Bienvenue à tous sur le blog de la CR85

Bienvenue à tous sur le blog de la CR85 !
Vous pourrez trouver sur ce blog les informations, formulaires, liens ayant trait à la vie agricole vendéenne et française.

vendredi 26 février 2021

LA CR85 DIT "STOP AUX FERMES QUI FERMENT" !

En parallèle de l'action nationale prévue le 4 mars à Paris, une vingtaine d'adhérents de la CR85 se sont retrouvés devant la préfecture de Vendée le mardi 24 février, pour dire « Stop aux fermes qui ferment ». Une grande banderole fixée aux grilles de la préfecture rappelait d'ailleurs ce slogan.

Les agriculteurs de la CR85 étaient venus alerter sur leur désarroi, crier leur ras-le-bol et tirer une nouvelle fois la sonnette d’alarme : l’agriculture française subit un énorme plan social organisé dans le plus grand silence, et il n’a rien à voir avec la crise sanitaire actuelle.

« Les agriculteurs disparaissent ; notre alimentation est délocalisée ; notre sécurité alimentaire est en danger, tout comme votre santé ! » explique Daniel Pavageau, président de la CR85, aux journalistes présents.

Symboliquement un veau laitier a été offert au Préfet, pour montrer que le prix de celui-ci n'est pas plus élevé qu'un carnet de timbres ! D 'ailleurs, lors de la rencontre avec Carine Roussel, Directrice de Cabinet du Préfet, le président de la CR85 a indiqué « en 40 ans, le prix d'un veau est passé de 200 € à 10 € ; il faut absolument remettre le poids d'abattage à 110 kg au lieu des 160 kg pratiqués actuellement, ça permettrait de faire baisser les stocks». Guy Marie Clergeau représentant CR au CESER rajoute « les élevages ferment les uns après les autres. 6500 fermes disparaissent tous les ans, c'est comme-ci Sodébo et Fleury Michon arrêtaient en même temps, et pourtant personne n'en parle » ! L'agriculture familiale est en train de disparaître et la transmission de génération en génération des exploitations se fait de plus en plus rare. Pour David Renoux, « il faut sortir du système actuel, l'agriculture industrielle a montré ses limites et surtout les consommateurs n'en veulent plus ». Le système actuel justement, pousse les agriculteurs à investir lorsque les résultats sont bons pour éviter de payer trop de MSA ou d’impôts. Mais, les mauvaises années, il faut toujours rembourser les emprunts. La CR85 a donc proposé de mettre en place une sorte de caisse de péréquation qui pourrait permettre de lisser les résultats sur plusieurs années. Investir pour investir pousse des exploitants vers la catastrophe.

Les EGA (Etats Généraux de l'alimentation) devaient permettre un retour de la valeur ajoutée sur les exploitations or, force est de constater que la marge est captée par les industriels et les grandes surfaces. « Si personne ne veut jouer le jeu, peut-être faudrait-il retourner à des prix réglementés » interrogea Daniel Pavageau. « Aujourd’hui, 30% des agriculteurs ont un revenu inférieur à 835 €/mois et malgré cela, ils continuent de produire votre alimentation. Quel corps de métier continuerait de travailler autant pour si peu ? AUCUN ! Nous sommes des esclaves de la société !» s'emporta Guy Marie Clergeau.

Le plan de relance du gouvernement n’est pas suffisant. Il convient de mettre en place un véritable plan de sauvegarde pour assurer notre souveraineté alimentaire. Le plan protéines aurait dû porter sur l'implantation des cultures et non sur le matériel, pour donner un réel coup de pouce au développement de la filière. N’importons pas ce que nous refusons de produire, donnons aux agriculteurs français les moyens de travailler correctement et arrêtons l’hémorragie.

Pour finir, la CR85 a demandé beaucoup plus de souplesse dans la gestion de l'eau, aussi bien au niveau du stockage que du curage des cours d'eau. On ne peut plus et, surtout on ne doit plus laisser partir autant d'eau à la mer, et crier en été au manque d'eau. Les inondations dans le Sud Ouest on montrer les limites du non entretien des lits des rivières.

La directrice de cabinet a pris bonne note des revendications et des propositions de la CR85 et va les faire remonter au niveau du ministère.

Le combat des agriculteurs de la Coordination Rurale pour des prix rémunérateurs permettant le renouvellement des générations et la garantie de notre indépendance alimentaire continue, et doit devenir maintenant celui de tous les citoyens.

AG CR85 2021

 Longtemps les administrateurs de la CR85 ont espéré que l'Assemblée Générale puisse avoir lieu à Aizenay. Il a même été envisagé de la repousser sine die pour pouvoir faire le moment convivial que beaucoup d'adhérents apprécient. Malheureusement, sans aucune certitude d'amélioration de la situation sanitaire, la décision a été prise de faire l'AG en visioconférence.

L'exercice inédit pour tous (une sorte de télétravail) a donc été réalisé le mardi 23 février, et a permis de satisfaire aux obligations statutaires. Le temps printanier et la visioconférence ont fortement limité le nombre de participants.

Stéphane Charbonneau, trésorier de la CR85 a donc commencé par présenter le rapport financier. La situation financière reste saine alors même que le montant des cotisations n'a pas évolué depuis trois ans.

Par la suite, Clément Charrier secrétaire générale de la CR85 a repris les faits marquants de l'année.

Une année 2020 qui restera dans les anales pour l'aspect crise sanitaire lié à la Covid et malheureusement aussi pour de nombreuses filières agricoles mises à mal par la pandémie. A noter tout de même que la quasi totalité des parlementaires vendéens ont accepté nos invitations à visiter des exploitations.

Autre nouveauté de cette AG, le vote par correspondance pour le renouvellement du tiers sortant du conseil d'administration. Pour mieux connaître les cinq nouveaux candidats une vidéo de présentation était disponible sur le blog de la CR85 depuis une dizaine de jours. Suite au vote, les cinq nouveaux administrateurs élus sont Barbara Audouin (Chantonnay), Pierre Jean Besson (Chavagnes en Paillers), Eddy Christin (les Herbiers), Mickaël Jadault (Montournais) et Guillaume Vrignaud (St Urbain).

En fin d'AG, ne pouvant être présent physiquement, les députés Martine Leguille-Ballois, Pierre Henriet et Stéphane Buchou sont intervenus sur les sujets agricoles d'actualité par le biais de vidéos que vous pouvez retrouver sur le blog de la CR85.

Pour clore cette première et espérons dernière AG en visioconférence, Daniel Pavageau, Président de la CR85, a dressé un triste bilan de l'agriculture actuelle. Malgré tout, il a terminé sur une note positive en enjoignant les jeunes à garder le morale et espoir en l'avenir.

vendredi 19 février 2021

RÉUNION MAEC MARAIS BRETON

 

Vous vous êtes engagés dans une MAEC ou souhaitez engager de nouvelles MAEC. L'année 2021 sera une année de transition avec des règles particulières pour les MAE du fait de l'attente des modalités de la nouvelle PAC et des disponibilités financières.

Pour les parcelles engagées en 2016 ou en 2020 en MAEC qui arrivent à échéance en mai 2021, il serait possible de prolonger d'une année.

Pour donner toutes les informations nécessaires à la prolongation ou à l'engagement de votre contrat, et pour répondre à vos questions concernant la poursuite de vos engagements 2017, 2018 ou 2019, quatre réunions d'informations sont prévues sur le territoire du Marais Breton : 

  • le 1er mars 2021 à 10h - Salle de l'espace de Retz à Machecoul St même (14 rue de la taillée)
  • le 1er mars 2021 à 14h30 - Salle polyvalente de Beauvoir sur Mer (48 rue du stade)
  • le 2 mars 2021 à 10h - Salle communale- place de la mairie St Urbain
  • le 2 mars 2021 à 14h30 - Salle de la Baritaudière à St Hilaire de Riez (2 rue des pins)
Compte tenu de la crise sanitaire, pour participer aux réunions il est obligatoire de s'inscrire auprès de la Chambre d'Agriculture pour ne pas dépasser les jauges des salles mises à disposition. Pour vous inscrire merci de contacter Sophie Barreau au 02-51-36-84-80.

mercredi 17 février 2021

FRELONS ASIATIQUES


C'est le moment !

Sauvons les abeilles des prédateurs impitoyables que sont les frelons asiatiques en piégeant la reine avec le concours de tous : en fabricant un piège « fait maison » à mettre à partir du 15 février dans vos jardins !

Un piège «fait maison» créé par un apiculteur et éprouvé !


Dès leur sortie d’hibernation vers le 15 février, il faut piéger les reines. Ces fondatrices hibernent souvent autour des habitations pour profiter d’une température plus douce. La mise en place précoce de pièges permet donc de limiter l’installation de nids de frelons autour des habitations à partir du printemps. Une action préventive tôt dans la saison sera toujours plus efficace et sélective qu’une action curative durant l’été ou l’automne quand les nids sont bien installés.

Simple et efficace : à vous de jouer !
La mise en place de ces pièges est à la portée de tous. L’objectif est de les multiplier contre les reines frelons asiatiques pour quadriller le territoire au maximum...

Pour aider les apiculteurs, mobilisez votre réseau pour faire circuler l’information sur le mode d’emploi pour fabriquer le piège soi-même.


Comment fabriquer son piège (Fichier Pdf)

En parallèle, dès que vous trouvez un nid, signalez sa localisation auprès de votre mairie pour que celui-ci puisse être détruit. 

lundi 15 février 2021

AIDES PAC COUPLÉES 2020

Le montant unitaire de l'aide à la production de légumineuses fourragères est fixé à 160 €/ha. Ce montant unitaire est en baisse par rapport à 2019 (185 €) du fait de l'augmentation de la surface éligible.

Pour l'aide à la production de protéagineux, le montant unitaire est fixé à 149 €/ha. Ce montant unitaire est aussi en baisse par rapport à 2019 (187 €) du fait de l'augmentation de la surface éligible.

L'aide à la production de soja est fixé à 29,6 €/ha. Ce montant unitaire est lui aussi en baisse par rapport à 2019 (33,70 €) du fait de l'augmentation de la surface éligible.

Le montant unitaire de l'aide à la production de chanvre est fixé à 96 €/ha contre 112 € en 2019.

jeudi 11 février 2021

PRÉSENTATION CANDIDATS CA CR85

Ci-dessous, la vidéo de présentation des nouveaux candidats à l'élection du tiers sortant du conseil d'administration de la CR85. Le vote par correspondance est possible jusqu'au 19 février 2021.


 

lundi 8 février 2021

SIGNALEMENT PRIX ABUSIVEMENT BAS


Objet : Signalement des prix abusivement bas pratiqués par la grande distribution

Cher(e) collègue, Cher(e) ami(e),


Le 30 janvier dernier, les ministères de l’Agriculture et de l’Économie ont annoncé l’ouverture d’une adresse mail permettant de signaler les prix abusivement bas pratiqués par la grande distribution. Ces prix qui ne prennent pas en compte nos coûts de production sont, malheureusement pour certains d'entre nous, devenus la norme.  

Aussi, si vous constatez en magasin des problèmes d’étiquetage sur les origines ou des prix pratiqués qui se situent en deçà des coûts de production, n’hésitez pas à alerter les services du ministère par mail à cette adresse :

 

signalement@agriculture.gouv.fr


Mobilisons-nous pour exiger des prix rémunérateurs ! La multiplication des dénonciations d’abus aboutira à l’engorgement de cette plateforme et participera à dénoncer un système qui méprise la valeur de notre travail. Un contrôle de conformité à la loi sera effectué par des agents des ministères pour chaque produit signalé.

Afin de donner encore plus d’ampleur à cette démarche, transmettez également ces éléments à vos animateurs, si possible avec photo à l’appui. Ces informations pourront être partagées sur les réseaux sociaux. Je vous garantis que les enseignes de grande distribution ne sont pas très friandes de ce genre de publicité ! La grande distribution ne joue pas le jeu des prix rémunérateurs, saisissons cette opportunité pour leur mettre à notre tour la pression.

Je vous prie de recevoir, Madame la Présidente, Monsieur le Président, Cher(e) collègue, Cher(e) ami(e),  l’assurance de mes sentiments les meilleurs.


Alexandre Armel
Secrétaire général

mercredi 3 février 2021

CLIP ÉLEVAGE


Alors que l'accord de libre échange avec le mercosur revient sur le devant de la scène et que le film "legacy" de Yann Arthus Bertrand fait l'amalgame entre élevage français et américain, le groupe vendéen "Islais T Une Fois" à réaliser sur la demande de la Coordination Rurale, un "formidable" clip à visionner et partager sans modération !


 

lundi 1 février 2021

LA SÉNATRICE ANNICK BILLON A L'ÉCOUTE DE LA CR85

 En ce début d'année, la Coordination Rurale de Vendée a clôt son tour des sénateurs vendéens, en invitant sur l'exploitation de Caroline Duffau à la Garnache, la sénatrice Annick Billon. Cette éleveuse de chevaux de la race Barbe, s'est installée il y a plusieurs années hors cadre familial et avoue que cela n'a pas été simple tous les jours. Être une femme agricultrice en production équine n'est pas une sinécure. Pour autant, la passion de cette race très docile lui fait parcourir le monde en tant que juge international pour les concours de beauté.


Malheureusement, depuis plusieurs années le passage de la TVA de 5,5% à 20 % pour l'élevage de chevaux, lui diminue son revenu car les prix n'ont pas augmenté en conséquence. Elle a donc interpellé la sénatrice sur ce sujet, en lui expliquant qu'il n'était pas normal que cette activité d'élevage, donc agricole, ne puisse pas bénéficier d'un taux réduit. De plus, en recherche de surface pour nourrir ses 80 chevaux, elle trouve abusif que la SAFER demande 640 € pour préempter une parcelle vendue 8000 €/ha à la Garnache. « Quand on sait que le propriétaire va retirer les biens de la vente, on n'y va pas pour ne pas perdre cette somme. La SAFER ne joue plus son rôle de régulateur de la spéculation foncière » déplore-t-elle.

Ensuite, dans le berceau du canard, il était normal d'aborder la crise qui touche durement cette filière. Ainsi, après avoir dénoncé les excès des coopératives qui ont poussé les éleveurs à construire des nouveaux bâtiments sans réels nouveaux marchés, Daniel Pavageau, président de la CR85, sollicite la mise en place de la part de l’État d'un plan d'aide pour les cessations spontanées.  «  Depuis 40 ans, j'ai participé au développement de cette filière et maintenant que mes bâtiments sont amortis, on me jette comme un malpropre, en ne me donnant aucune alternative. Je suis prêt à laisser ma place aux jeunes, à condition qu'on indemnise mon arrêt d'activité » s'emporte Louis Joseph Vrignaud éleveur dans la commune voisine.

Fabrice Robin, ostréiculteur à Bouin, lui évoque un problème lié à la MSA. Celle-ci, s'acharne à lui demander des cotisations sociales pour son épouse qui travaille à temps plein hors de l'exploitation, et lui donne un coup de main ponctuellement sur les marchés le dimanche. Cette pratique plus que courante en agriculture et ostréiculture semble déplaire à la MSA qui, en cette période de crise, cherche de l'argent où elle peut en harcelant les petites structures.

Un jeune en apprentissage, alerte la sénatrice sur les difficultés des jeunes à s'installer avec des coûts de reprise énormes, alors qu'il n'y a aucune vision sur les prix à long terme. Le président de la CR85 insista donc auprès de la sénatrice pour que l'exception agriculturelle et la TVA sociale soient mises en place afin de donner une chance à l'agriculture française de survivre. Pour la sénatrice, également présidente de la délégation aux droits des femmes au Sénat, la crise de la Covid a fait changer les mentalités et les consommateurs reviennent vers une agriculture de proximité.

Les sujets de discussion n'ont donc pas manqué et permis à chacun de s'exprimer sur des problématiques différentes les unes des autres. Mais tous ne souhaitent qu'une chose, vivre de leur métier.


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