La mise à jour de la cartographie des cours d'eau est en cours sur l'ensemble du département de la Vendée. Vous pouvez consulter la carte ainsi que le planning des interventions de la DDTM dans les communes sur les liens suivant :
CARTOGRAPHIE
PLANNING
Bienvenue à tous sur le blog de la CR85
Bienvenue à tous sur le blog de la CR85 !
Vous pourrez trouver sur ce blog les informations, formulaires, liens ayant trait à la vie agricole vendéenne et française.
Vous pourrez trouver sur ce blog les informations, formulaires, liens ayant trait à la vie agricole vendéenne et française.
vendredi 30 mars 2018
vendredi 16 mars 2018
REDEVANCES
D'ici le 31 mars les personnes concernées ayant reçu par mail ou courrier les redevances élevages et irrigation devront avoir envoyer ou télédéclarer leurs formulaire.
Élevages
Les exploitations dont le cheptel est égal ou supérieur à 90 UGB et dont le chargement est supérieur à 1.4 UGB/ha sont redevables. La redevance de 3€/UGB est perçue à partir du 41ème UGB.
Irrigation
Toutes les exploitations prélevant de l'eau souterraine ou de surface (y compris les réserves) pour un volume annuel supérieur à 7 000 m3 sont concernées. La mesure du volume doit être fait au moyen d'un compteur d'eau. Le montant de la redevance varie de 0.1525 cts/m3 à 2.01 cts/m3 suivant si on est en Zone de Répartition des Eaux ou non. En cas de non déclaration, des majorations de 10% à 40% pourront s'appliquer.
Élevages
Les exploitations dont le cheptel est égal ou supérieur à 90 UGB et dont le chargement est supérieur à 1.4 UGB/ha sont redevables. La redevance de 3€/UGB est perçue à partir du 41ème UGB.
Irrigation
Toutes les exploitations prélevant de l'eau souterraine ou de surface (y compris les réserves) pour un volume annuel supérieur à 7 000 m3 sont concernées. La mesure du volume doit être fait au moyen d'un compteur d'eau. Le montant de la redevance varie de 0.1525 cts/m3 à 2.01 cts/m3 suivant si on est en Zone de Répartition des Eaux ou non. En cas de non déclaration, des majorations de 10% à 40% pourront s'appliquer.
CONSEIL D'ADMINISTRATION CR85
La CR85 a tenu son deuxième conseil d'administration de l'année. Les projets ne manquent pas pour 2018 pour redonner sa dignité au métier d'agriculteur ! Entre festivals, actions, élections, la CR85 aura besoin de tout le monde pour faire avancer ses idées pleines de bon sens. Venez aux différentes réunions locales pour en discuter avec les administrateurs qui seront présents.
jeudi 15 mars 2018
RÉUNIONS LOCALES
Comme depuis plusieurs années, la CR85 organise des réunions locales durant le mois de mars afin d’échanger sur les thèmes d’actualité.
- - Dossier PAC 2018
- - Nouvelle organisation SAFER
- -Cartographie des cours d'eau
- -Questions diverses, élections Chambre Agriculture
Nous comptons sur votre présence et n'hésitez pas à inviter des voisins ou amis
qui pourraient être intéressés.
Mercredi 28 mars
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10 h 30
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Salle sous la mairie de SALLERTAINE
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Mercredi 28 mars
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14 h 15
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Petite salle près de la mairie de NIEUL LE DOLENT
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Jeudi 29 mars
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10 h 30
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Salle Turquoise de CHAVAGNES EN PAILLERS
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Jeudi 29 mars
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14 h 15
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Salle n°1 du foyer rural de MONSIREIGNE
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Vendredi 30 mars
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14 h 00
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Au bureaux de la CR85 à la ROCHE SUR YON
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mardi 13 mars 2018
jeudi 1 mars 2018
DISCOURS CLÔTURE AG CR85
Les paysans responsables de tous les maux de la société !
On nous reproche les inondations à
cause des remembrements et des arrachages de haies. L'Europe les a
financé la FNSEA accepté. François GUILLAUME ex président Fédé
et Edgar PISANI s'en sont repentis. La FFA syndicat agricole
dissident de la FNSEA qui deviendra ensuite la CR, était contre :
ça allait détruire le paysage bocager et inévitablement augmenter
la production et faire baisser les prix.
On met aussi en cause le drainage qui
inonde, c'est l'inverse il fait éponge.
Question : les inondations elles
ne viendraient pas de l'urbanisme à outrance, du bitume, du béton
et des constructions en zone inondables ?
L'agriculture et l'élevage face à
la pollution
Le Ministre de l’Écologie Nicolas
HULOT, nous met responsable de 20 % de gaz à effet de serre avec nos
tracteurs, le méthane de nos animaux etc...
C'est faux car on ne compte pas ce que
nos plantes absorbent :
1 ha de maïs c'est 45 T de C02 ;
1 ha de blé c'est 40 T ;
1 ha de prairie c'est 40 T.
Les animaux en mangeant l'herbe, ou
n'importe qu'elle plante, captent le C02, la déjection de bouses se
transforme en matières organiques « la transformation émet du
méthane qui devient du C02 ». Cette matière organique nourrit
les vers de terre qui eux-mêmes nourrissent les oiseaux.
Rappel : l'azote n'est pas un gaz
à effet de serre, les gaz à effet de serre sont 2 atomes réunis.
Le bilan carbone agricole est largement
positif et si on devait se payer le C02 que l'on détruit la facture
serait salée.
Je voulais vous parler aussi des
espèces invasives : le grand cormoran arrive en France la même
année que le loup en 1992 ; les silures, écrevisses de
Louisiane principales destructeur de poissons, notamment l'anguille,
les rats musqués et ragondins porteur de maladies « leptospirose
et peut-être VHD » ; les échassiers ; hérons
cendrés et gris, les grandes et petites aigrettes sont les
principaux destructeurs des amphibiens. Leur nombre a été multiplié
par 50 protégés qu'ils sont par la LPO. Quel est le principal
responsable de la disparition des amphibiens ? la LPO et non les
paysans.
Le sanglier même classé « nuisible »,
chassé toute l'année voit sa population exploser, les responsables
seraient les agriculteurs avec la culture de maïs, c'est surtout
l'enfrichement des terres en périphérie urbaine et en zone où il
n'y a pas de paysans.
Et maintenant un plan de sauvegarde des
loups. 360 en France on en veut 500, pourtant plusieurs milliers
d'attaques de loups, des bergers exténués, dépités, ils n'en
peuvent plus, plus rien n'y est fait, les chiens de berger « Patou »,
des clôtures et surtout des animaux apeurés et stressés. Un
représentant de la fédération des chasseurs de Savoie nous disait
qu'il y avait 3 500 loups en Italie, 2000 en Espagne, la-bas aussi
les paysans n'en peuvent plus contrairement à ce que nous disent les
écolos.
La fluctuation du prix des
céréales : un cas d'école !
La Fédé nous reproche de critiquer et
de ne pas trouver de solutions. On a l'exemple des céréales :
le prix du blé en 2007 flambe pour
monter à 280 €/Tonne. La raison : on est passé en-dessous
des 90 jours de stock de report, soit 175 millions de tonne, la
production mondiale étant de 675 millions de tonnes. 2008 et 2009 la
situation se rééquilibre et les prix chutent. En 2012, catastrophe
sur la Corn Belt aux Etats-Unis, la production de maïs chute
de 90 millions de tonnes, le manque de maïs fait monter le prix des
céréales à paille on atteint 240 €/tonne, la manque de maïs va
faire diminuer la production d'éthanol de 50 millions de tonnes
seulement 70 au lieu de 120 .
Aujourd'hui la demande mondiale est de
735 millions de tonnes, soit 2 millions/jour et la production a été
de 755 millions. Comment faire remonter les cours à plus de 200
€/tonne ? C'est très simple, mettre 20 millions de tonnes en
éthanol ou 2 à 3 % d'ha en jachère.
L'intervenant au congrès de la CR à
Mende nous disait que les chinois payent le blé à ses paysans 360
dollars américain, soit 300 €/tonne et les Etats-Unis 250 dollars
soit 210 €/tonne. 70 €/tonne payés par les américains, 160
€/tonne par les chinois et 30 €/tonne pour les européens :
cherchez l'erreur ! Le prix du lait est de 40 €/tonne de plus
en Amérique qu'en Europe.
Ce commerce mondial ultra libéral
qui nous fait si mal
La déstabilisation des
marchés est voulue et provoquée par la mondialisation, par l'Europe
elle-même et la concurrence entre états membres comme le lait en
Allemagne, le porc en Espagne, la volaille en Pologne. Aujourd'hui et
demain entre continents avec l'accord du CETA et ensuite les 100 000
tonnes de viande avec le Mercosur.
Ce système diabolique
provoque des guerres et des exodes ruraux vers les villes et d'autres
continents surtout des pays pauvres qui n'ont pas et n'auront jamais
leur autonomie alimentaire.
Combien de pays vont perdre
à leur tour leur autonomie alimentaire et lesquels, peut-être la
France ?
Voila ce qu'elle a fait
l'Europe, une guerre économique avec les produits alimentaires. Les
paysans sont devenus des soldats économiques au service des
coopératives, Groupements etc... Ces services ce sont nos parents
qui les ont créés et on en est devenus des esclaves tout simplement
parce qu'on a laissé la directive à un secteur tertiaire qui ne
connaît plus l'agriculture, les agriculteurs sont choisis au lieu
d'être élus et la plupart sont issus de la fédé et bien
indemnisés sans se soucier des adhérents. Le système de toujours
produire plus pour être plus fort que les autres et conquérir des
parts de marché au lieu de faire ce marché.
Comme dans toutes les
guerres il y a des morts. Il y a un siècle la guerre 14 – 18 a tué
1,5 millions de paysans mais il y avait 15 millions de paysans.
Aujourd'hui en 2018 ont est plus que 450 000 sur 220 à 230 000
fermes avec la moitié qui arrive à la retraite.
La CR la seule
alternative
La CR s'est battue contre
les prix et pour des prix rémunérateurs. Sans les primes les pays
auraient beaucoup mieux maîtriser l'autonomie alimentaire. Comme je
l'ai dit précédemment la CR a des solutions pour réguler les
marchés.
La différence entre la CR
et la FNSEA : la CR défend l'intérêt des agriculteurs, la
FNSEA elle défend l'économie des filières et de ses
infrastructures.
Ce qu'il faut c'est que la
CR gagne les élections pour réguler la production face aux marchés,
et retrouver des prix décents pour que nos paysans en vivent.
Alors unissons-nous pour
faire gagner la CR aux prochaines élections, il n'est jamais trop
tard pour bien faire.
Vive la CR !
PAVAGEAU Daniel
Président CR85
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