Bienvenue à tous sur le blog de la CR85

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Vous pourrez trouver sur ce blog les informations, formulaires, liens ayant trait à la vie agricole vendéenne et française.

jeudi 7 décembre 2023

30 EME CONGRES DE LA CR A NANCY

La Coordination Rurale tenait son congrès à Nancy les 4 et 5 décembre. A cette occasion, une délégation de la CR85 emmenée par son président Patrice Bétard avait fait le déplacement à la veille de la St Nicolas. L'Assemblée Générale du 4 décembre, était purement syndicale avec les interventions des différents responsables de filières.

Pour commencer le début du moment syndical de la CR, Natacha Guillemet, responsable de la section Agricultrices, est revenue sur les actions menées tout au long de l'année par la section.

De nombreux événements qui mettent en avant la détermination des Agricultrices !

Ensuite, Damien Brunelle, président de FGC, a rappelé l'importance de vérifier à qui les céréaliers versent leurs cotisations. En effet, de nombreux agriculteurs cotisent à des syndicats concurrents contre leur grès. "Ce ne sont que quelques centimes, mais à la fin ça représente des millions."

Suppressions de produits phytos sans solution, importations de denrées qui ne respectent pas nos normes sanitaires, sociales et environnementales, francisation... Sébastien Heraud, responsable de la section Fruits et Légumes de la CR, a abordé les nombreuses difficultés que rencontre la filière fruits et légumes.

"Si la collecte de lait continue de décrocher, 2027 sera l'année de notre perte d'autosuffisance et de souveraineté." souligne Sophie Lenaerts, vice-présidente de la CR

L'intervention d'Amélie Rebière, responsable de la section Cheval, était sur : “La CR travaille à l'harmonisation de la TVA en filière équine.”

Joseph Martin, président de la Coordination Rurale Bretagne lui est intervenu sur la révision de la directive nitrate. "La directive nitrate est un exemple de dossier qui agit à l'encontre du bon sens. La vision purement technocratique de la réduction des émissions d'ammoniac par l'interdiction des épandages avec buse palette occulte de nombreux problèmes !" a t'il déclaré.

Stéphane Charbonneau, responsable de la section Viande, a exposé la situation liée à la MHE. Le fléau a des conséquences financières importantes pour les éleveurs (frais sanitaires, pertes de production, coût des analyses, blocage des animaux positifs au test PCR) et actuellement ils ne bénéficient d'aucun accompagnement financier de la part de l'État.

Jean-Jacques Pesquerel, président de la CR du Calvados, est intervenu sur les conséquences de l'interdiction de convertir les prairies permanentes en Pays de Loire et Normandie.

Par la suite, François Turpeau, président de la CR 86, a rappelé que l'agriculture représente seulement 10 % des prélèvements d'eau."Nous, agriculteurs, ne pouvons pas produire sans eau !"

"À la CR on veut se battre, avec nos moyens, pour défendre l'agriculture qui irrigue ou non."

Lydie Deneuville, responsable de la section Dégâts de gibiers a clôturé les interventions en revenuant sur l'accord historique signé à l'occasion du Salon international de l'agriculture 2023 entre l'ensemble du monde agricole et le monde cynégétique. 

Le lendemain, lors du congrès, les deux interventions ont été fortement appréciées.

Le matin, Lucile Leclair, journaliste et auteure de "Hold-up sur la terre", est intervenue lors d'une conférence sur l'accaparement des terres agricoles par les grands groupes industriels. Elle a expliqué que "L'Europe a une part de responsabilité dans cette industrialisation des terres. Aujourd'hui, la PAC est versée à des groupes industriels qui utilisent des terres agricoles. Autrement dit, la PAC contribue au développement d'une agriculture sans agriculteurs."

L'après-midi, Pascal Perri, docteur en géographie-aménagement, docteur en sciences de gestion, journaliste et auteur, est intervenu sur "Pacte vert ou péril vert". Selon lui, "les politiques publiques sont souvent défavorables à l'agriculture. Elles sont des politiques environnementalistes avant d'être des politiques agricoles et alimentaires. La préoccupation alimentaire n'est pas suffisamment prise en compte." Il ajouta 

"s’il n'y a plus de production, il n'y a plus de revenu du producteur. La France, à travers une crise qui était celle de la déflation alimentaire, s'est faite aux dépens de la baisse du revenu des agriculteurs." Pour lui, "il faut continuer à se battre pour mettre en place les clauses miroirs et les imposer". La problématique de la France est qu'on est devenu "un pays d'enfants gâtés qui n'ont plus faim". Pour conclure, il insista sur le fait que "la France a une agriculture vertueuse et il ne faut pas laisser dire le contraire".



Véronique Le Floc'h en conclusion du congrès lança "La CR s’avère le seul syndicat qui défend le droit de propriété !

Nous devons, ensemble, cultiver notre indépendance pour faire germer et récolter notre liberté !"


TECH'ELEVAGE : 10 ANS DEJA !

Le salon Tech'Elevage s'est déroulé du 28 au 30 novembre au parc des expositions des Oudairies à la Roche sur Yon comme depuis 10 ans. A cette occasion, Hervé Pillaud, président du salon depuis sa création a laissé sa place à Jordy Bouancheau. Salon particulier pour les éleveurs présentant des animaux, suite à l'arrivée de la MHE dans le département.

Comme depuis plusieurs années, la CR85 tenait un stand durant les 3 jours, permettant à chacun de venir discuter avec les administrateurs. Et vous avez été nombreux à venir nous rencontrer et jouer aux deux jeux concours. Félicitations aux étudiants gagnants de la batterie externe pour charger son portable et aux bons estimateurs du poids des seaux garnis.

La CR85 a profité du salon pour re-signer un partenariat avec le Crédit Mutuel.

Après 3 jours de conférences, concours animaux, concours agreen startup et de nombreux moments conviviaux, le salon a refermé ses portes avec environ 8000 visiteurs. Retour en images sur les 3 jours.













RETOUR EN IMAGES SUR LA MANIFESTATION

Augmentation de la taxation du GNR (Gazole Non Routier), diminution des périodes d'entretien des haies, interdiction de labourer les prairies permanentes, baisse et retard de paiement des aides compensatoires PAC... Les sujets de mécontentement étaient nombreux ce mercredi 22 novembre dans le cortège composé d'agriculteurs de la Coordination Rurale de Vendée (CR85) et

des entrepreneurs du territoire (EDT85). L'opération escargot en tracteur de la salle des fêtes du Bourg sous la Roche jusqu'à la préfecture, avec la présence symbolique d'un cheval de trait et des bœufs, avait pour but de faire comprendre qu'on ne peut plus travailler comme en 1930, sans gasoil, même si certains le souhaitent.


La colère et l'incompréhension étaient grandes devant cet État qui dit tout et son contraire sur l'agriculture, promettant la souveraineté alimentaire à ses citoyens tout en faisant peser de plus en plus de contraintes sur les agriculteurs et les entreprises de travaux agricoles.

Si nos dirigeants voulaient tuer le monde agricole, ils ne pourraient pas mieux s'y prendre !


Une délégation composée de Patrice Bétard, président CR85, Patrick Bretin, président EDT85, Laurent Menanteau, président EDT PL, Dimitri Moussion et Clément Charrier, Vices président CR85, a été reçu par François Charlottin, sous Préfet, et Céline Maraval, directrice adjointe de la DDTM.

Les discussions ont débuté par le GNR. Le maintien d’un carburant professionnel détaxé (GNR) est impératif pour la compétitivité des exploitations. « Il faut arrêter de parler de compensation, il n’y en a aucune ! » s'insurge Patrice Bétard en parlant de l'accord entre la FNSEA et l’État. Cet accord purement fiscal ne va toucher que très peu d'agriculteurs. Au niveau des entrepreneurs, la solution pour équilibrer les comptes est simple, « il suffira de répercuter l'augmentation aux agriculteurs, car dans le prix d'une prestation le poste fioul représente plus de 15% » explique Patrick Bretin.

Pour Laurent Menanteau «  il n'y a pas d'autre solution fiable actuellement que le GNR pour tous les gros matériels ».

Le sujet du paiement des primes PAC est lui aussi problématique avec des retards de paiement et des sommes versées plus faibles. Céline Maraval annonce que « 92 % des exploitants ont au moins touché une aide » et explique que des problèmes de logiciel compliquent l'instruction. Pour la CR85 et les entrepreneurs, l'excuse du logiciel n'est pas recevable. « Si début juillet un client me demandait pour moissonner et que je lui répondais que la machine sera prête en septembre, vous pensez qu'il va attendre » ironise Laurent Menanteau. La CR85 insista pour que le montant des aides soit réajusté aux montants annoncés en début d'année.

Patrick Bretin enchaîna avec la période d'interdiction de taille des haies. « Une machine à 250 000 euros qui ne peut travailler que quelques mois par an , ce n’est pas rentable. Il faut que le Préfet puisse donner des dérogations avec un cahier des charges précis, avec notamment une différenciation entre taillage et élagage » demanda-t-il. En parallèle, Clément Charrier a évoqué le gros problème d'entretien des bas côtés des routes cette année avec un risque d'accidents et de feux accrus.

Les fortes pluies depuis un mois nécessitent des adaptations réglementaires. La CR85 a donc demandé des dérogations généralisées pour les couvertures des sols et les épandages des effluents. La DDTM explique qu'il n'y aura rien d'automatique et que chaque exploitant devra faire une demande individuelle pour se couvrir en cas de contrôle.

Sur le ratio prairie permanente qui a diminué de plus de 5%, Patrice Bétard dénonce une base de calcul erronée où des surfaces en herbes ont été retirées de la PAC pour le loisir, des constructions ou par des exploitants de plus de 67 ans qui ne peuvent plus bénéficier de la PAC. « Si on réimplante des prairies, c'est pourquoi faire s'il n'y a plus d'animaux » interrogea-t-il. Il ajouta « il existe des alternatives aux prairies comme l'agriculture de conservation des sols qui permettrait de continuer à séquestrer du carbone dans le sol ».

Pour clore la rencontre, le président la CR85 a souhaiter évoquer les dégradations des réserves d'eau. « Il faut condamner les fautif et soutenir l’agriculture française face à l’écoterrorisme. Actuellement, il ne se passe rien. On a l'impression que cette minorité est intouchable» lança-t-il au sous Préfet pour conclure l'entrevue.

Cette action symbolique a permis aux deux syndicats de faire entendre le ras le bol ambiant sur les taxes et les réglementations en remettant au goût du jour le slogan de la CR « FOUTEZ NOUS LA PAIX, LAISSEZ NOUS TRAVAILLER ! »






mercredi 29 novembre 2023

DÉROGATION ÉPANDAGE


Vous trouverez ci-dessous le formulaire de demande de dérogation "épandage" qui fera l'objet d'une instruction par le service eau et nature de la DDTM.


Les formulaires reçus à l'adresse mail 
ddtm-sen-spen-pe@vendee.gouv.fr seront retournés également par mail aux exploitants avec la décision de la DDTM.

Nous attirons votre attention sur plusieurs points :

1)  Il est demandé aux exploitants de respecter un délai de prévenance de 72h (date de réception du formulaire complet) avant la réalisation de l'épandage.

2) Nous rappelons la nécessité de réaliser ces épandages en respectant les conditions prévues au 6ème PAR et de privilégier dans la mesure du possible l'épandage sur des parcelles non drainées.

3) Il est également important que l'exploitant soit en mesure de justifier du correct dimensionnement des installations de stockage par rapport au cheptel (pré DeXEl)

4) l'exploitant doit également reporter les informations du formulaire au cahier d'épandage en cas de contrôle (auquel il devra être annexé).

5) et enfin, concernant la colonne relative au type d'effluent, il s'agit d'utiliser le référentiel du GREN (tableau pages 24/25 de l'arrêté).

L'adresse mail à utiliser pour les éventuelles question est celle du formulaire : ddtm-sen-spen-pe@vendee.gouv.fr

lundi 27 novembre 2023

DEMANDE DEROGATION COUVERTURE DES SOLS

Suite à la note PAC du 14/11/23, le Ministère de l'Agriculture reconnait l'ensemble de la Vendée comme impactée par une situation climatique anormale. Les exploitations qui sont situées dans une zone pour laquelle l’indice d’humidité des sols est supérieur à 0,85 (bleu foncé) sur la carte e n’ont pas à démontrer le caractère exceptionnel de l’événement.


Cette note rappelle bien que cette indication simplifie la demande de reconnaissance, mais le cas de force majeur doit être justifié par une élément "subjectif" lié à la parcelle, qui montre l'impossibilité pratique de réaliser le semis ou de conserver la culture implantée.

La possibilité de déroger concerne la BCAE6 (couverture du sol) et la BCAE7 (rotation) .
Pour cette dernière, la date ultime d'implantation était le 15 novembre. C'est pourquoi, la demande devant être réalisée dans les 30 jours au plus, il est demandé de recevoir les demandes avant le 15 décembre.

La BCAE6 est lié aux obligation du PAR (directive Nitrates), qui peut  nécessiter  également une dérogation.
Ce sujet est géré par la DDTM, aussi la demande de dérogation BCAE6 et PAR font l’objet d'un formulaire commun, et commun avec la BCAE7.

Il est très important de cocher la case "dérogation demandée" et de justifier à minimal d'un élément objectif.

La demande BCAE6 et 7 correctement justifiée sera prise en compte sans retour par le Service Agriculture, la demande de dérogation PAR fera l'objet d'un retour par le Service Eau et Nature.

Vous pouvez télécharger le FORMULAIRE ICI.

mardi 21 novembre 2023

CONVERSION PRAIRIES PERMANENTES


V
ous trouverez, ci-dessous, le lien vers la notice explicative des conséquences du passage en régime d'interdiction pour la régions Pays-de-la-Loire.

NOTICE CONVERSION PP


Ci-dessous les formulaires pour demander une dérogation de réimplantation et pour demander une autorisation de conversion.

Agenda