Bienvenue à tous sur le blog de la CR85

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Vous pourrez trouver sur ce blog les informations, formulaires, liens ayant trait à la vie agricole vendéenne et française.

vendredi 24 février 2023

AIDES ENERGIE

Ci-joint le tableau de synthèse concernant les aides énergie auxquelles les entreprises peuvent prétendre en fonction de différents critères (puissance compteur, nombre de salarié, chiffre d'affaires).

 

mercredi 15 février 2023

MONTANTS AIDES COUPLEES 2022


L'arrêté du 9 février 2023 fixe les montants de certaines aides couplées végétales pour la campagne de 2022.


Pour la Vendée, voici les montants des aides possibles  :

  • - 138,50 € pour l’aide à la production de légumineuses fourragères contre 141 € en 2021 ;
- 29,60 € pour l’aide à la production de soja contre 35,20 € en 2021 ;
  • - 183,50 € pour l’aide à la production de protéagineux contre 141,50 € en 2021 ;
  • - 466,50 € pour l’aide à la production de houblon contre 499 € en 2021.

Le paiement de ces aides devrait être effectif  à la fin du mois de février si on s'en tient au calendrier prévisionnel des paiements annoncé l'année dernière.

mardi 7 février 2023

REMBOURSEMENT TIC 2022

Le service de remboursement de la TICPE sur Chorus est ouvert depuis le vendredi 3 février.  L’ouverture du service intervient quatre mois avant la date habituelle ce qui est un motif de satisfaction pour tous les agriculteurs vu l'augmentation du poste carburant sur les exploitations.


La circulaire SG/SAFSL/SDABC2023-76 du 01-02-2023 publiée le 3 février par le Ministère de l'agriculture ouvre le remboursement partiel de la TICPE sur GNR, fioul lourd et GPL, TICGN pour le gaz naturel, livrées durant l’année 2022 pour réaliser des travaux agricoles ou forestiers. 

Le document rappelle les dernières modifications légales intervenues en 2022 avec notamment l'avance de 25 % sur les consommations, et le report au 1er janvier 2024 de la fin du remboursement.

En savoir plus https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/instruction-2023-76

GRIPPE AVIAIRE : LA CR85 FAIT LE POINT AVEC LA DDPP ET LA DDTM

Pour la seconde fois depuis le début de la crise de la grippe aviaire, la section volailles de la CR85, emmenée par Guy Marie CLERGAU son responsable de section, a rencontré le 1er février dernier, Christophe MOURRIERAS (directeur DDPP), Maryvonne REYNAUD (directrice adjointe), Jennifer DELIZY (chef de service santé, alimentation et protection animales) ainsi que son adjoint, Guillaume VENET. La DDTM en charge du volet indemnisations pour les pertes économiques, était aussi présente avec Michaël ZANDITENAS (chef du service agriculture) et Patrick FROMONT.

Pour commencer, le directeur de la DDPP a réalisé un point sur la seconde vague qui a débuté en septembre 2022. Le dernier cas recensé en Vendée, à la Tardière, date du 16 janvier, portant le nombre d'élevages touchés à120, pour 2,3 millions de volailles. A cela, il faut ajouter 60 élevages abattus préventivement. Pour Guillaume VENET « certains jours on était à la limite des capacités, mais c'est passé ». En effet, avec 500 tonnes jour à évacuer lors du pic, on approchait de la limite de la capacité d’équarrissage qui est à 600T/jr. « La situation semble stabilisée en Vendée, mais on sait que l'avifaune sauvage est touchée et est porteuse de la maladie » prévient Christophe MOURRIERAS. Guy Marie CLERGEAU déplore que la réserve ornithologique des Landes Génussons ne soit pas « totalement fermée au public » pour éviter tout transfert potentiel du virus. La DDPP précise qu'elle n'a pas la main sur cette décision.

De son côté, Patrick BOISSEAU, éleveur à St Fulgent, trouve que pratiquer l'euthanasie des animaux à l'extérieur des bâtiments n'est pas logique et peut participer à la diffusion du virus lorsqu'il y a beaucoup de vent. « Chez moi en fin d'année, il y avait des fortes rafales et les plumes volaient dans la prairie à côté des bâtiments sur plusieurs dizaines de mètres » complète-t-il.

Le dépeuplement arrive à son terme puisqu'il ne reste plus de canards et de dindes en élevage. La DDPP est dans l'attente de la stratégie globale de repeuplement de la DGAL, mais commence à rouvrir progressivement la zone littoral qui a été moins touchée.

Dans cette zone, la mise en place de toutes les espèces sera possible. Pour Pierre Jean BESSON de Chavagnes en Paillers «  il ne faudrait pas remettre en place des canards et des dindes avant les beaux jours ou tant qu'il n'y a pas de vaccins ». « On prend des risques sanitaires et financiers » ajoute Guy Marie CLERGEAU. La DDPP ne peut pas interdire aux coopératives de remettre en place certaines espèces. Elle précise que certains groupements se renseignent pour acheter à l'étranger des vaccins qui fonctionnent, comme par exemple celui en circulation au Mexique. « Psychologiquement, beaucoup d'éleveurs ne sont pas prêts à remettre en place, mais financièrement ils n'auront pas le choix » s'inquiète Laurent GAUVARD des Lucs sur Boulogne.

Au niveau de la VMO, la DDPP est toujours en attente d'une revalorisation qui pourrait intervenir pour les indemnisations liées à la seconde vague. Alain BOSSIS de Sallertaine rappelle que « les charges ont explosé et les VMO ne sont plus réalistes ».

Pour l'aspect pertes économiques, Michaël ZANDITENAS et Patrick FROMONT expliquent que les dépôts des demandes de solde ont débuté depuis le 14 décembre 2022 avec un mois et demi de retard. Environ la moitié des demandes attendues aurait été déposée, si on se fie aux demandes d'avance (1200). Jusqu'à présent la DDTM arrive à gérer les dossiers et environ 200 sont mis en paiement pour l'acompte de 50%. Il reste jusqu'au 24 février pour déposer les demandes.

Patrick FROMONT précise que la date de fin de l'I2 correspond soit à la remise en place d'animaux, soit à la date de l'arrêté d'interdiction de mise en place. Michaël ZANDITENAS complète en disant qu'il serait temps de finir la seconde vague pour que la nouvelle I1 puisse être indemnisée.

Pour clore cette rencontre, tout le monde s'accorde pour dire que la seconde vague a été mieux gérée que la première, sûrement du faite que tous les élevages n'étaient pas pleins. Malheureusement il va falloir apprendre à vivre avec cette maladie devenue endémique.

VERONIQUE BESSE A L'ECOUTE DE LA CR85

 Le vendredi 27 janvier, la Coordination Rurale de Vendée (CR85) avait convié sur l'exploitation des frères Clergeau aux Landes Génussons, la députée Véronique Besse pour aborder les sujets d'actualité. Après une visite du siège d'exploitation, où se situe les bâtiments qui logent les limousines et poulets labels, les discussions se sont poursuivies au chaud dans le bureau.

Le premier sujet traité s'imposait de lui même. En effet, l'exploitation ayant été touchée par la grippe aviaire au printemps dernier, il était normal de débuter sur ce thème. Guy Marie Clergeau, responsable de la section volailles de la CR85, après avoir rappelé l'évolution de la crise en Vendée, a insisté auprès de la députée pour que l’État continue à soutenir la filière.  Pour l’État, il serait plus judicieux de ne pas remettre en place de canards et de dindes tant qu'il n'y a pas de moyen de se protéger du virus. « Ça coûterait beaucoup moins chère d'indemniser pour le vide que d'euthanasier et détruire les animaux » conclut-il après avoir fait la démonstration sur son élevage.

« La vaccination est un des moyens pour sortir de la crise mais la diminution de la densité des élevages dans certains secteurs peut aussi aider » ajouta-t-il.

Stéphane Charbonneau, responsable de la section viande au niveau national, a ensuite embrayé sur la décapitalisation accélérée des troupeaux allaitants et laitiers. Ainsi, en quatre ans, un quart du cheptel français a disparu. « Même Bigard commence à s’inquiéter de manquer d'animaux » s'exclama-t-il. Avec un quart des steaks venant de l'étranger « on est très loin de la souveraineté alimentaire promise durant la covid » dit-il dépité. Les représentants de la CR85 alarment depuis de nombreuses années les parlementaires vendéens sur ce sujet. Il y a quelques années, ils étaient pris pour des fous, mais maintenant que la chute de l'élevage est prégnante, les politiques se demandent comment arrêter l’hémorragie. Stéphane Charbonneau explique que « même avec une augmentation des prix de vente, il sera très difficile de maintenir de l'élevage dans nos campagnes, tellement les éleveurs sont fatigués moralement et physiquement, de se battre pour vivre de leur travail ». La députée à l'air de comprendre la problématique et trouve que le gouvernement actuel ne prend pas la mesure de la crise dans laquelle la France plonge. « Tout le monde subit, mais jusqu'à quand » s'interroge-t-elle. Les accords de libre échange sont l'autre point noir abordé par les représentants de la CR85. Il n'est pas normal de laisser entrer en Europe des produits qui ne respectent pas nos normes » s'insurge le président de la CR85. Ce à quoi la députée répond « l'Europe n'existe pas, elle ne protège personne ».

Pour terminer la rencontre, David Renoux aborda le stockage de l'eau. « Le marais actuellement est plein, l'eau recouvre les prés et les pompes évacuent l'eau vers la mer. Pourquoi écoute-t-on quelques hurluberlus adeptes de la décroissance et qui empêchent le développement des réserves » interrogea-t-il. La CR rappelle qu'il est primordial de mettre en place un plan de création de réserves d'eau, dimensionnées à l'échelle d'une ou deux exploitations.

Il est ensuite rappelé à Véronique Besse que les stations d'épuration des villes ne sont pas aux normes et qu'il serait temps de se pencher sur le problème. Si les eaux usées des villes étaient correctement traitées et ensuite stockées, l'agriculture française ne manquerait pas d'eau. « La continuité écologique des cours d'eau n'est qu'un prétexte pour évacuer plus rapidement les rejets des villes vers la mer » ajouta David Renoux.



La députée a pris bonne note des différentes remarques de la CR85, à voir maintenant si elle les utilisera à bonne escient.

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