Bienvenue à tous sur le blog de la CR85

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Vous pourrez trouver sur ce blog les informations, formulaires, liens ayant trait à la vie agricole vendéenne et française.

vendredi 27 février 2015

REUNIONS MAEC

Durant le mois mars, plusieurs réunions d'informations sur les MAEC vont se dérouler en Vendée.
Voici les dates à retenir :
-      Réunion SHP (Surfaces Herbagères et Pastorales)-pour ceux qui avaient des PHAE:  vendredi 6 mars 2015 à 14h30 à la Roche sur Yon (maison de l’agriculture, Bd réaumur - 3ème étage – couloir – B - salle 331).

-      Réunions bio :
•        Vendredi 6 mars 10h – 12h au Lycée de Pétré
•        Vendredi 13 mars 10h – 12h au GEDA de Pouzauges
•        Vendredi 13 mars 14h30 – 16h30 à la Maison de l’Agriculture à la Roche/Yon salle 331

-      Réunion marais du Jaunay : Vendredi 13/03 10h30 Givrand (mairie)

-      Réunion supplémentaire Marais breton : lundi 16 mars 14h15 à St Urbain (salle communale n°2)

-      Réunion Marais de Talmont : lundi 23 mars à 10h à la mairie de Talmont

jeudi 26 février 2015

DISCOURS DE CLOTURE AG CR85

Mes chers collègues,
2014 aura été pour beaucoup d’entre nous une très mauvaise année en terme de résultat. 2015 s’annonce malheureusement sur la même tendance faute de prix rémunérateurs.

S’il est vrai que la production laitière a été moins touchée, la fin des quotas et la dérégulation vont entraîner une volatilité des prix du lait que beaucoup de petits producteurs ne pourront malheureusement supporter.
En 2014, je vous disais ici même que la coordination n’avait pas cautionné la loi d’avenir agricole de Mr Stéphane Le Foll. Elle avait déposé plus de 50 amendements, tous hélas renvoyés, balayés d’un revers de main par nos élus, députés et sénateurs de la majorité. Qu’ils n’oublient pas que les agriculteurs sont aussi des électeurs.
La Coordination Rurale ne cautionne pas davantage la réforme de la PAC et son agenda 2015-2020. Cette fois-ci, les agriculteurs seront tous perdants, ou presque. En effet, les aides du 2ème pilier (MAEC, ICHN) ne compenseront jamais l’amputation du premier, déjà fortement impacté par le financement du verdissement et du paiement redistributif.
Pourtant, il ne faut pas oublier que la France est le premier contributeur net au budget européen. Avec 20 milliards d’abondement au pot commun, elle n’en reçoit via les aides PAC que 9,5, soit une contribution nette de plus de 10 milliards. A titre d’information, ce sont 7,5 milliards pour le premier pilier, 1,8 pour le second (en baisse de 14% par rapport à l’agenda précédent).
On est en droit de s’interroger sur l’efficacité d’un tel placement, mais comme vous le savez, la générosité de la France n’a pas de prix. Stéphane le Foll nous avait pourtant annoncé que lors des négociations, il avait sauvé l’essentiel. Qu’en aurait-il été s’il n’avait pas été entendu ?
Avec une telle contribution, les agriculteurs français étaient en droit d’attendre plus et mieux. Cette PAC coûte cher à la France et ne protège pourtant pas du tout son agriculture. Ce secteur économique qui avec les IAA réalise un excédent brut de 11 milliards d’euros mériterait davantage de considérations de la part de nos responsables politiques. Notre ministre devrait donc plutôt se réjouir de cette performance et à plus forte raison l’encourager. C’est un véritable vivier d’emploi garantissant l’équilibre et le maillage territorial.


Pour en revenir au concret et aussi au local, je prends volontairement l’exemple d’un éleveur de bovin pour cette année 2015. Faute de prix suffisants, il n’a le choix que de demander l’ABA qui remplace la PMTVA. L’ABA ne suffisant pas, il demande aussi l’ICHN, mais cette dernière étant plafonnée, il demande aussi une MAEC, malgré les contraintes et les cahiers de charges qui lui seront bien évidemment demandés en contrepartie.
Que de dossiers et de contrôles inutiles ! D’ailleurs, la CR Vendée va demander à ce que les contrôles 2015 soient strictement éducatifs (*) et sans sanction si la bonne foi de l’éleveur est avérée.
Pour éviter tout cela, la solution, vous la connaissez tous : il faut des prix à la production et protéger nos frontières en reconnaissant une fois pour toutes la préférence communautaire. 1€/kilo de viande, c’est 450€/animal, et 45000€ d’EBE supplémentaire pour 100 animaux.
40€/tonne de blé ou de maïs sur 1000 tonnes, c’est aussi 40000€ d’EBE en plus et ce sans aide publique.
Avec des prix décents, les agriculteurs retrouveront l’initiative, la dignité et le goût de leur métier. Parce qu’ils ne sont pas dupes, ils savent que la concurrence est inévitable et réclament plus que jamais davantage de liberté d’entreprendre. On ne peut pas demander à un sportif de gagner le 100 mètres avec un boulet réglementaire au pied droit et un boulet environnemental au pied gauche !
Demain, il faudra nourrir 9 milliards d’individus. L’agriculture sera donc un secteur de plus en plus stratégique. Restons confiants, le cocktail liberté d’entreprendre et prix rémunérateurs, devise de la Coordination Rurale, est la réponse évidente pour affronter ces nouveaux défis.

(*) Bertrand BOISLIVEAU en a fait la demande officielle à Monsieur ZANDITENAS, chef du service Agriculture à la DDTM, lequel représentait le Préfet ALBERTINI à l’assemblée générale de la CR Vendée.

mercredi 25 février 2015

DEMANDE IRRIGATION 2015

Afin d'élaborer son plan de répartition, l'EPMP (Etablissement Public du Marais Poitevin) invite tous les irrigants du périmètre ZRE (voir carte) à faire connaître leurs besoins en eau pour la saison 2015 avant le 7 mars 2015.
La demande doit être déposée en remplissant le formulaire ci-dessous.

Seuls les irrigants ayant déposé une demande pourront irriguer en 2015 et cela concerne tous les prélèvements d’eau pour l’irrigation et quelle que soit l’origine de l’eau.

Tous les points de prélèvement d’eau supérieurs à 1000 m3 par an, à usage d’irrigation (printemps, été, hiver) sont concernés par l’OUGC (organisme unique de gestion collective ) : prélèvements en nappe, source,rivière, plan d’eau ou réserve, dans le périmètre d’intervention de l’OUGC.

- CARTE ZRE
- FORMULAIRE


mardi 24 février 2015

LA CR CONTROLE LE MINISTERE!

Lundi 23 février, c'est dans un état de ras-le-bol généralisé contre une PAC liberticide et des contrôles bien trop contraignants qui signent l'arrêt de mort de l'agriculture, que le Comité Directeur et les agriculteurs de la Coordination Rurale ont contrôlé à leur tour le Ministère.


SIMA 2015 : La Coordination Rurale a contrôlé le MinistèreUne indigestion des contraintes agricoles
Au moyen d'une grille de contrôle se moquant du nombre de contraintes incalculables et incongrues qui existent, la Coordination Rurale a voulu vérifier si le Ministère respecte bien lui aussi la multitude de contrôles et contraintes qu'il impose aux agriculteurs.


Une atteinte à la liberté d'entreprendre
Par le biais de cette action, les agriculteurs ont voulu exprimer le sentiment de révolte qui couve dans les campagnes. En effet, depuis la réforme de la PAC de 1992, les agriculteurs européens sont passés d’un statut d’artisans indépendants, rémunérés par la vente de leurs produits, à celui de cantonniers territoriaux de l’espace vendant leurs produits à perte, maintenus en survie par des aides non compensatoires et contrôlés à tout bout de champs !


Les agriculteurs sont excédés car ils subissent une atteinte à leurs revenus, à leur liberté d’entreprendre mais aussi à leur dignité de paysans !


La Coordination Rurale demande des simplifications et surtout une meilleure prise en compte de l'agriculteur, comme un acteur économique à part entière et de bonne foi, lors des contrôles. Il est urgent que les agriculteurs puissent redevenir libres, fiers de produire la nourriture de nos enfants, à des prix équitables dans une Europe forte ayant fait le choix d'une vraie préférence communautaire !

CONSULTER LA GRILLE DE CONTRÔLES.

SIMA 2015SIMA 2015SIMA 2015

mercredi 18 février 2015

LE DOUBLE JEU DES USA SUR LA POLITIQUE AGRICOLE

Les Etats-Unis auraient triché sur les niveaux réels de soutiens publics accordés à leur agriculture. C’est ce que nous apprend l’agroéconomiste Jacques Berthelot dans son article intitulé : « Pourquoi les Etats-Unis rejettent les modalités agricoles de décembre 2008 ».
Mais en plus de tricher sur les règles « du jeu » et d'imposer aux autres un libéralisme qu'ils ont choisi avec raison de ne plus s'imposer à eux-mêmes, les Américains sont beaucoup plus pragmatiques que l’UE dans l'approche de leur politique agricole.

Des soutiens publics mal notifiés à l’OMC
Les pays membres de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) sont tenus de notifier chaque année à cette institution les niveaux de soutiens internes accordés à l’agriculture. Ces aides publiques doivent être compatibles avec les règles libérales fixées par les accords multilatéraux de l’OMC.

Or, entre 1995 et 2013, les Etats-Unis n’ont cessé de masquer le niveau réel des soutiens agricoles, concernant notamment l’aide alimentaire intérieure, ou encore les subventions aux assurances agricoles, aux aliments du bétail, au carburant agricole, aux produits laitiers, à l’éthanol de maïs et à l’irrigation.

Les Américains, plus malins que les Européens
Par ailleurs, les soutiens agricoles américains sont organisés plus efficacement que ceux de l’Union Européenne.

Le nouveau Farm Bill 2014-2018, signé par Barack Obama le 7 février 2014, conserve le filet de sécurité minimal avec un prix-plancher pour le blé de 110 $/t (soit 97 €/t). Si le prix de marché tombe en-deçà, cela déclenche des paiements compensatoires pour les producteurs.

Mais surtout, un dispositif complémentaire est proposé : le Price Loss Coverage Program (PLC), qui couvre les pertes de prix avec des prix de référence réévalués (pour le blé : 217 $/t, soit 192 €/t). En considérant un coût de production moyen pour le blé de 150 €/t aux USA, on constate que la rémunération des agriculteurs choisissant cette option est constamment assurée.

L'alternative au PLC est l’Agriculture Risk Coverage Program (ARC), garantie fédérale sur une partie du chiffre d'affaires, en prenant soit la référence du Comté, soit la propre référence de l’agriculteur.

Le Farm Bill renforce enfin l'assurance agricole, dont les primes sont subventionnées à 60 % en moyenne. Les assurances couvrent en général 75% de la récolte ou du chiffre d'affaires mais les plus chères en couvrent la totalité.

Tout cela démontre à quel point les Etats-Unis ont une approche pragmatique de leur politique agricole. Le filet de sécurité renforcé garantit un prix supérieur au coût de production, et par ailleurs plus le prix de marché est bas, plus les agriculteurs sont compensés, et ce sans limite puisque les dépenses de l'USDA ne sont pas plafonnées.

La production laitière américaine n’est pas en reste, disposant elle aussi de 3 solides outils de régulation :
un prix mensuel minimum (blend price) versé aux producteurs via un fonds de mutualisation alimenté par les transformateurs, au sein de chacun des 10 Programmes fédéraux d'organisation de la commercialisation du lait (FMMO) actifs sur le territoire américain,
une assurance fédérale d’une partie de leur marge au choix (0,08 à 0,16 $/kg, soit 70 à 140 €/t de lait) en contrepartie d’une souscription payée au trésor américain (0 à 24 €/t),
un programme permettant à l’Etat fédéral d’acheter des produits laitiers transformés, si la marge moyenne des producteurs passe sous les 70 €/t, et de les distribuer sous forme d’aide alimentaire.
Sans compter les assurances sur les fourrages et un programme d'indemnisation des pertes de cheptel en cas d’épidémie ou d’aléa climatique.

Quant à la production américaine de viande (blanche et rouge), les prix sont faussés par la politique de soutien des revenus des producteurs de céréales et de soja, qui peuvent ainsi fournir une alimentation animale à bas coût.

L’Europe se tire une balle dans le pied !
L’Europe, dont les dépenses agricoles sont au contraire plafonnées, a pour sa part choisi de continuer le versement d’aides découplées dont le montant reste fixe quels que soient les prix du marché. Aucune mesure de soutien n’est assurée en en cas de chute des prix des produits agricoles. C’est une carence majeure de la PAC dont les agriculteurs européens continueront de pâtir.

En matière laitière, l’UE a en outre choisi de supprimer les quotas à compter du 1er avril 2015 et d'abandonner ainsi toute régulation de la production, après avoir abandonné celle du marché. Cette démarche va à l'inverse de la préoccupation des USA, qui ont pourtant vécu l'expérience du libéralisme agricole et ont aujourd'hui mis en place une protection du revenu des producteurs.


« Faites ce que je dis, pas ce que je fais ! »
S’ils adoptent pour eux une politique agricole assez protectrice et n’hésitent pas à sous-notifier leurs soutiens internes à l’OMC, cela n’empêche pas les USA d’imposer au reste du monde une vision libérale. Etant donnée l’absence de plafonnement des aides fédérales versées, de nombreux experts s’accordent à dire que les plafonds de notification à l’OMC seront dépassés. Mais visiblement, ce n’est pas le souci principal des Etats-Unis !

Dans un tel contexte, on peut aussi sérieusement s’interroger sur leurs intentions et sur l’issue des négociations en cours pour l’accord transatlantique de libre-échange.

L’UE en respectant naïvement et plus scrupuleusement ses engagements à l’OMC est en train de ruiner complètement son agriculture ! Quand comprendra-t-elle que ce secteur est stratégique et que l'arme alimentaire n'est pas qu'un concept sans fondement ? Quand retrouvera-t-elle son réalisme pour instaurer une PAC réellement protectrice contre les excentricités du marché ? Pourquoi l'Europe ne tire-t-elle pas les leçons de l'expérience américaine, plutôt que de vouloir l'imiter avec des années de retard et foncer tout droit dans le mur ?

La Coordination Rurale défend depuis 1992 l’idée d’une Exception Agriculturelle à l’OMC. Il est grand temps que l'UE ouvre enfin les yeux sur la manière dont les USA prennent leurs aises avec l’OMC et qu'elle retrouve la vision de ses pères fondateurs.

mardi 17 février 2015

LA CR DEMANDE LE PAIEMENT DU SOLDE ACVA

La Coordination Rurale rappelle que la fragilité économique des élevages de bovins viande, en lien avec des prix de vente inférieurs aux coûts de production, rend ces derniers particulièrement dépendants de la PAC. Dans un courrier adressé à Stéphane Le Foll, la CR a sollicité le versement anticipé de l'aide complémentaire aux vaches allaitantes (ACVA) afin de soulager un peu la trésorerie des éleveurs.
Éleveurs en détresse : la CR demande un versement anticipé
Un soutien nécessaire
A ce jour, les éleveurs de bovins viande français n'ont pas encore reçu le solde de l'aide complémentaire aux vaches allaitantes (ACVA) pour la campagne 2014. L'année dernière, le solde de cette part nationale avait été versé la semaine 6, ce qui permettait aux agriculteurs de disposer d'un regain de trésorerie nécessaire. Il y a urgence, les éleveurs ne peuvent pas attendre la date butoir du 30 juin 2015.

Cette année, la situation économique des exploitations s'étant encore dégradée, la CR espère que sa demande sera considérée.

mardi 10 février 2015

AIDES AUX BOVINS ALLAITANTS

Quelques nouveautés sont venues enrichir les informations connues sur les Aides aux Bovins Allaitants (ABA) qui remplacent à partir de cette année la PMTVA. Avant de rentrer dans les détails de l’aide, il faut savoir que la référence de vaches retenue se basera sur le nombre maximum de vaches présentes sur l’exploitation soit au 15 mai 2013, soit au 15 novembre 2013. Malheureusement, le résultat de la photo ne sera pas communiqué (faute de temps suivant les dires de l’administration), avant le dépôt des demandes 2015. Un envoi d’une référence-photo provisoire de chaque exploitant sera effectué à la rentrée, avant d’obtenir les références finales de campagne au moment du paiement du solde. Les agriculteurs ayant en 2015 moins d'animaux primables que de références garderont le bénéfice de ces références en 2016. Si les références sont non-utilisées durant deux campagnes successives, elles seront versées en réserve à la fin de la deuxième campagne et le système de cession-reprise de droit entre cédant et repreneur est supprimé. Pour la dernière fois cette année, la période de détention obligatoire (PDO) débutera au 1er mars, en 2016 la période de dépôt ira du 1er janvier au 15 mai. Une fois la déclaration faite avec le nombre de vaches requis, il y aura la possibilité pendant la PDO, de remplacer par des génisses, jusqu’à 30% des femelles primables. Autre nouveauté, un seul formulaire de demande d'aides bovines permettra de déclarer les aides aux bovins allaitants (ABA), les aides aux bovins laitiers (ABL) et les aides aux veaux sous la mère et aux veaux bio (VSLM).                                                                                                                                                                                 

ELECTIONS MSA

Sans réelle surprise, les élections MSA  ont vu le pourcentage de participation fortement chuter passant de 45.52% en 2010 à 35.89% en 2015 pour le premier collège. Tous collèges confondus, le taux passe même à 30,76% dont 5.32% de votes en ligne. Force est de constater que l'organisation et les moyens n'ont pas été à la hauteur. La question qui doit désormais se poser est de savoir s'il est opportun de maintenir ces élections dont on sait pertinemment qu'elles n'intéressent presque personne et permettent à la FDSEA de maintenir son emprise sur le monde agricole. En effet sur les 117 délégués élus en Vendée, 2 le sont au titre de la Coordination Rurale et le reste pour le syndicat majoritaire. Le mode de scrutin, mélangeant les exploitants actifs et les retraités, ne favorise pas un vote équitable. La CR85 a notamment envoyé un communiqué de presse pour dénoncer l’amateurisme de ces élections (à lire sur le blog de la CR85).                     

COMMUNIQUE DE PRESSE: MSA

ELECTIONS MSA : PROFESSIONNELLES OU AMATEURS ?
           
            La Coordination Rurale constate que des grains de sable ont enrayé les élections professionnelles propre à la Mutualité Sociale Agricole dont le dépouillement est en cours.

            Un manque de démocratie

            Tout d'abord il convient de signaler que les bases électorales sont discriminantes puisque seuls les agriculteurs à jour de paiement de leurs cotisations ou de leur échéancier pouvaient prendre part au vote. A-t-on déjà vu des personnes interdites de vote car elles n'avaient pas réglé leurs impôts ? Dans notre pays qui permet aux détenus d'exercer leur devoir de citoyen ? Dans notre pays où des élus politiques sont accusés de fraude fiscale ? C'est pourtant ainsi que sont traités les agriculteurs !

            Des fonctionnements à géométrie variable

            En Vendée des pressions ont été faites avant le scrutin sur les différents protagonistes afin d'accepter que des candidatures sans suppléant soient possibles, ce qui est totalement contraire à la réglementation.

            En Vendée toujours les Professions de Foi de la Coordination Rurale avaient été oubliées dans les enveloppes de certains secteurs. Des adhérents de la CR ont fait savoir qu'ils n'avaient pas eu le matériel de vote.

            Les candidatures lorsqu'elles ne comportaient qu'un candidat et suppléant ne pouvaient prétendre à mentionner leur appartenance syndicale sur les bulletins de vote.

            Les bulletins de vote eux-mêmes prêtaient à confusion puisqu'il fallait découper aux ciseaux la partie faisant l'objet du choix de l'électeur.

            Un scrutin à réformer

            Force est de constater que l'organisation et les moyens n'ont pas été à la hauteur. La question qui doit désormais se poser est de savoir s'il est opportun de maintenir ces élections dont on sait pertinemment qu'elles n'intéressent presque personne.


            Ce qui est évident, c'est que ces élections dites « professionnelles » n'en ont que le nom tant on a constater un véritable amateurisme.

lundi 2 février 2015

AG CR85

L’AG de la CR85 se tiendra à Aizenay le jeudi 19 février à partir de 9h45.
Cette année le programme est copieux avec quatre intervenants sur des thèmes très différents. Ainsi, Mutualia interviendra sur les contrats collectifs pour l'assurance complémentaire maladie. Ensuite, Pascale LABZAE de la chambre régionale d'agriculture exposera les nouveautés de la PAC 2015 et la mise en place de nouvelles MAE qui sont gérées par le Conseil Régional. La Fédération des Chasseurs de Vendée sera présente et évoquera les dégâts causés aux cultures par le grand gibier. Pour finir, la section viande bovine de la CR Union Nationale présentera le contexte économique et syndical de la filière bovine. En partie statutaire, il y aura le renouvellement des membres du conseil d’administration de la CR85, avec l’élection du tiers sortant. Veuillez réserver votre repas et venez nombreux le 19 février pour faire découvrir la CR85 à vos connaissances.

Agenda