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jeudi 30 octobre 2014

Confédération Paysanne et FNSEA-JA préfèrent les rangs dispersés

Suite à la proposition de Bernard Lannes, Président de la Coordination Rurale, de rencontrer la FNSEA, les JA et la Confédération paysanne afin de s'unir contre la directive nitrates, Xavier Beulin, Président de la FNSEA a fait savoir qu'il acceptait le principe d'une rencontre mais que la proposition de la CR portant sur une manifestation unitaire le 5 novembre ne serait pas possible. Par le biais d’une lettre ouverte, Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération Paysanne, a quant à lui fait part du désaccord de son syndicat pour une manifestation unitaire.

L'union pour la défense des producteurs n'est visiblement pas prioritaire !

La CR prend acte de ces refus. C'est une occasion ratée dont elle ne portera pas la responsabilité. Etant donné que les adhérents et sympathisants de la CR ne sont pas les bienvenus à la manifestation du 5 novembre, la proposition d'une rencontre avec la FNSEA dès lundi prochain n'est plus opportune aussi rapidement. Bernard Lannes a indiqué sa disponibilité pour une rencontre ultérieure (autour de 18 novembre).

La CR souligne qu'une très grande majorité d'agriculteurs soutient sa démarche pour une remise à plat totale de la directive nitrates. La proposition de la CR sur un mot d'ordre commun et national reste plus que jamais pertinente :
Zones vulnérables = Agriculteurs misérables.
Révision de la directive nitrates = Le bon sens au service de l'économie. Laissez-nous travailler !

La CR n'abandonnera pas ce combat, dut-elle être seule à le mener !

mardi 28 octobre 2014

LA CR APPELLE A L'UNION SYNDICALE

Face à la catastrophe qui se dessine avec l'extension des zones vulnérables qui s'ajoute aux contraintes déjà imposées par la directive nitrates et à la complexification administrative, la Coordination Rurale a décidé de passer au delà des clivages syndicaux et propose une rencontre aux Présidents de la FNSEA, de JA et de la Confédération Paysanne, afin de faire bloc commun.
Elle a, dans cette optique, envoyé le courrier que vous trouverez ci-dessous.


Xavier BEULIN, Président de la FNSEA
Thomas DIEMER, Président de JA
Laurent PINATEL, Porte-parole de la Confédération paysanne

Messieurs, chers collègues,

    Le monde paysan est de plus en plus malmené. Depuis de nombreuses années, chacun d'entre nous, à notre façon, avec nos sensibilités syndicales respectives, tirons la sonnette d'alarme. Nous ne sommes pas adeptes du catastrophisme mais seulement réalistes. Trois données essentielles le prouvent : les installations ne compensent que pour la moitié les arrêts d'activité ; la France a perdu 10 000 producteurs de viande bovine en 10 ans et 45 000 producteurs de lait ; depuis la fin des années 90, le niveau de vie des agriculteurs a complètement décroché par rapport au reste des secteurs productifs.

    Si nous sommes d'accord sur les symptômes, nous ne le sommes pas toujours sur leurs raisons profondes, ni même sur les moyens d'y remédier. Pourtant, nous savons tous aujourd'hui que la situation va encore s'aggraver. Plusieurs éléments liés à la conjoncture vont y contribuer : l'embargo russe, les prémices de la déflation, les conséquences des dégâts sur les cultures avec la multiplication des incidents climatiques, les nouveaux DPB en forte baisse au 1er janvier prochain. A cela s'ajoute la complexité administrative, avec son lot de conséquences tant en matière d'aberrations réglementaires que de sanctions, qui ne fait qu'empirer.

    Comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement a décidé, sans concertation et dans la plus grande précipitation, une extension des zones vulnérables proprement scandaleuse. Pour la Coordination Rurale, il s'agit là de la provocation de trop. Ses conséquences vont être désastreuses. La grande majorité des agriculteurs ne pourra pas investir dans de coûteux aménagements pour se mettre en conformité avec la directive nitrates. Les cessations d'activité vont aller croissantes. Les situations de précarité et de détresse sont déjà palpables. Ces nouvelles mesures sont d'autant plus inacceptables que, nous le savons les uns et les autres, l'extension des zones vulnérables n'est basée sur aucune justification scientifique ou écologique avérée.

    Mandaté par le Comité directeur de la Coordination Rurale, je viens donc vers vous afin de vous proposer d'agir ensemble pour faire de ce combat contre l'extension des zones vulnérables et pour une remise à plat totale de la directive nitrate, le combat de tous les agriculteurs de France. L'unité syndicale sur cette question vitale serait un signe extrêmement fort que les pouvoirs publics ne pourraient ignorer, notamment pour appuyer une démarche franco-allemande auprès de Bruxelles.

    Je vous propose de nous rencontrer dès cette semaine afin d'évoquer ensemble la possibilité d'organiser conjointement des rassemblements unitaires, preuves de l'extrême gravité de la situation. Ils pourraient avoir lieu le 5 novembre prochain, date à laquelle la FNSEA appelle déjà ses adhérents à manifester. Notre mot d'ordre national commun pourrait être simple et explicite : Zones vulnérables = Agriculteurs misérables. Révision de la directive nitrates = Le bon sens au service de l'économie. Laissez-nous travailler !

    Nous vivons un temps difficile où nos collègues paysans attendent un mouvement d'unité syndicale pour obtenir les mesures dont ils ont tous besoin.
 
    Veuillez recevoir, Messieurs, chers collègues, mes salutations les meilleures.

Bernard LANNES
Président de la Coordination Rurale

lundi 27 octobre 2014

CAPACITÉS DE STOCKAGE NON JA

Les éleveurs ayant au moins un bâtiment d’élevage en zone vulnérable et qui ne disposent pas de capacités de stockage suffisantes pour respecter les nouveaux textes d'application de la directive nitrates doivent se mettre en conformité d’ici le 1er octobre 2016 au plus tard.

Pour bénéficier de ce délai, les exploitants concernés doivent impérativement retourner par courriel à la DDTM à l'adresse suivante : daniel.guilbaud@vendee.gouv.fr la déclaration d’engagement dans un projet d’accroissement des capacités de stockage ci-dessous, remplie, datée et signée.
FORMULAIRE

Par sécurité juridique, et dès lors qu'une insuffisance a été diagnostiquée, il est conseillé de se déclarer dans les meilleurs délais. Notamment pour les éleveurs de volailles dépourvus des
installations nécessaires au stockage réglementaire minimal de deux mois précédant le transfert de leur fumier au champ.

Cette démarche leur permettra également, le cas échéant (case à cocher), de bénéficier d'une dérogation partielle aux périodes d’interdiction d’épandage pendant la durée des travaux, et ainsi de pouvoir épandre les fertilisants azotés de type II sur culture implantée à l’automne entre le 1er octobre et le 1er novembre, et/ou les fertilisants de type I sur culture implantée au printemps entre le 1er septembre et le 15 janvier.

Un outil d’auto-diagnostic est mis en ligne sur le site internet de la chambre régionale d'agriculture, et pourra aider dans l’évaluation de la conformité de leurs capacités de stockage par rapport
à la réglementation ( http://www.paysdelaloire.chambagri.fr/).

lundi 6 octobre 2014

MONTANT DE L'AIDE OVINE & CAPRINE 2014

Un arrêté du 23 septembre vient de définir  les montants de l'aide aux ovins et de l'aide aux caprins pour la campagne de 2014.
L'aide ovine est fixée à 21 € par animal et l'aide caprine à 13,40 € par animal, sur la base des animaux à primer au titre de l'aide aux ovins/caprins et de ceux éligibles à la majoration.
Le montant de la majoration est respectivement de 3,39 € pour les ovins et de 3 € pour les caprins.

PAIEMENT DES ACOMPTES DES AIDES PAC 2014

Le ministère de l'Agriculture vient d'annoncer la semaine dernière le paiement des avances pour toutes les aides Pac où cela est réglementairement possible et au taux maximal.
Ainsi, une avance de 75 % de l'ICHN a été versée le 15 septembre.
Suivra à partir du 16 octobre le paiement de l'avance de 50 % des DPU, ainsi que 75 % de la PHAE, 80 % de la PMTVA à et 50% des aides couplées (ovines, caprines et complément à la vache allaitante).
Comme les autres années, les dossiers sur lesquels les vérifications administratives et les éventuels contrôles sur place ne sont pas achevés, peuvent avoir un retard de deux ou trois semaines dans le versement des acomptes. Mais cette année comme nous vous l'avions annoncé, les retards pourraient être plus nombreux que les années précédentes suite à l'obligation de mettre à jour le registre parcellaire graphique (qui est la base pour les demandes et le paiement des aides). Celle-ci entraîne un travail de vérification dossier par dossier. Mais les services du ministère précisent que des moyens supplémentaires ont été mobilisés pour que cette mise à jour ait le moins d'impact possible.
Le solde de toutes ces aides sera versé comme d'habitude le 1er décembre.

mercredi 1 octobre 2014

LA CR ENRUBANNE A COURNON

Au Sommet de l’Élevage, les éleveurs de la section viande de la Coordination Rurale ont enrubanné le 1er octobre le stand du Ministère de l'Agriculture afin de transmettre un message clair au Ministre : Stop à l'anéantissement de la filière bovins viande ! En effet, face aux indénombrables coups bas du Ministre qui alterne entre belles promesses et sombres désillusions, les éleveurs de la section viande ont eux aussi choisi d'avoir recours aux coups bas.



Des décisions irresponsables

Un an après l'annonce du Président de la République des mesures prioritaires en faveur de l'élevage, les producteurs de viande bovine ne voient toujours pas d'issue positive pour leurs exploitations.
La nouvelle PAC de 2015 abandonne cette production en réduisant le budget PMTVA de 25 millions d'euros. L'enveloppe appauvrie se retrouvera éparpillée dans les fermes sans efficacité pour compenser les hausses de charges observées ces dernières années. Le Ministre de l'Agriculture est tout aussi responsable de ces mauvaises orientations que le syndicat majoritaire qui, depuis bientôt 70 ans, valide tout en catimini dans les salons parisiens.

Éleveurs de bovins viande : une espèce en voie de disparition

Avec 10 000 producteurs de viande bovine en moins en 10 ans et des revenus en baisse en 2013, le moral des producteurs de viande est au plus bas. Triste réalité : les cessations d'activité allaitante et d'engraissement se poursuivent car la rentabilité n'est plus au rendez-vous. La Coordination déplore que le principe de formation des prix agricoles n'ait pas été abordé dans la Loi d'Avenir Agricole, alors qu'il s'agit du problème N°1.

La Coordination Rurale dénonce l'abandon orchestré de la production de viande bovine par la filière et les soutiens publics, ces derniers ayant livré en pâture cette production et ces éleveurs à la volatilité des prix sur les marchés mondiaux.

RÉUNIONS EFFLUENTS LIQUIDES

La nouvelle fosse à géomembraneLa Chambre d'Agriculture de la Vendée organise la visite de 5 exploitations (Landevieille, Coëx, St Philbert de Pont Charrault, la Meilleraie Tillay, les Herbiers) les 7, 8 octobre et 13 novembre 2014 sur le thème "Optimiser ma capacité de stockage, Comment ? A quel coût ?"
Des conseillers spécialisés de la Chambre d'agriculture et de l'UDCUMA présenteront les problématiques pour chaque une des exploitations.
Vous pouvez consulter l'invitation en cliquant ICI.

Agenda