à fait d'accord pour se passer de produits de traitement, à partir du moment où une alternative au même prix existe. Au niveau ICHN, Pierre Henriet souhaite demander une dérogation pour une année supplémentaire, pour les exploitations sorties du périmètre ICHN. La prochaine réforme de la PAC permettrait peut être de compenser le manque à gagner de ces exploitations.

Le désappointement de Daniel Pavageau président de la CR85, s'est nettement exprimé sur divers sujets. « Je suis très inquiet pour mon métier, jusqu’où va-t-on aller dans la gestion des entreprises ? On a des contraintes grandissantes et pas d’aide. On a perdu 7 % du nombre de bovins en Vendée et leur prix stagne depuis des années. La moyenne d’âge des exploitants est de 53 ans, on a bossé et on ne voit pas de renouvellement venir. Pour sortir l'agriculture de l'ornière, il faut des prix ! »

                                                        

La surmédiatisation des extrémistes environnementaux ou végan écœure les agriculteurs présents qui ne comprennent pas l'importance donnée à ces mouvements très minoritaires. Le député admet « que des gens prennent en otage le monde agricole pour mettre en avant leurs idéologies »

Pierre Henriet est resté à l’écoute pendant plus de 3 heures et a tenu à démontrer que des choses avançaient malgré tout petit à petit.





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