Bienvenue à tous sur le blog de la CR85

Bienvenue à tous sur le blog de la CR85 !
Vous pourrez trouver sur ce blog les informations, formulaires, liens ayant trait à la vie agricole vendéenne et française.

vendredi 30 décembre 2016

DECLARATION AIDES ANIMALES 2017


  • L’aide aux ovins et aux caprins est reconduite pour la campagne 2017. Les bénéficiaires sont des éleveurs qui détiennent au moins 50 brebis et/ou 25 chèvres éligibles durant toute la période du 1er février au 11 mai 2017 inclus. La demande d’aide s’effectue à compter du 1er janvier 2017 et jusqu’au 31 janvier 2017 dernier délai. 

Afficher l'image d'origineImportant :L’effectif de brebis/chèvres (adultes) engagé pour bénéficier de l’aide doit être présent sur l’exploitation dès le 1er février 2017 et maintenu jusqu’au 11 mai 2017 (période de détention obligatoire). Il est possible pour maintenir l’effectif engagé, de remplacer une sortie (abattage, vente, mortalité) par une agnelle/chevrette sous conditions (voir la notice sur ce site ou sur télépac).

  • L’Aide aux Bovins Allaitants (ABA) et l’Aide aux Bovins Laitiers (ABL) sont reconduites pour la campagne 2017. A compter du 1er janvier 2017 et jusqu’au 15 mai 2017 dernier délai, les aides bovines sont à télé-déclarées sur www.telepac.agriculture.gouv.fr

Important : L’effectif des bovins pris en compte pour le paiement de vos aides est le nombre de bovins allaitants/laitiers présents sur votre cheptel le jour du dépôt de votre demande d’aide. Vous devez maintenir sur l’exploitation, tout au long de la période de détention obligatoire (PDO) d’une durée de 6 mois démarrant le lendemain du dépôt de la demande, l’effectif à hauteur des vaches présentes le jour du dépôt de la demande.

Tout mouvement d’animaux (bovins, caprins et ovins) doit faire l’objet d’une notification par courrier ou message informatique auprès du GDS.

vendredi 23 décembre 2016

ICHN

3e-phase-zscs-zones-humides-et-pbs-restreinteLa CR vient de mettre sur son site internet le nouveau projet de carte des zones défavorisées. Il subsiste de nombreuses incertitudes mais petit à petit ça se précise pour la Vendée.

Il reste du travail à faire sur la carte !

Grâce à l’usage d’une production brute standard (PBS) restreinte à certaines orientations technico-économiques, et cela constituait une revendication de la CR, certaines zones du sud-ouest sont repêchées.

En revanche, le critère RAMSAR de classement au titre des zones humides est contestable car il fait rentrer trop de nouvelles communes dans le projet de zonage. Reprendre le critère biophysique de mauvais drainage des sols aurait été beaucoup plus pertinent en termes de repêchage mais la Commission Européenne le refuse !

Des critères divers et variés sont avancés pour accentuer le repêchage des zones intermédiaires mais tous doivent être testés par le ministère et soumis pour avis à la Commission Européenne.

Grosse inquiétude sur le budget ICHN pour 2018 !

L’actuel projet de zonage, soit 321 millions d’euros d’ICHN, dépasse déjà l’actuel budget de 316 millions affecté aux zones défavorisées. Or, il reste 6 départements à zoner[1] et davantage de zones intermédiaires doivent encore être repêchées.

Quoiqu’en dise le Ministère, les caisses sont vides ! Comment ce surcoût d’ICHN sera-t-il financé ? Par nouvelle ponction sur le 1er pilier (les agriculteurs y sont habitués !) ? Par un rabotage de l’aide pour tous les éleveurs éligibles ?

[1] Mayenne, Sarthe, Eure, Seine-Maritime, Marne et Ardennes

OPEN AGRIFOOD

Intervention remarquable d'un agriculteur de la CR en fin du colloque Open Agrifood à Orléans. On y voit un X. Beulin très silencieux et apparemment gêné face au discours retraçant la réalité du monde paysan actuel. Vidéo à voir absolument! 


vendredi 16 décembre 2016

IDENTIFICATION BOVINE

Dans le cadre du projet de dématérialisation* des passeports et des ASDA à l’horizon 2019, les bovins nés à partir du 1er juillet 2017 devront être identifiés à l’aide d’une boucle électronique (et d’une boucle conventionnelle confère photo). L’Arrêté Ministériel de mise en application devrait paraître d’ici la fin de l’année 2016. Des précisions seront apportées sur les modalités de financement du surcoût de la boucle électronique, laquelle devrait être prise en charge par l’Etat pour les 4 années à venir. Les pinces de bouclage  de dernière génération (rouge) ne seront pas à changer. Pour les autres, il est fort probable qu'il faille en acheter une nouvelle.


Organisation des commandes pour le 1er semestre 2017
Afin d’effectuer une commande au plus juste des besoins, l’Ede a pris la décision de commander des boucles conventionnelles uniquement pour les élevages qui n’auraient pas de stock suffisant pour couvrir les besoins jusqu’à la fin juin 2017. Ce besoin a été calculé pour chaque élevage à partir du nombre de veaux nés entre le 18/11/2015 et le 30/06/2016 moins le stock de boucles encore disponible au 18/11/2016. En conséquence seuls les élevages dont le stock apparaît insuffisant ont reçu à ce jour un bordereau de commande à retourner à l’Ede le 09/12/2016 au plus tard.
Il est toujours possible pour les éleveurs qui se trouveraient en rupture de stock d’ici la fin juin 2017 de contacter l’Ede pour passer une commande complémentaire.
Livraison des boucles conventionnelles pour le 1er semestre 2017
Elles seront assurées comme d’habitude par les agents d’Atlantique Conseil Elevage pour le compte de leurs adhérents, courant février 2017.
Pour tous les autres élevages, les boucles seront livrées directement en élevage par la poste (frais postaux pris en charges par la Chambre d’Agriculture)
Commande des boucles électroniques pour le 2ème semestre 2017
L’Ede adressera au printemps prochain (avril2017) un bordereau de commande à l’ensemble des éleveurs afin de confirmer les besoins en boucles électroniques pour le second semestre 2017. Les boucles seront mises à disposition courant juin 2017.

*les informations d’identification, de filiation ainsi que le statut sanitaire des animaux seront consultables par informatique à partir d’une base de données nationale

vendredi 9 décembre 2016

XXIII EME CONGRES CR

Plus de 600 personnes étaient présentes le 8 décembre 2016 au 23 ème congrès de la CR à Tours (37).
La veille, Bernard LANNES a été réélu président pour 3 ans et Véronique Le Floc'h nouvelle secrétaire générale.
Dès l'entrée de la salle, les congressistes étaient mis dans l'ambiance avec un florilège de citations chocs de responsables syndicaux, politiques ou économiques imprimées sur des affiches.


Tout d'abord, Michel Le Pape, président de la CR37 présenta son département réputé pour sa gastronomie et ses nombreux châteaux, sans oublier d'expliquer l'historique de la CR dans son département.

L'intervention du conseiller départemental et agriculteur Vincent LOUAULT, fut très appréciée avec un discours sans langue de bois, visant la co-gestion et les coopératives. Il demande d'ailleurs que les exonérations fiscales accordées aux coopératives soient supprimées pour celles qui ne jouent pas le jeu du retour de la plus-value vers les agriculteurs.

L'écrivain et géographe Sylvie BRUNEL pris ensuite la parole pour un exposé sur "la France et ses agriculteurs : restaurer la confiance et le respect". Suite à son parcours professionnel, elle fait le constat que "l'agriculture est stratégique partout sauf en France". Pour elle, les agriculteurs sont confrontés à des attaques insensées face à leur professionnalisme et leur technicité. Elle se lança dans un long plaidoyer en faveur de l'agriculture en rappelant l’empilement des contraintes, la désinformation sur le maïs (produit deux fois plus d'oxygène qu'une forêt) et une difficile cohabitation avec les urbains suite à une méconnaissance mutuelle. Elle précise que les années de disette sont oubliées et que la paix sociale s'obtient lorsque l'on mange à sa faim. Elle rappelle en parlant des pesticides que les solutions d'hier sont devenues les problèmes d'aujourd'hui et que l'agriculture n'est pas un problème mais la solution pour nourrir tout le monde. En conclusion, elle pense que l'agriculture est un métier d'avenir pour assurer l’indépendance du pays et préserver la qualité des territoires en y associant toutes les agricultures (bio, conventionnelle). L'assistance était conquise.

Après un repas à base de produits locaux, Jean Pierre DIGARD présenta son exposé sur "regards de la société et réalités des éleveurs". Pour lui aussi la population urbaine a perdu ses racines paysannes et les rapports avec les animaux ont évolué. En effet, les animaux de compagnie sont des membres à part entière de la famille. Cette évolution crée une radicalisation des opposants qui souhaitent  placer l'animal au même niveau que l'homme au nom de l'anti-spécisme, en véhiculant des affirmations mensongères. Pourtant la position de l'animal de compagnie n'est pas si enviable que ça. Ces lobbies sont très puissants et font dans la surenchère, en jouant avec les médias et les politiques. Pour lui, "trop de bien-être animal nuit au bien-être de l'éleveur". Pour clore son intervention, il insista sur le fait de ne rien céder aux opposants car ils en demanderont toujours plus. Il ne faut pas avoir peur d'ouvrir son élevage pour expliquer ce que l'on fait. Il y a un manque d'éducation et pour lui la majorité des personnes peuvent comprendre.

Le dernier intervenant, Xavier HOLLANDTS professeur de stratégie à Kedge BS fit une présentation très attendue du public que "la gouvernance des coopératives face aux transformations du monde agricole". En préambule, il expliqua que ceux qui travaillent le plus et prennent le plus de risques ne sont pas rémunérés car la valeur ajoutée est confisquée par des intermédiaires dont notamment les coopératives actuelles. Il explique qu'il a "étudié le fonctionnement d'une centaine de coopératives agricoles françaises et d'autres pays. Souvent en France, il n'y a pas de projets pour les agriculteurs. Les projets sont tournés vers le développement de l'entreprise, vers des investissements à l'étranger.  Les agriculteurs ont perdu le pouvoir et la capacité d'orienter le fonctionnement des coopératives. La valeur ajoutée s'évapore dans la technostructure et les salaires".
Pour autant, il pense que les coopératives peuvent être la solution si on retrouve une gouvernance plus saine, "or aujourd'hui, les trois quarts des coopératives ont une mauvaise gouvernance », a-t-il asséné devant un public conquis. Les plus grosses coopératives sont devenues des "prédateurs". 
A la question que font les syndicats ? Il conclut en précisant que "dans le paysage syndical français, certains préfèrent le statu quo (en parlant de la FNSEA). Mais si vous n'êtes pas offensifs sur ce sujet, vous allez vous faire bouffer."

Pour la première fois, Véronique Le Floc'h nouvelle secrétaire générale fit son discours de clôture. Celui-ci était totalement improvisé mais donnait les grandes lignes sur lesquelles la CR se bat et se battra durant les quelques années qui restent avant les élections chambre d'Agriculture.

Comme depuis plusieurs années, le Ministre de l'Agriculture n'était pas présent. Un sosie en carton fut donc placé près de Bernard LANNES lors de son discours de clôture pour signifier les deux dernières années fantomatiques du Ministre en terme de décisions permettant de sortir les agriculteurs du marasme. Égal à lui-même, Bernard LANNES expliqua que la CR comptait bien faire entendre sa voix lors de la campagne pour la Présidentielle 2017 en précisant " Nous allons amener les candidats dans nos fermes pour leur expliquer la situation et nos revendications".

Vous l'aurez compris, ce congrès fut un "grand cru" (Vouvray ou Bourgeuil au choix) au dire de la vingtaine de Vendéens ayant fait le déplacement.




lundi 5 décembre 2016

PLAINTES CONTRE X

Ci-dessous l'article Ouest France du 1er décembre pour le dépôt de plainte, ainsi que le lien vers le reportage de TVVENDEE.





















REPORTAGE TVVENDEE

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