Bienvenue à tous sur le blog de la CR85

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Vous pourrez trouver sur ce blog les informations, formulaires, liens ayant trait à la vie agricole vendéenne et française.

vendredi 29 décembre 2017

DECLARATION AIDES ANIMALES 2018

Résultat de recherche d'images pour "ovin caprin bovin"L’aide aux ovins et aux caprins est reconduite pour la campagne 2018. Les bénéficiaires sont des éleveurs qui détiennent au moins 50 brebis et/ou 25 chèvres éligibles durant toute la période du 1er février au 11 mai 2018 inclus. La demande d’aide s’effectue à compter du 1er janvier 2017 et jusqu’au 31 janvier 2018 dernier délai.
Important :L’effectif de brebis/chèvres (adultes) engagé pour bénéficier de l’aide doit être présent sur l’exploitation dès le 1er février 2018 et maintenu jusqu’au 11 mai 2018 (période de détention obligatoire). Il est possible pour maintenir l’effectif engagé, de remplacer une sortie (abattage, vente, mortalité) par une agnelle/chevrette sous conditions (voir la notice sur ce site ou sur télépac).
Attention pour l'aide ovine, les majorations commercialisation (+9€) et nouveaux producteurs (+ 6€) sont supprimées !
L’Aide aux Bovins Allaitants (ABA) et l’Aide aux Bovins Laitiers (ABL) sont reconduites pour la campagne 2018. A compter du 1er janvier 2018 et jusqu’au 15 mai 2018 dernier délai, les aides bovines sont à télé-déclarées sur www.telepac.agriculture.gouv.fr
Important : L’effectif des bovins pris en compte pour le paiement de vos aides est le nombre de bovins allaitants/laitiers présents sur votre cheptel le jour du dépôt de votre demande d’aide. Vous devez maintenir sur l’exploitation, tout au long de la période de détention obligatoire (PDO) d’une durée de 6 mois démarrant le lendemain du dépôt de la demande, l’effectif à hauteur des vaches présentes le jour du dépôt de la demande.

Tout mouvement d’animaux (bovins, caprins et ovins) doit faire l’objet d’une notification par courrier ou message informatique auprès du GDS

jeudi 14 décembre 2017

24 EME CONGRES CR

Pas moins de 500 agriculteurs étaient présents lors du 24e congrès national de la Coordination Rurale qui se tenait le 7 décembre dernier à Mende, en Lozère.
Quatre interventions se sont succédé au cours de la journée. Des présentations en lien avec l’actualité agricole, bien sûr, mais aussi avec les problématiques plus spécifiques au département. Ainsi, sur les 4 intervenants, deux se sont intéressés à la problématique du loup en France et à l’étranger.
Retour sur ces 4 interventions riches en informations.

François Collart Dutilleul : « L’exception agricole pour une sécurité alimentaire »

Ayant dirigé un programme de recherche en droit sur les questions internationales agroalimentaires, François Collart Dutilleul a abordé le thème fondateur de la Coordination Rurale : l’exception agriculturelle !
S’appuyant sur les travaux de Jacques Laigneau (membre fondateur de la CR) réalisés en 1993, il a souhaité élargir l’approche en parlant d’une exception agricole et alimentaire !
L’alimentation, contrairement au logement, à la santé et à l’éducation, est un besoin fondamental qui peut être délocalisé. Mais l’agriculture détenant les principales clés du développement, il est urgent de repenser les schémas actuels.
Sur le modèle de l’exception culturelle, et avec l’exemple de la Charte de La Havane il a argumenté pour la défense d’une exception agricole et alimentaire multiforme.
En concevant une Politique agricole commune protectrice, il a indiqué les différentes déclinaisons :
– propriété intellectuelle (semences, vivant commun)
– règles de concurrence (affaire des endives, par exemple)
– accès à la terre (droit foncier, contrats spéciaux)
– commerce international (limites au libre-échange)
– investissements étrangers (accaparement des terres)
– marchés financiers (freiner la spéculation)
– etc.
François Collart Dutilleul a interpellé les congressistes en indiquant qu’il fallait en premier lieu se souvenir que cela avait été possible : « pourquoi ne pas appliquer à l’agriculture ce qui a été fait pour la culture avec l’exception culturelle ? ».

Éric COUDURIER : « Gestion comparée du Loup en Italie, en Espagne et en France »

Médialoup est un projet de médiation et de communication sur le loup. L’intervenant a présenté ce dossier qu’il a piloté et qui lui a permis de réaliser plusieurs ateliers en Italie, en Suède et en Espagne afin de mieux appréhender la problématique et la gestion du loup dans ces pays.
Contrairement à ce qui peut être annoncé dans le plan national Loup auquel il participe aux côtés de la CR, la présence du loup dans les pays voisins n’est pas un long fleuve tranquille. L’Italie, comme l’Espagne, a essuyé des refus de la commission européenne pour modifier le statut des prédateurs.
En Italie, le programme Life ibriwolf en Toscane (2015) a démontré que le taux d’hybridation était beaucoup plus important que celui estimé. Près de 30 % des loups d’Italie seraient en fait des hybrides ou des chiens errants. Si les bergers savent se protéger du loup dans les Abruzzes, la cohabitation est plus difficile dans les autres régions.
Dans la région espagnole de Castille et Léone, le loup est un atout car il procure une rente cynégétique. Il existe une taxe de quelques dizaines d’euros pour les chasseurs locaux en battue et plus de 12 000 € pour des chasseurs étrangers qui viennent réaliser des chasses à l’affût pour le trophée. L’argent est réinvesti dans les communes rurales. « La chasse au loup rapporte environ 690 000 € de recette par an. »

Patrice MARIE : « Un berger face aux prédateurs »

À l’inverse, l’intervenant suivant, Patrice Marie, a énuméré les différents postes de dépense pour la gestion de loup en France et estime son coût à 300 000 € par an et par loup !!
Patrice Marie est un berger, il se sert de l’humour pour accrocher son auditoire et au fur et à mesure il nous a fait rentrer dans la réalité sombre du monde de l’élevage et du pastoralisme, en évoquant notamment le préjudice moral sur la vie des éleveurs et des bergers. Il a rappelé que la cohabitation est impossible et rejoint les propositions de la Coordination Rurale notamment sur la révision de la convention de Berne.

Frédéric COURLEUX : « PAC 2020 : atouts et limites des outils de gestion des risques – Assurances – Marchés à terme – Fonds mutuels »

Le dernier intervenant de la journée, Frédéric Courleux, a présenté l’intérêt et les limites des outils privés de gestion des risques (assurances, marchés à terme, fonds mutuels). Pour lui, la combinaison d’outils est préférable à l’« outil miracle ». Avec humour il a démontré que le risque des prix agricoles est un risque de nature systémique (qui touche tous les acteurs en même temps) comme si toutes les voitures étaient accidentées en même temps. On comprend bien que cela peut être catastrophique (les effets peuvent être insupportables pour les acteurs économiques). Ce risque n’est donc que partiellement assurable. Pour Frédéric Courleux, il est préférable de combiner les protections : privées, publiques et collectives.
L’intervenant a également démontré que les outils privés de gestion des risques ne peuvent pas remplacer les outils de régulation des marchés, ils ne peuvent intervenir qu’en complément. Ils n’existent que pour certaines productions et sont inefficaces en cas de succession de mauvaises années. De plus, c’est un moyen de délégitimer l’intervention publique.
Frédéric Courleux a également présenté les politiques interventionnistes des États-Unis de la Russie et de la Chine où le prix minimum du blé a été progressivement réévalué à 360$/tonne, soit 3 fois le prix français ! Mais que fait l’UE ?


Comme à l’accoutumée, le congrès s’est achevé par les discours de la secrétaire générale de la CR, Véronique Le Floc’h, et du président national, Bernard Lannes. Après avoir dressé un bilan des événements de l’année, ils ont tous deux appelé les agriculteurs présents à poursuivre le combat et à rester unis dans l’adversité rappelant que l’union fait la force !

lundi 11 décembre 2017

GLYPHOSATE

La vérité sur les contaminations de glyphosate : consommateurs trompés, agriculteurs brimés et un gouvernement piégé par la malhonnêteté des associations écologistes !


La Coordination Rurale (CR) et l’Organisation des producteurs de grains (OPG) ont vérifié l’origine des contaminations alimentaires par le glyphosate. Résultat : le glyphosate contenu dans nos aliments ne vient pas des produits français mais des importations !


Action #balancetonport : analyse des échantillons prélevés

Lors de leur action menée le 21 novembre sur les ports de Lorient et St Nazaire, les agriculteurs de la CR et de l’OPG ont prélevé et fait analyser 2 échantillons de tourteau de soja importé. Sans surprise, l’analyse a détecté la présence d’OGM mais surtout de résidus significatifs de glyphosate.

En parallèle, la CR et l’OPG ont fait analyser 16 échantillons de grains de différentes cultures (blé tendre, quinoa, lentille, soja, avoine…) provenant d’agriculteurs français. Résultat : aucun échantillon ne contient le moindre résidu de glyphosate, et ce alors que ces agriculteurs utilisent ce désherbant sur leur ferme.


Des conditions d’utilisation très différentes !

En Europe, le glyphosate est utilisé majoritairement entre 2 cultures pour détruire des mauvaises herbes. Son utilisation « en végétation » qui favoriserait les résidus dans les graines se pratique dans certains pays d’Europe du Nord ou de l’Est mais très rarement en France.

Sur le continent américain, le glyphosate est systématiquement pulvérisé en végétation à deux ou trois reprises sur les cultures génétiquement modifiées qui lui sont résistantes. Il est aussi très utilisé comme dessiccant sur les cultures de légumes secs, 2 semaines avant leur récolte. Ces techniques expliquant la présence de résidus sur des marchandises importées !


La désinformation au cœur du débat

Malgré nos demandes, Génération futures n’a jamais répondu sur l’origine des produits qu’elle a analysés et dans lesquels elle a déclaré avoir trouvé des résidus de glyphosate. La connaît-elle elle-même ? Nous pouvons émettre l’hypothèse selon laquelle les céréales pour petit-déjeuner sont des flocons d’avoine ayant reçu du glyphosate juste avant récolte provenant probablement du Canada, premier producteur mondial. Idem concernant les légumes secs : ils sont très peu produits en Europe et les importations du continent américain dominent notre marché.


Si le glyphosate est interdit dans l’UE, sans que celle-ci exige que les importations soient d’une qualité au moins équivalente à la nôtre, alors non seulement le consommateur ingérera toujours autant de glyphosate mais les agriculteurs européens seront victimes d’une nouvelle distorsion de concurrence.

mercredi 22 novembre 2017

ACTION #BALANCETONPORT

La Coordination Rurale s'est mobilisé hier pour dénoncer les importations massives qui ruinent les agriculteurs européens et sont en totale contradiction avec les règles qui leur sont imposées !
Deux ports (Lorient et St Saint-Nazaire), un message : « STOP aux importations de soja OGM qui nous font crever ! ».
Avec plus de 250 agriculteurs, l'action #balancetonport a été un succès! 
Après un prélèvement réussi le matin au port de Lorient, un comité d'accueil composé des dockers bloquait l'accès au port de St Nazaire. Après discussions, Bernard Lannes et Véronique Le Floch ont pu entrer mais aucun prélèvement n'a été réalisé cette fois. Les résultats des analyses seront connus dans une dizaine de jours.
Merci aux 25 vendéens pour leur mobilisation.
Voici l'action en image ainsi que le débriefing complet







Venus de Bretagne, Pays de la Loire, Centre, Nouvelle Aquitaine, Hauts-de-France, Grand Est même… vous étiez nombreux à avoir fait le déplacement, mardi 21 novembre, pour défendre votre profession. Dans notre viseur cette fois-ci : les importations massives de soja OGM qui, en plus de ruiner les agriculteurs européens, sont en totale contradiction avec les règles qui nous sont imposées (la culture OGM étant interdite en France). Pourtant, la Commission européenne ferme les yeux sur ces importations et n’a jusqu’à maintenant jamais osé prendre de décision ferme et proposer une alternative sérieuse…

ESCALE n°1 au port de Lorient

Dès 7h30, près de 300 agriculteurs faisaient de pied de grue devant les grilles du port du Lorient. Visiblement au courant de notre action, le port avait pris ses dispositions pour verrouiller les différentes entrées. Après avoir négocié et essuyé plusieurs refus pour y pénétrer pacifiquement, nous avons finalement décidé de forcer le passage.
Une fois à l’intérieur, nouveau barrage : impossible de procéder à un prélèvement ! Loin d’être découragés par plusieurs heures de négociation infructueuses, les agriculteurs ont encore forcé les choses en procédant sous contrôle d’huissier à un prélèvement de soja. Alors que la Coordination Rurale met un point d’honneur à mener des actions pacifiques, elle n’a pas eu le choix cette fois-ci que de hausser le ton comme l’explique Bernard Lannes, président national de la CR : « nous sommes des agriculteurs responsables, nous ne sommes pas venus ici pour voler du soja ! Nous avons essayé de faire les choses dans les règles en expliquant nos motivations à la direction du port, mais sans résultat. Il était hors de question de repartir les mains dans les poches ! Nous voulons dénoncer ces importations massives qui ne respectent pas nos propres règles de production et qui nous font crever ! ».

ESCALE n°2 à Montoir (St Nazaire)

L’action s’est poursuivie en début d’après-midi au port de Montoir (Loire-Atlantique) où, là encore, nous étions attendus : une centaine de dockers étaient présents pour nous bloquer l’accès au port et seule une petite délégation a pu pénétrer dans l’enceinte pour récupérer des bordereaux de livraison attestant que la marchandise était bien du soja OGM.
A tour de rôle, des responsables de la CR ont pris la parole pour appeler à « interpeller une nouvelle fois les politiques sur ces aberrations qui détruisent notre agriculture » (Bernard Lannes) et à « exiger une exception agriculturelle pour protéger ce secteur économique clé » (Catherine Laillé).

STOP au soja OGM !

Grâce aux analyses qui seront menées sur les prélèvements de soja effectués, la Coordination Rurale entend prouver qu’il s’agit de soja OGM… mais pas seulement : « nous voulons montrer la vérité sur ce que les consommateurs retrouvent dans leurs assiettes », explique Bernard Lannes. « En France, nous ne traitons pas les cultures au glyphosate, nous traitons seulement les mauvaises herbes », ce qui n’est pas le cas du Brésil, d’où provient une partie du soja importé comme l’explique Nicolas Jaquet, président de l’OPG : « alors que l’on projette d’interdire aux agriculteurs européens l’utilisation du glyphosate entre 2 cultures, donc sans risque de résidu dans les récoltes, le soja importé est pulvérisé 2 à 3 fois en végétation avec du Roundup (nom commercial), car les variétés OGM sont résistantes à cet herbicide ». Et si cela expliquait l’origine des résidus décelés sur des graines ingérées chez nous… ?!
Le 27 novembre prochain, l’Union européenne doit se prononcer sur l’avenir de cet herbicide.
Dans l’hypothèse où il serait interdit en Europe, la Coordination Rurale se battra pour que toutes les importations de soja, maïs, colza et coton OGM (utilisé pour produire des gazes stériles, des tampons hygiéniques…) soient interdites et pour qu’une alternative aussi efficace et peu coûteuse soit proposée aux agriculteurs ! Hors de question d’accepter une nouvelle distorsion de concurrence ; hors de question de devenir une nouvelle fois la vache à lait des industriels !




Les vendéens

RENCONTRE DEPUTES

Le lundi 20 novembre dernier, la CR85 a rencontré les députés Stéphane Buchou et Martine Leguille- Balloy de La République En Marche. La délégation de la CR85 composée de Daniel Pavageau, Guy Marie CLERGEAU, Alexandre Brianceau et Valérie Vrignaud a évoqué les sujets d'actualité comme les États Généraux de l'alimentation.
Après une brève présentation de la CR, Stéphane Buchou précisa qu'au sein de LREM chaque député suit les thèmes qu'il maîtrise. Pour la Vendée c'est la députée Martine Leguille-Balloy qui est en charge de l'agriculture.
Dans le cadre des EGA, elle s'attaque à la contractualisation. Pour elle la contractualisation dans son état actuel ne permet pas aux agriculteurs une juste rémunération. Il y a beaucoup trop d'échelons entre les producteurs et le consommateurs qui se répartissent généreusement les marges. Il faut donc s'assurer que l'augmentation de prix atterrisse bien dans les poches des agriculteurs.
Pour atténuer les peurs des consommateurs, il faut du relationnel et expliquer se que l'ont fait. Pour Mme Leguille Balloy « quand on connait les gens on est rassuré ». Pour autant tout le monde ne peut ou ne veut pas faire de la vente directe. Il faut donc se réapproprier les outils de productions, notamment les coopératives. Elle est tout à fait d'accord sur le fait que les coopératives sont mal gérées et qu'il y a une opacité sur qui les dirigent réellement. Daniel Pavageau dénonce d'ailleurs les agios exorbitants appliqués par les coopératives, qui peuvent atteindre les 12% !
Pour finir, les députés nous conseillent de mettre en ligne une pétition pour demander une contractualisation équitable.


La répartitions des marges pour une juste rémunération du travail des agriculteurs semble au cœur des dossiers que nos députés souhaitent défendre. La CR85 en prend acte  et suivra le dossier.


vendredi 17 novembre 2017

PRAIRIES PERMANENTES

Résultat de recherche d'images pour "prairie"Les ratios prairie permanentes ont été calculés pour toutes les régions pour la campagne 2017.
Les Pays de Loire comme les années passées ne dépasse pas les seuils d'alertes comme la majorité des autres régions. Seul deux régions, les Hauts de France et la Normandie se retrouvent en régime d'autorisation car trop de prairies ont été labourées. Le ratio de référence est calculé à partir des données de l'année 2012. Si le ratio calculé pour l'année N se dégrade de plus de 2.5%, il faudra une autorisation pour retourner une prairie permanente. Si la diminution est supérieure à 5% aucune conversion de prairies permanentes ne sera autorisée et les prairies détruites depuis deux ans devront être resemées. Pour les Pays de Loire veillons à ce qu'il n'y ai pas de soucis en retournant les prairies avec parcimonie.

lundi 23 octobre 2017

SOIREE

Pour se retrouver, discuter et bien évidemment danser, la CR85 organise sa première soirée conviviale !
Ça n'arrêtera pas la crise mais pour une soirée mettons de côté tous les soucis.
Alors vous y serez?


jeudi 19 octobre 2017

PAIEMENT PAC/MAE

Depuis le lundi 16 octobre le versement des ATR pour les aides du 1er pilier (DPB et primes animales) est en cours. Ainsi 90% des montants touchés en 2016 doivent être arrivé sur les comptes des exploitants si la demande d'ATR avait été effectuée avant le 20 septembre 2017.

Résultat de recherche d'images pour "pac agriculture"Toutefois, il se peut que les sommes reçues soient moins importantes. En effet, les banques peuvent avoir prélevé automatiquement le montant nécessaire au remboursement de CT PAC ou alors l'ASP peut aussi avoir régularisé les trop perçus des années antérieures.
Les compte rendus de paiements seront disponibles sur télépac à partir de la semaine prochaine.

Au niveau des MAE, la DDTM est en cours de paiement des MAEt 2015. Courant novembre devrait débuter les paiement MAEC 2015.

COMITÉ DÉPARTEMENTAL D'EXPERTISE

La semaine dernière, le Comité Départemental d'Expertise (CDE) se réunit pour la première fois depuis la modification de sa constitution en application des nouvelles instructions du printemps dernier.
Au niveau des pertes apicoles du printemps 2016, seulement 6 exploitants sur les 32 apiculteurs professionnels du département ont sollicité une indemnisation, et seuls trois sont éligibles en raison de l’absence d’attestation d’assurance agricole éligible.

Suite à la mission d'enquête réalisée le 16 juin 2017, le CDE ne donne pas suite car il s'avère qu'il n'y a pas de pertes de fond pour la viticulture et l'arboriculture. Au niveau des pertes de récoltes, il est très peu probable qu'un dossier soit réalisé. Toutefois, la récolte n’étant pas encore totalement réalisée en arboriculture, la DDTM reste à l’écoute si un secteur du département avait finalement des pertes supérieures au seuil de déclenchement

Résultat de recherche d'images pour "sécheresse prairie"En se qui concerne la sécheresse de cette année 2017, la DDTM sollicitée par tous les syndicats, est en attente des données météo et de la fin de la période de production de fourrage (derniers pâturages) pour délimiter les zones les plus touchées et organiser dans la foulée une mission d'enquête.

lundi 16 octobre 2017

INDICE FERMAGES 2017

Pour la deuxième année consécutive, l’indice national des fermages est en baisse. Il s’établit à 106,28, soit une baisse de 3,02 % par rapport à 2016. Une évolution annoncée  par un arrêté publié au Journal officiel le 22 juillet 2017.

Résultat de recherche d'images pour "fermage"Pour la période de 2017 à 2018, l’actualisation du montant des fermages devra donc se faire selon cette formule légale : loyer par hectare en 2016 x 106,28/109,59.

Cette baisse tient au mode de calcul de l’indice, composé de la manière suivante :

- à hauteur de 60 % de l’évolution du revenu brut d’entreprise agricole à l’hectare constaté sur le plan national au cours des cinq années précédentes. Soit pour 2017 : 106,02, (indice de base : 100 en 2009), contre 111,81 en 2016.

 - à hauteur de 40 % de l’évolution du niveau général des prix de l’année précédente. Soit un indice du prix intérieur brut pour 2017 de 106,67, contre 106,26 en 2016 (indice de base : 100 en 2009).

vendredi 13 octobre 2017

BILLET D'HUMEUR DE DANIEL PAVAGEAU

POURTANT QUE LA CAMPAGNE EST BELLE !

Voici un siècle 90 % de la population active était paysanne. Aujourd'hui moins de 1 % en Europe
l'est encore avec une moyenne d'âge de plus de 50 ans dont plus de la moitié arrive à la retraite.
Les agriculteurs disposent des revenus les plus faibles de la société avec en moyenne 10 000 €/an,
soit la moitié du budget des primes, à mettre en comparaison avec les salaires délirants des joueurs
Résultat de recherche d'images pour "campagne"de football. Plus de la moitié des agriculteurs a disposé d'un revenu inférieur à 350 €/mois en 2016,
et les retraités touchent en moyenne 800 €/Mois.

Par la réforme de la PAC 1992 l'Europe a mis en place un système diabolique de primes et
subventions soutenu par la FNSEA (10ème Plan), un système qui aliène les agriculteurs à
l'administration mais aussi qui déstabilise en permanence les marchés en tirant les prix vers le bas et
en mettant systématiquement les régions, les pays et continents en concurrence.

Ce choix de politique agricole a pris les paysans à la gorge, contraints qu'ils ont été et sont d'investir
pour faire fonctionner le système :les banques, les coopératives, la MSA, etc... Ils sont entrés dans
un cercle vicieux de devoir toujours produire plus pour honorer leurs engagements, ils sont devenus
les esclaves économiques de notre temps.

Ce système du produire toujours plus a poussé l'opinion publique à les montrer du doigt comme des
pollueurs, cette opinion publique influencée par des citadins dont les aïeux ont quitté la terre, cette
nature qu'ils aiment tant pour leurs loisirs mais qu'ils sont incapables d'entretenir.
Malgré tout ils donnent des ordres, ils veulent manger bio, ils imposent leur vision de la nourriture
sans viande, et même la façon dont les agriculteurs doivent travailler.

 Plus d'antibiotiques : résultat ; la VHD pour les lapins, la grippe aviaire pour la volaille, et
des éleveurs abandonnés à leur triste sort.
 Plus de glyphosate : c'est pourtant un moyen de développer le non labour et ainsi la
limitation des gaz à effet de serre tout en augmentant la matière organique dans les sols.
 Plus de néonicotinoïdes pour ne pas perturber les abeilles mais un remplacement par des
insecticides de contact 10 fois plus nocif.
 Plus de réserves d'eau : nos aieux ont pourtant créé les étangs en Sologne, canalisé de
nombreux territoires à l'exemple de la Venise verte et du marais poitevin, ils ont aménagé
des digues sur les rivières, tout cela pour permettre de mieux produire et ainsi de nourrir la
population.

Aussi une question se pose Une réserve d'eau : n'est-ce pas écologique ?
Au regard du traitement qui leur est fait, de la désinformation sur leur métier et de leurs pratiques la
part belle est laissée à une minorité qui abuse des réseaux sociaux pour les dénigrer, je veux parler
des associations type L 214 et 269 life. Les paysans sont les responsables de tous les maux.
Mais là ça suffit, les agriculteurs dont je fais partie n'en peuvent plus, on est lassé. C'est pourquoi je
demande qu'on nous laisse travailler, qu'on arrête de nous bâillonner par des primes et subventions.
Nous voulons que nos produits soient payés à leur juste valeur.

Attention, si cela continue on risque de ne plus nourrir nos concitoyens, est-ce bien cela qu'ils
veulent ? Depuis sa création la Coordination Rurale a toujours défendu les prix et non les primes,
c'est sa raison d'être pour que chacun, que chaque pays conserve son autonomie alimentaire. Nous
sommes à l'opposé de certains paysans idéologues et associés à des partis politiques qui sont de
doux rêveurs, mais nous sommes aussi à l'opposé de l'export à tout prix prôné par d'autres.
Restons les pieds sur terre et regardons la réalité de toutes ces petites gens qui crèvent sous les
dettes et qui ne peuvent même plus compter sur une valeur du capital qu'ils ont pourtant engendré.
Je tire véritablement la sonnette d'alarme car nous sommes à la veille d'une déroute, d'une faillite de
nos agriculteurs et immanquablement de notre agriculture.

Avant qu'il ne soit trop tard réveillons-nous, réveillez-vous pour changer cette politique agricole qui
nous anéantit. J'appelle tous les agriculteurs, tous les ruraux à défendre notre métier, à défendre des
prix rémunérateurs pour que demain nous puissions vivre de notre métier, c'est dans cette intention
que la Coordination Rurale est née voici maintenant 25 ans.

Et j'en terminerai par ce titre d'une chanson célèbre dont j'ai changé un seul mot :
Pourtant, que la campagne est belle !

Daniel PAVAGEAU
Président de la CR Vendée

lundi 2 octobre 2017

PAC

A ce jour, 81% des demandeurs d'aides PAC ont déposé une demande d'ATR 2017 (Aide à la trésorerie). La DDTM a envoyé un sms aux sociétés qui auraient un montant d'aides importants à toucher et qui n'auraient toujours pas fait la demande via télépac. Pour rappel celle-ci est à faire avant le 15 octobre 2017.

Résultat de recherche d'images pour "PAC 2017"Ce 2 octobre 2017, l'ASP vient de procéder au paiement du remboursement de la discipline financière 2015 à hauteur de 1.35% des aides surfaces et animales.

MAE

Résultat de recherche d'images pour "mesure agro environnementale"Depuis environ 15 jours une majorité des MAEt pour l'année 2015 sont instruites et mises en paiement sans pour autant que l'ASP est réalisée le versement sur tous les comptes.

Au niveau des MAEC 2015, la DDTM envoie depuis plus d'une semaine des courriers demandant aux exploitants de se conformer aux plafonds fixés en retirant des surfaces souscrites lors de leur déclaration PAC 2015. Par exemple, les exploitants dépassant les  15 000 €/an en conversion bio, 20 000 €/an en marais Breton et Poitevin doivent faire les modifications rapidement pour que l'instruction puisse se poursuivre.

Selon les dernières informations, les paiements pour les MAEC 2015 pourraient débuter le 3 novembre pour les dossiers les plus simples à instruire. Ensuite des vagues de paiement interviendront tous les 15 jours.

LA CR A L’ASSEMBLÉE NATIONALE

Travail à perteAgriculture : 577 baguettes attendent les députés devant l’Assemblée nationale !


La Coordination Rurale (CR), 2e syndicat agricole en France, organise une action symbolique à proximité de l’Assemblée nationale afin d’interpeller les députés sur le travail à perte : une réalité du monde agricole qui doit être au cœur des discussions des États généraux de l’alimentation.

MERCREDI 4 OCTOBRE
de 11h00 à 14h00
Place Édouard Herriot (75007)

Une délégation de la CR prendra place avec une baguette gonflable de 4 mètres, 577 vraies baguettes de pain – une pour chaque député – et un message très simple sur les sachets : « Vous la payez 1 €, on nous paie 0,03 € ».

Le pain, ce produit de base qui est un symbole fort de notre gastronomie et de l’identité de notre pays, parle à tout le monde. Chacun connaît le prix de sa baguette mais les députés, et plus largement les consommateurs, savent-ils que l’agriculteur – qui fournit pourtant la matière première – n’arrive pas à se rémunérer ?

À travers cet exemple, la Coordination Rurale souhaite rappeler qu’aujourd’hui toutes les productions sont concernées. Les agriculteurs travaillent dur mais la rémunération qu’ils reçoivent ne leur permet pas de couvrir leurs coûts de production.

Nous ne pouvons accepter de travailler à perte plus longtemps, d’ailleurs, qui accepterait cela ? Les agriculteurs veulent des prix rémunérateurs, pas des primes qui les maintiennent sous perfusion, et c’est ce qu’ils expliqueront aux députés invités à venir récupérer leur baguette.

jeudi 7 septembre 2017

EGA

Résultat de recherche d'images pour "etat généraux de l'alimentation"Objet : Faire entendre la voix des agriculteurs aux États généraux de l’alimentation

Madame, Monsieur,
Cher(e) collègue, Cher(e) ami(e),

Comme vous le savez, les réunions des États généraux de l’alimentation (EGA) ont démarré. Les représentants de la Coordination Rurale sont à l’œuvre pour défendre les agriculteurs, leurs revenus, leurs droits et leur image !

Alors que la FNSEA consensuelle se dit très satisfaite des premières réunions, la CR est particulièrement inquiète de la tournure des débats ! Sans surprise, l’export, la compétitivité et la contractualisation sont les solutions actuellement les plus proposées. La CR se bat pour faire entrer dans les débats : les prix rémunérateurs, l’exception agriculturelle, la reconquête du marché intérieur, le rééquilibrage et la régulation de la production, l’étiquetage, la traçabilité intégrale de tous les ingrédients entrant dans la composition des produits transformés...

Vous avez la possibilité de faire entendre votre voix dans ces EGA ! Les organisateurs ont prévu un site dédié pour que tous les citoyens puissent donner leur avis. Créer un compte pour pouvoir participer prend une minute. Actuellement, les agriculteurs sont loin d’être majoritaires. Aussi est-il de votre devoir de prendre part à ces débats !

Retrouvez toutes les contributions de la CR sur la plate-forme EGAlim. Nous vous invitons à voter pour nos propositions et à les commenter afin qu’elles puissent apparaître en tête et, nous l’espérons, être retenues : site des EGA https://www.egalimentation.gouv.fr/profile/coordinationrurale

Par ailleurs, vous pouvez retrouver tous nos articles et comptes rendus mis à jour quotidiennement sur le site de la CR http://www.coordinationrurale.fr/ega-cr-portera-combat-prix-remunerateurs/

Espérant que ces États généraux de l’alimentation puissent également être ceux de l’agriculture, nous vous prions de recevoir, Madame, Monsieur, cher(e) collègue, cher(e) ami(e), l’assurance de mes sentiments les meilleurs.

Bernard LANNES                                          Daniel PAVAGEAU
Président  CR                                                     Président CR85

mercredi 6 septembre 2017

LUTTE COLLECTIVE CONTRE LES NUISIBLES

La Fédération vendéenne des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGdon de Vendée) propose, avec l’appui des communes, de lutter collectivement contre les rats (rats gris, rats noirs), les souris et les taupes.

Résultat de recherche d'images pour "rat"Pour lutter efficacement contre ces animaux déprédateurs, un produit homologué sera rétrocédé en mairie. La FDGdon de Vendée propose aussi, pour les personnes qui le souhaitent, du matériel de piégeage pour la lutte contre les taupes. Celui-ci se compose de pièges-pinces et d'une clé indispensable pour tendre les pièges.

ATTENTION : les produits seront délivrés courant octobre après commande et règlement déposés en mairie du 4 au 16 septembre 2017. Toutes les communes de Vendée ne participant pas à la campagne, renseignez-vous auprès de votre mairie ou de la FDGdon de Vendée au 02 51 47 70 61.

lundi 4 septembre 2017

ATR 2017

Comme depuis 2 ans, un dispositif d'apport de trésorerie remboursable (ATR) est mis en place pour les exploitants ayant demandé pour 2017 certaines aides PAC ;

Résultat de recherche d'images pour "telepac"- Pour les exploitations n'ayant pas changé de numéro PACAGE, il représentera 90% des aides découplées, aides couplées bovines ABA-ABL, ICHN, et 80% des MAEC et AB des montants 2016 attendus, avec prise en compte de la transparence GAEC.

- Pour les nouvelles exploitations (pas d'aide PAC en 2016), l'ATR sera forfaitaire (à l'hectare, plafonné le cas échéant ou à l'unité selon l'aide).

- En cas de subrogation (changement au sein de la société avec continuité de contrôle, ayant entrainé un changement de numéro PACAGE entre 2016 et 2017, tel que fusion, changement de forme juridique ou de dénomination, héritage ou donation), la demande devra préciser le(s) numéro(s) PACAGE de l'exploitation source (2016) pour bénéficier d'un montant ATR correspondant aux aides 2016.

nb: les scissions, cas d'héritage/donation au profit de plusieurs héritiers/donataires, les fusions-absorptions ne sont pas considérés comme une subrogation. Par conséquent  les exploitations résultantes sont considérées comme nouvelles exploitations et bénéficieront d'un ATR forfaitaire.

Pour pouvoir bénéficier d'un paiement des aides PAC 2017 au 16 octobre 2017 il faudra avoir fait sa demande avant le 20 septembre 2017
La demande d'ATR doit être télédéclarée via TéléPAC et reste possible jusqu'au 15 octobre au plus tard, sachant que les premiers paiements débuteront le 16 octobre pour les dossiers instruits par les DDTM avant le 29 septembre inclus ; puis des mises en paiement régulières seront effectuées (toutes 2 semaines en moyenne).

La notice réglementaire concernant l'ATR 2017 ainsi que la notice d'accompagnement de la télédéclaration sont disponibles en ligne sur Telepac dans l'onglet "Formulaires et notices 2017" (bandeau du haut, sans nécessité d'entrer dans un compte personnel).

vendredi 25 août 2017

LA CR85 RENCONTRE LE PREFET

Ce vendredi 25 août, une délégation de sept exploitants de la CR85 menée par son président Daniel PAVAGEAU, a rencontré M. Benoît BROCART nouveau Préfet de Vendée.

Pour entamer cette réunion de prise de contact, les membres de la CR85 ont souhaité faire un tour des productions en crise en insistant sur le fait qu'il faut tout remettre à plat pour pouvoir repartir sur des bases saines où les agriculteurs gagneront leur vie. Les départs en retraite s'accélèrent et le dégoût gagne les éleveurs, poussant certains à arrêter les productions animales. Comment peut-on installer des jeunes dans de telles conditions? Sur quelle prix s'appuyer pour monter son étude d'installation, s'interroge Benjamin BERTRAND de la CR85.

Lors de la discussion, M. le Préfet a demandé ce qu'attend la CR des Etats Généraux de l'Alimentation qui vont débuter prochainement. La première chose souhaitée par la CR85 est d'interdire la vente à perte en agriculture comme dans tout autre profession.
Ensuite, il faut que la traçabilité des produits, nécessaire pour assurer la sécurité alimentaire, serve d’exemple en s’appliquant également aux marges, afin d'établir une meilleure répartition entre les différents maillons de la chaîne. Aujourd’hui, force est de constater que les agriculteurs sont les variables d’ajustement : alors que les intermédiaires font des bénéfices records (camouflés ou non via des SCI), les prix payés aux producteurs, eux, n’évoluent pas. Contrôlons plus les importations pour éviter les distorsions de concurrence sur des produits qui n'ont pas le même cahier des charges.
Mais malheureusement, l'ensemble des représentants de la CR85 pense que ces EGA n'apporteront rien de nouveau mis à part de belles paroles lors de grandes réunions parisiennes.

Un point a été fait aussi au niveau des retards de paiement des MAE. Le Préfet a expliqué qu'il était conscient du problème et que la DDTM avait envoyé plus de 90 attestations aux exploitants ayant le plus d'argent en attentes, afin qu'ils puissent aménager au mieux les CT avec leurs banques. Réponse qui ne résout en rien les difficultés financières de ces exploitants.
Pour l'ATR 2017, l'arbitrage n'ayant pas encore été effectué, M. BURON directeur de la DDTM, ne peut pas préciser le pourcentage d'aide versée vers le 15 octobre.

Au sujet des contrôles, Daniel PAVAGEAU a souhaité que ceux-ci soient moins tatillons et qu'on ne fasse pas passer systématiquement les agriculteurs pour des fraudeurs. Ce à quoi le Préfet a répondu "la confiance n'empêche pas les contrôles" et que "l'Etat n'est pas là pour détruire l'agriculture, mais pour faire appliquer la réglementation".

Ensuite David RENOUX et Patrice BETARD de la CR85, ont demandé que plus de souplesse soit appliquée sur les dossiers d'étude de création de réserve d'irrigation et pour tous les projets d'exploitations concernées par les Installations Classées. De gros efforts ont déjà été faits d'après le Préfet pour que l'instruction des dossiers soit inférieure à un an.

La CR85 a profité de cette entrevue pour demandé qu'une mission d'enquête calamité sécheresse puisse avoir lieu sur les marais Breton et Poitevin. En effet, les récoltes d'herbe ont été très faibles suite à l'hiver peu pluvieux et l'affouragement au champ à commencé très tôt, laissant craindre un manque de fourrage pour la période hivernale.

Le Préfet a aussi été alerté sur les pratiques d'associations véganes qui ne respectent pas le métier d'agriculteur et font de la propagande bien souvent mensongère. Le  Préfet acquiesça sur ce point et précisa qu'il ne laissera pas dire n'importe quoi.

Après plus d'une heure et demi de discussions sans langue de bois, les membres de la CR85 considèrent cette rencontre comme constructive, permettant de porter ses revendications au plus au niveau départemental. A voir sur la durée si le pluralisme syndical sera plus facilement respecté.

SECURITE AU TRAVAIL

Résultat de recherche d'images pour "parc de contention"La MSA organise une journée pour se perfectionner dans la manipulation des bovins le mercredi 6 septembre à Pouzauges. Lors de cette journée de prévention, les thèmes de la contention, de l'écornage et du parage des bovins seront abordés. Les risques encourus lors de tels travaux seront également évoqués. Cette action s'adresse aussi aux salariés d'exploitations et aux jeunes en formation agricole. Les ateliers parage et écornage auront lieu de 10h à 13h et les ateliers contention et prévention des risques de 14h à 16h sur l'exploitation de Jacques Rauturier à la Frelonnière de Pouzauges. La journée est gratuite sur inscription avant le 30 août auprès de Céline Tourancheau agent MSA au 02-51-36-61-76 ou 06-87-60-60-69.

DIRECTIVE NITRATES

Résultat de recherche d'images pour "riviere paturage"La nouvelle était connue depuis 2014 mais son entrée en vigueur commence à partir du vendredi 1er septembre 2017. En effet, selon le programme d’actions « nitrates », à partir du 1er septembre 2017, les animaux sont interdits d’abreuvement direct dans les cours d’eau et sections dits BCAE sauf en cas de présence d’aménagements spécifiques. L'objectif de cette interdiction est de lutter contre la dégradation des berges, du lit et de la qualité de l'eau par le piétinement et les déjections des animaux. La contamination des eaux par la matière organique et autres éléments bactériologiques pourrait conduire à des risques sanitaire pour l'homme et les animaux. Une nouvelle contrainte à la charge des exploitants qui devront clôturer des zones difficiles à entretenir, où petit à petit ronces et ligneux se développeront, permettant à la faune sauvage de s'implanter. A espérer que les sangliers, chevreuils et ragondins respecteront cet arrêté !

GESTION SIE

Résultat de recherche d'images pour "sie 2018"Le parlement européen a adopté le 14 juin dernier le règlement délégué de la commission du 15 février 2017 concernant les modifications relatives au paiement vert, ce paiement vert qui représente une part importante des aides découplées. Les nouvelles règles qui en découlent seront obligatoires pour 2018. Elles concernent essentiellement les SIE (Surface d’Intérêt Ecologique) et notamment l’absence d’utilisation de produits phytosanitaires sur plusieurs SIE : terres en jachères, bandes de terres admissibles bordant des forêts utilisées pour la production, surfaces portant des cultures dérobées ou à couverture végétale, surfaces portant des plantes fixant l’azote. Ces deux derniers points sont particulièrement préoccupants pour de nombreux agriculteurs qui devront soit modifier leurs pratiques, soit constituer leurs SIE avec d’autres éléments. Un ha de féverole ou de luzerne pourra par exemple être remplacé par 0,7 Ha de jachère ou encore par 737 m de fossés ou 700 m de haies.
A noter que les couverts inter cultures devront être détruits mécaniquement et rester en place sur une période d’au moins 8 semaines. Point positif, les mélange de légumineuses prédominantes avec d'autres cultures sont désormais éligibles. Attention donc à ces nouvelles obligations lors des implantations des couverts ou cultures dérobées, ainsi que principales qui seront implantées à l’automne 2018.

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