Bienvenue à tous sur le blog de la CR85

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Vous pourrez trouver sur ce blog les informations, formulaires, liens ayant trait à la vie agricole vendéenne et française.

mardi 22 décembre 2015

AIDES COUPLÉES ANIMALES

A partir du 1er janvier 2016, il sera possible de déposer ses déclarations animales.


Afficher l'image d'origineComme depuis plusieurs années, les aides ovines et caprines sont à demander durant tout le mois de janvier. La période de détention de 100 jours, débute  le 2 février 2016 et se termine le 11 mai 2016 inclus. La sortie d'un animal éligible doit être notifiée dans les 10 jours ouvrés suivant. Le remplacement de l'animal sorti doit être effectué dans les 10 jours calendaires suivant la sortie et la notification de ce remplacement est à faire dans les 10 jours ouvrés suivant. Ces règles au niveau des aides ovines et caprines ne remettent pas en cause les notification de mouvement vis à vis de l'EDE.

Pour les aides bovines (ABA et ABL), la nouveauté est la possibilité de déclarer à partir du 1er janvier 2016. La fin de la période de déclaration étant fixée au 17 mai 2016. Pour les demandeurs en production mixte et en production laitière, la fin des quotas au 01/04/2015 oblige dorénavant à déclarer sa production laitière entre le 01/04/2015 et le 31/03/2016. Ce volume inscrit permettra de déterminer le nombre de vaches mixtes nécessaires à la production laitière et ainsi permettre aux vaches restantes de bénéficier de l'ABA.
L'aide est toujours limitée à 139 vaches par exploitation, sachant que la transparence Gaec s'applique.
En 2016, comme pour l'année 2015, il est peu probable qu'un système de référence soit appliqué. Par conséquent, toute vache présente le jour de la déclaration compterait  pour l'ABA. Une fois la déclaration réalisée, vous avez la possibilité de remplacer des vaches éligibles par des génisses éligibles, sans que le nombre de génisses puisse dépasser 30% de l’effectif primable.
Vous pouvez demander la prise en compte de vos génisses dès le début de la PDO, à hauteur de 20% maximum des vaches présentes, si vous êtes « nouveau producteur » (depuis moins de 3 ans).

Pour l’aide laitière de base hors zone de montagne le nombre de vaches est toujours plafonné à 40.

Pour ces demandes, il convient de rappeler aux structures sociétaires qui ont procédé à des modifications depuis le dossier PAC 2015, notamment toutes les transformations d'EARL en GAEC, qu'ils doivent s'assurer de bien avoir toutes les références pour faire leur demande d'aide dont le n° PACAGE pour chaque associé.

vendredi 18 décembre 2015

PORTE OUVERTE

Le jeudi 17 décembre, la CR85 organisait en partenariat avec la Covia une porte ouverte sur le thème du "manger local".


Après une présentation de l'entreprise et de la marque "Vent d'éleveurs" par Christian Lucas, président de la Covia, une quinzaine d'exploitants ont visité l'abattoir de Challans. Les différentes étapes de transformation des carcasses étaient commentées par Gilles Tatin, directeur de la Covia.


La porte ouverte c'est poursuivie ensuite sur l'exploitation de Jacky et Valérie Vrignaud à St Urbain.


Ce moment convivial a permis de déguster les produits vendus sous la marque "Vent d'éleveurs" (saucisses à l'oignon et bavettes).

lundi 14 décembre 2015

ASSURANCE PRAIRIES

Le Comité national de gestion des risques en agriculture (CNGRA) a fixé, le mercredi 9 décembre, les paramètres du nouveau contrat socle d’assurance pour les prairies 2016.
Afficher l'image d'origineLa nouvelle assurance sera aidée à hauteur de 65 % de la cotisation pour un seuil de déclenchement supérieur à 30 % de pertes de la production fourragère. Une franchise de 25 % sera appliquée, et le capital assuré sera de 900 €/ha aussi bien pour les prairies temporaires que permanentes.

Un barème d’indemnisation a été validé avec un montant assurable par type de prairie. Par exemple, une prairie temporaire ou permanente aurait un capital « subventionnable » de 900 €ha. L’éleveur, qui voudrait assurer un capital supérieur à 900 €/ha, prendrait à sa charge le surcoût de la cotisation. Les prairies artificielles les plus productives auraient un capital « subventionnable » de 1 490 €/ha.

mercredi 9 décembre 2015

PORTE OUVERTE : VENEZ DECOUVRIR LA MARQUE VEND'ELEVEURS

La Coordination Rurale organise le jeudi 17 décembre une Journée d'Information sur l'importance de conserver des outils de proximité pour notamment produire, transformer et vendre au niveau local la viande bovine.

PROGRAMME 


9h30 à 11h00 : Visite de l'abattoir Vendée Loire Viandes à Challans, limitée à une 
                          quinzaine de personnes.

A partir de 11h30 : Porte Ouverte au GAEC VRIGNAUD Jacky et Valérie à St Urbain.
                               

De 12h30 à 14h30 : Dégustation de viande et restauration

Cette opération permettra de mieux comprendre le circuit de la filière bovine et notamment les possibilités de raccourcir ce circuit pour que l'éleveur obtienne une plus-value.

Différents partenaires seront présents notamment de la COVIA, et interviendront pour développer le réseau,

« Manger local, ce n'est pas banal ».


PS : Les éleveurs intéressés doivent rapidement appeler le bureau de la CR85 au 02-51-37-47-41 pour réserver leur place pour la visite de l'abattoir. Les premiers arrivés seront les premiers servis. 


Gaec VRIGNAUD Jacky et Valérie
Le Fief Grolleau
85230 ST URBAIN

RESUME DU CONGRES CR A BEAUNE

Pour son XXIIe Congrès organisé au Palais des Congrès de Beaune (21), la Coordination Rurale a conforté sa position de syndicat d’idées. Elle n’a pas failli à sa tradition et à sa volonté d'ouverture en invitant des intervenants de haut niveau et aux compétences incontestables, n’hésitant pas à bousculer les idées reçues ou les certitudes et amenant les adhérents à la réflexion.
Beaune 2015, résumé d'un congrès réussi
Cyril Hoffmann et Claire Juillet, respectivement président de la CR Côte-d’Or et présidente de la CRUR Bourgogne, ont accueilli les participants par des discours passionnants : le premier faisant le tour des personnalités et des produits réputés de la région quand la seconde rappelait combien l'ouverture et la combativité enrichissent l'engagement syndical. Monsieur Alain Suguenot, député-maire de Beaune, est également allé dans leur sens, non sans une touche de chauvinisme teinté d’humour, pour vanter les mérites de l’agriculture bourguignonne et, plus largement, le rôle de l’agriculture dans le façonnage des paysages et la structuration de l’économie de notre pays.




Samuele Furfari pour nous interroger sur les énergies fossiles

Professeur de géopolitique et conseiller du Directeur général à la Direction générale de l'Énergie de la Commission européenne, Samuele Furfari a produit graphiques, courbes et études pour avancer des positions malheureusement trop peu entendues en cette période de Cop21. Même s'il existe des marges en matière d'efficacité énergétique, le problème n'est pas tant de diminuer la consommation d'énergie au niveau mondial étant donné la croissance de la population mondiale et la carence d'accès à l'électricité de nombreux habitants de la planète, mais bien de réfléchir à rendre l'énergie plus sûre, plus abordable et plus durable.

Il a largement argumenté pour affirmer que, à l'horizon 2035, les énergies fossiles continueront à augmenter en valeur absolue et resteront bien plus abondantes (70 à 80%) que ce que prétendent bon nombre de responsables d’associations et de gouvernements. Un calcul mathématique de bon sens sur des données reconnues, auquel peu se livrent.

Il a par ailleurs rappelé que l'agriculture n'est pas une grande consommatrice d'énergie, et ne peut figurer au banc des accusés.


Perico Légasse pour défendre l’agriculture paysanne

Gastronome et journaliste bien connu, il défend une vision de l’agriculture liée à la culture et à la gastronomie française, bien plus qu’à l’agro-industrie. Pour le plus grand bonheur de l’assistance, il n’a pas mâché ses mots envers les dirigeants de la FNSEA. Et comment le faire à la lecture de leur bilan issu de plus de 60 ans de cogestion, que nous vivons tous et que M. Légasse a brillamment décrit : alors que le paysan est le socle de la France, on veut en faire un ouvrier agricole !

« A la Confédération paysanne, ils sont d’abord de gauche avant d’être paysans. A la FNSEA, ils sont cons avant d’être paysans. Finalement, à la Coordination Rurale, vous êtes les moins pires. », a-t-il affirmé, le sourire aux lèvres. Un propos aussi pertinent que taquin, à tel point que Xavier Beulin a senti la nécessité d’une réaction en tweetant : « Périco Légasse a choisi son camp devant le Congrès de la Coordination Rurale, j'en prends acte.»


Jean-Michel Quatrepoint pour décrypter les luttes économiques

Il n’a pas caché son pessimisme sur le manque d’ambition de la France en appuyant son exposé sur une comparaison des stratégies économiques mises en place par différents empires mondiaux, dont les États-Unis, la Chine et l’Allemagne. Affirmant que cette dernière pilote l'Europe, il a mis en garde contre le Tafta, qui engagera l'UE pour des décennies. Il y voit la nécessité de réorienter les choix de l'Europe vers ses propres intérêts et de ne pas oublier que l'agriculture est une chance.


Réfléchir, dénoncer, proposer



Dans leurs discours de clôture, Catherine Laillé, secrétaire générale, et Bernard Lannes, président national, ont su montrer la philosophie de la CR. Ils ont affiché des réflexions nourries par les expériences de terrain, des propos engagés pour dénoncer les résultats de la cogestion et des propositions ambitieuses et originales pour regarder l’avenir avec optimisme.


L’assistance est partie satisfaite d’avoir partagé un bon moment de convivialité en n’ayant bousculé ses idées reçues que pour mieux nourrir ses réflexions. Vivement le XXIIIe Congrès, à Tours l’année prochaine !

jeudi 3 décembre 2015

CNGRA

La CR quitte la réunion du CNGRALe Comité National de Gestion des Risques en Agriculture (CNGRA) s'est réuni le 25 novembre pour examiner les dossiers de demande de reconnaissance de la sécheresse, restés en suspens pour plusieurs départements.

La Coordination Rurale (CR), conformément à sa position exprimée il y a quelques jours, a voulu marquer son profond mécontentement face à cette injustice que subissent les agriculteurs concernant la ponction de 255 millions d’euros sur le fonds de roulement du Fonds National de Gestion des Risques en Agriculture (FNGRA), prévue dans le projet de loi de finances rectificatif pour 2015.

Avec l'ensemble de la profession agricole, ainsi qu'une partie des assureurs, la CR a ainsi quitté la réunion face à une administration tentant de se justifier sans grand succès.

Plutôt qu’une telle ponction, l’Etat aurait mieux fait d’abonder le FMSE (Fonds de Mutualisation Sanitaire et Environnemental) qui indemnise notamment les pertes liées à la FCO.

Il est inacceptable de détourner ainsi les fonds destinés aux agriculteurs, et ce d'autant plus par temps de crise. Les agriculteurs n'ont pas à compenser la mauvaise gestion des finances publiques. Ils sont déjà largement victimes des choix politiques désastreux en matière agricole et doivent au moins toucher les indemnisations qui leur reviennent de droit. Ce scandale doit cesser ! », martèle Jean-Louis Fenart, représentant de la CR au CNGRA.

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