Bienvenue à tous sur le blog de la CR85

Bienvenue à tous sur le blog de la CR85 !
Vous pourrez trouver sur ce blog les informations, formulaires, liens ayant trait à la vie agricole vendéenne et française.

mardi 27 février 2024

PORTES OUVERTES : TRAITEMENT PHYSIQUE DE l'EAU

Suite aux réunions réalisées il y a un an, venez rencontrer



les exploitants équipés



de la technologie pour vous faire votre propre opinion.

 

 

Amélioration des résultats techniques et économiques à la



clé pour toutes les productions animales et végétales. 


 


Meilleur efficacité des produits phytosanitaires et diminution



des dosages, même en arboriculture, les animaux boivent



plus et valorisent mieux les protéines.


Venez voir comment ces agriculteurs ont amélioré leurs marges par le traitement alternatif de l'eau.

Partagez l'info et réservez votre place au 02 51 37 47 41 avant le 5 mars ! 

lundi 26 février 2024

LA CR RESTE APOLITIQUE !


La Coordination Rurale est heureuse d’accueillir sur son stand pour la 60e édition du Salon International de l’Agriculture l’ensemble des institutions agricoles et des responsables politiques de notre pays et de l’Union européenne.

Cette année est particulière, tant sur le plan économique au regard de la situation financière intenable des agriculteurs, qu’en termes de perspectives à l’approche des élections européennes qui se tiendront en juin prochain. À la Coordination Rurale, la parole est libre et nos échanges sont directs, sans arrière-pensée politique d’aucune sorte. Nous remettons le même document à l’ensemble de nos interlocuteurs ; document qui comporte une synthèse des positions que nous portons et autour desquelles nous souhaitons voir évoluer la politique agricole française et européenne.

Nos statuts sont clairs et ne permettent pas une quelconque collusion politique. Si l’un de nos responsables s’engage en politique, il renonce de fait à son mandat de représentation CR. Alors, à tous ceux qui veulent nous faire la leçon, il s’agirait d’abord de balayer devant leur porte.

Nous sommes un syndicat 100 % agriculteurs pour vivre de notre travail. 100 % agriculteurs, c’est également le gage de la défense des agriculteurs et non de la filière, car nous refusons de vivre des indemnités de représentations professionnelles et politiques.
Oui, les agriculteurs souffrent, ce n’est malheureusement pas une nouveauté. Il s’agit du résultat  d’une cogestion issue d’un mode de représentation d’un autre temps que nous subissons. Il est plus qu’urgent de renverser ce système pour la survie de l’agriculture française.
Les propositions que notre syndicat avance commencent tout juste à être reprises, comme l’exception agriculturelle. La tentative de marginalisation dont nous sommes victimes depuis des années et particulièrement depuis 48h, même au plus haut niveau de l’État, est inacceptable. Au final, il s’agit du seul argument qui reste à nos opposants, voire nos politiques, face à la clairvoyance des revendications que nous portons au nom du terrain dont nous avons le soutien. C’est un mépris complet à l’égard des 400 000 agriculteurs français et de 90 :% des Français qui nous soutiennent.

RÉUNIONS MAE


En 2024, le nouveau dispositif MAEC se poursuit. De nouveaux contrats sont proposés sur plusieurs territoires de Vendée et les contrats engagés en 2019 arrivent à échéance.

Afin d'informer les exploitants engagés et tout exploitant intéressé, la chambre d'agriculture organise les réunions sur :

- le marais du Payré : mardi 5 mars 2024 à 14h à Talmont St Hilaire, Communauté de communes - zone du Patis, 35 impasse Luthier.

- le marais d'Olonnes : jeudi 7 mars 2024 à 10h, à l'Ile d'Olonne - Logis des marais

- le marais de la Vie, du Jaunay et du Gué Gorand : jeudi 14 mars 2024 à 10h à St Révérend - Salle Polyvalente.

Le dispositif 2024-2029, les cahiers des charges, les obligations pour déposer les demandes, pour réaliser les enregistrements et les documents à présenter en cas de contrôle seront présentés.

AG CR85 : LE COMBAT N'EST PAS FINI !

Après, un mois de janvier agité sur le plan syndical, la CR85 tenait son Assemblée Générale le mardi 20 février au restaurant « la Forêt » à Aizenay.

Comme à l'accoutumé, l'AG a débuté par la partie statutaire avec le rapport financier présenté conjointement par Stéphane Charbonneau, trésorier de la CR85 et Pierre Jean Besson, trésorier adjoint. Ensuite, avec une actualité dense l'année passée, ils n'étaient pas trop de deux pour développer le rapport moral et d'activité de l'année 2023. Ainsi, Clément Charrier et Mickaël Jadault, respectivement secrétaire et secrétaire adjoint de la CR85 ont alterné la présentation mois par mois.

Cette année, les administrateurs de la CR85 ont convié Laurent DENISE, chercheur en climatologie indépendant, à intervenir sur « retenir l'eau de l'hiver, pour maintenir en vie l'été ». Il a commencé par expliquer que l'eau est recyclable à 100% mais en France seulement 0,8 % est réutilisé, le reste étant jeté. Pour lui, ne pas stocker l'eau pour l'utiliser quand il y en a besoin est une hérésie. Ainsi, il faut de la verdure pour avoir de l'eau et de l'eau pour avoir du vert. Selon le GIEC, il y a une dégradation de la répartition annuelle de la pluviométrie mais pas moins d'eau. « Une nature sèche c'est une nature « morte » qui chauffe et qui brûle. Les chaumes l'été sont comme des déserts » ajoute-t-il avant de lancer avec humour « si tu plantes des conifères, achète des canadairs ». Laurent Denise explique qu'il faut absolument cultiver l'été car , la terre s'enrichit en produisant et se dégrade en séchant. Sur le papier, il faut donc semer le plutôt possible après la récolte. S'il y avait plus de végétation l'été, il ferait moins chaud. Il poursuit son intervention en expliquant qu'en France, entre 50 et 70% de l'eau est rejeté en mer, prouvant qu'on ne manque pas d'eau mais qu'on en jette beaucoup trop. « La CR a raison de vouloir développer les réserves d'eau » dit-il. Autre problème majeur ; les eaux usées des villes. « Si toutes les communes étaient aux normes, il ne manquerait pas d'eau pour l'agriculture » conclut-il.

La seconde intervention du commissaire de justice, Cédric Vincent, a permis d'aborder la problématique des dégâts de sangliers avec l'utilisation des drones pour déterminer les surfaces endommagées. Ce constat officiel peut permettre d'avoir des arguments auprès de la fédération des chasseurs pour être indemnisé à la hauteur des dégâts.

Ensuite, Clément Charrier est intervenu au nom de FGC (France Grande Culture) pour expliquer comment éviter de payer à votre insu des cotisations aux sections spécialisées de la FNSEA lors de vos ventes de céréales. « Regardez bien vos factures et faite le nécessaire sur le site de FGC pour bloquer ces prélèvements indus » lance-t-il à l'assemblée.

Par la suite, la parole a été donnée aux responsables syndicaux nationaux. Ainsi, Natacha Guillemet, responsable de la section agricultrices a annoncé la tenue de la seconde édition de la marche dans le cadre d'Octobre rose, sur la commune de Ste Cécile.

Stéphane Charbonneau, responsable de la section viande, quant à lui est revenu sur la contractualisation en viande bovine et la MHE.

En parallèle, les participants à l'AG ont été invités à noter sur un papier quel était leur ressenti sur les événements agricoles du début d'année et quelles solutions ou actions souhaitaient-ils qu'on mette en place.

Dans son discours de clôture, le président de la CR85 a assuré, en faisant monter tous les administrateurs de la CR85 à la tribune, que ceux-ci ne lâcheront rien sans avoir obtenu des réponses concrètes de l’État.














JOURNÉE INSTALLATION AU LYCÉE PÉTRÉ

Journée installation au lycée agricole Luçon Pétré pour les terminales et les BTS ACSE 2. Très bonne écoute des jeunes pour les interventions de la Chambre d'agriculture, du CMO et pour le témoignage du jeune agriculteur. Toujours les 3/4 motivés pour s'installer. Encore plus de raison de nous battre pour ce beau métier !

LA CR85 A LA PREFECTURE

La CR85 a rencontré le 6 février le préfet et le directeur de la DDTM, pour faire le point sur la mise en place des mesures annoncées par le gouvernement. La délégation CR85 en a profité pour faire des propositions sur différents sujets comme les prairies permanentes, la tailles des haies, le CSP, l'OFB, les nuisibles et les importations ukrainiennes. Par la suite, un relevé des prix en GMS à été effectué pour voir dans quelques mois comment la loi Egalim évolue. On veut des prix rémunérateurs pour notre métier !!!



mardi 13 février 2024

DEROGATION JACHERE

Dans le journal officiel de l’Union européenne du 13 février 2024, un règlement d’exécution met en œuvre une dérogation à l’obligation d’implanter des jachères pour la campagne de 2024. Pour respecter la BCAE 8 (maintien d’éléments favorables à la biodiversité), un agriculteur devra justifier d’avoir 4 % de ses terres arables en éléments non productifs (encore appelés infrastructures agroécologiques comme les haies, les bosquets, les mares…) ou en jachères, ou par dérogation en cultures dérobées ou fixatrices d’azote. Ces dernières devront être cultivées sans produits phytos. Les États membres utilisent le facteur de pondération de 1 pour les cultures dérobées au lieu de 0.3 prévu initialement.

La Commission européenne a finalement tranché et validé cette dérogation pour la campagne de 2024. Elle est même allée plus loin que la proposition initiale qui prévoyait l’obligation d’atteindre 7 % des terres arables en éléments non productifs, jachères, cultures dérobées ou fixatrices d’azote. 

Le vote des États membres du 9 février, n’avait pas permis de valider la mise en œuvre de cette dérogation. Notamment à cause de l’Allemagne qui avait  décidé de s’abstenir, car n’étant pas favorable à l’abaissement du seuil à 4 %.

Pour le bocage vendéen, cette dérogation n'a pas trop d'importance car la grande majorité des exploitations a suffisamment d'infrastructures agroécologiques (haies...) pour se passer de la jachère.

vendredi 2 février 2024

REMBOURSEMENT TIC 2023

Suite à la conférence de presse du premier Ministre, le 1er février 2024, Bruno Le Maire a a annoncé l’ouverture au 1er février sur le portail Chorus-Pro, du guichet permettant de demander le remboursement de TICPE pour les factures de 2023 et en même temps demander l’avance de 50 %. Le Ministre s’est également engagé à verser l’avance sous dix à quinze jours.

Vous pouvez donc dès à présent faire votre demande.

LA COORDINATION RURALE RESTE SUR SA "FAIM"


Ce mercredi, lors d’un échange franc et cordial, une délégation de la Coordination Rurale s’est entretenue avec le Premier ministre français pour exposer ses revendications. Malheureusement, à l’issue des dernières annonces de ce dernier, le syndicat, par la voix de sa présidente Véronique Le Floc’h, juge que le compte n’y est pas !

C’est pourquoi il invite, ceux entrés en action plus tard, à reprendre des forces pour poursuivre le combat.
Le monde paysan va rester mobilisé dans la perspective du Salon de l’Agriculture et dans la plus grande vigilance vis-à-vis des avancées attendues au niveau national et européen.
Parmi les annonces du Premier ministre, certaines vont néanmoins dans le bon sens.
Dans la mobilisation, la Coordination Rurale a obtenu plusieurs victoires :
• De nombreuses revendications historiques de la CR ont été reprises : la simplification administrative sur les projets d’irrigation, le décret à venir sur les curages ou encore la fin des objectifs de réduction de 50 % de produits phytosanitaires figurant dans le Green Deal. Elle remarque aussi une avancée avec les clauses de sauvegarde pour certains produits importés d’Ukraine, sans toutefois aucune garantie quant à l’entrée de l’Ukraine en Europe.
• L’accord FNSEA-Gouvernement pour la création de l’impôt GNR est abandonné.
• Nous avions dit que nous irions jusqu’à Rungis, symboliquement et dans la dignité, nous l’avons fait.

De nombreux points doivent être satisfaits :
Les demandes d’une année blanche et de mise en place d’un PGE (Prêt Garanti par l’État) pour redonner de la trésorerie aux agriculteurs n’apparaissent pas dans les propositions. Les 2 milliards annoncés, fléchés vers la transmission, ne règlent pas l’attractivité du métier pourtant indispensable pour susciter des vocations. Sans prix rémunérateurs, qui voudra-t-on installer ?
Par ailleurs, les 150 millions d’euros pour l’élevage s’avèrent, pour la CR, dérisoire par rapport au nombre d’élevages même si ces budgets ne s’inscrivent en rien dans son ADN d’indépendance : des prix, pas des primes !
Le syndicat regrette encore qu’Egalim reste la seule solution pour ramener de la valeur dans les fermes. Pour lui, la traçabilité des flux financiers de l’industrie alimentaire, Coop comme privés, notamment à l’international, constituent une condition sine qua non au retour de vrais prix à la production… Le fait que ce ne soit pas le cas, démontre que ce sont eux les protégés !
S’agissant de l’exception agriculturelle, la CR la souhaite au-delà de la France, afin de soustraire les produits agricoles des accords de l’OMC et de ne plus voir d’accord de libre-échange impliquant l’agriculture. La souveraineté alimentaire prendrait alors du sens. Là encore, il s’agit d’un travail à moyen terme qu’elle veut désormais voir entamer !
Une révision immédiate de la PAC, sans attendre 2027, a tout aussi été éludée et ce, malgré les manifestations d’agriculteurs, dénonçant cette PAC intenable, partout en Europe. La CR espère que plusieurs États membres appuieront prochainement sa requête.
Concernant les dispositions fiscales pour les transmissions d’entreprises, la CR doit les étudier. Elle entend les compléter avec ses idées jusque là ignorées, pour aboutir à une vraie loi permettant le renouvellement des générations. Nous verrons si le délai fixé à avril prochain sera tenu !
La CR restera vigilante sur la concrétisation de ces promesses aux niveaux français et européen. Elle a rencontré aujourd’hui des députés de tous bords afin de faire valoir la parole des agriculteurs. Afficher leur soutien ne suffit plus, seuls leurs actes seront reconnus !
La Coordination Rurale est le seul syndicat à défendre véritablement et indépendamment les agriculteurs.

Elle s’est mobilisée avec force partout en France et même jusqu’au sein de Rungis. Pendant plusieurs jours, elle a fait entendre ses idées et ses solutions : celles du bon sens paysan ! Maintenant, elle requiert une réactivité des politiques pour enfin acter des solutions structurelles ! Sinon, la révolte sera terrible la prochaine fois.

Un point essentiel a été acquis par la Coordination Rurale : les Français ont pris conscience de la souffrance du monde agricole. Leur soutien a été déterminant. Le gouvernement doit maintenant agir vite et tenir ses engagements.

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