Bienvenue à tous sur le blog de la CR85

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Vous pourrez trouver sur ce blog les informations, formulaires, liens ayant trait à la vie agricole vendéenne et française.

lundi 28 février 2022

SOIRÉE HUMOUR

Comme le dit l'adage « jamais deux sans trois », c'est pourquoi la Coordination Rurale de Vendée organise pour la troisième année sa soirée conviviale au restaurant « la forêt » à Aizenay. Initialement prévue en 2020, puis reporté en novembre 2021 indépendamment de notre volonté, cette fois-ci la date est fixée au printemps. Après l'imitateur Stefan Olivier en 2019, c'est l'humoriste vendéen Chapuze qui viendra présenter son dernier spectacle « Cé pas d'ma fôte », le vendredi 25 mars.

Petit instituteur rural en fin de carrière, Chapuze pose un regard nostalgique et humoristique sur l’évolution d’un métier de plus en plus difficile.

Cette soirée est ouverte à tous donc n'hésitez pas à venir avec vos amis ou votre famille.

On a tous besoin de se changer les idées après deux années moroses donc, réservez dès maintenant vos places pour le vendredi 25 mars en appelant le bureau de la CR85 au 02-51-37-47-41 ou par mail à l'adresse suivante : 85@coordinationrurale.fr.

Le paiement devra être effectué avant la soirée. 

LA REFORME DE LA PAC AU MENU DE L'AG DE LA CR85

Salle comble pour l'AG de la CR85 à Aizenay le 22 février, où plus de 130 agriculteurs sont venus écouter les interventions de David ROY du Crédit Mutuel et de Gilles Keller de la CR nationale.

L'assemblée générale a débuté comme de coutume par la partie statutaire où Stéphane CHARBONNEAU, trésorier de la CR85 a présenté le rapport financier et Clément CHARRIER, secrétaire générale de la CR85, le rapport d'activité de l'année écoulée. Année 2021, riche en actualités pour la CR85 malgré la crise sanitaire.

La première intervention réalisée par David ROY portait sur l'offre Install'Agri du Crédit Mutuel, dédiée comme son nom l'indique à l'installation en agriculture. Un article en dernière page de ce journal reprend les principaux points de cette offre.

Le second sujet était lui très attendu des exploitants présents. En effet, la réforme de la PAC 2023 va potentiellement apporter des changements sur les exploitations. Durant une bonne heure, Gilles KELLER, chargé d'études à la Coordination Rurale a présenté en direct de Nancy, les évolutions liées à la réforme. Pour l'instant rien n'est figé mais les grandes lignes se dégagent suite à l'envoi du Plan Stratégique National (PSN) de 935 pages à Bruxelles. Chaque État membre à son propre PSN, revenant à dire qu'une grande partie de la PAC est renationalisée. A noter dans la répartition des aides la disparition du paiement vert qui renaît sous la forme des éco-régimes et la convergence des aides qui passe de 70% à 85%. Les éco-régimes sont basés sur un système de points. Pour obtenir le niveau supérieur à environ 76 €/ha, il faudra cumuler 5 points.

Au niveau des aides couplées, la part représente toujours 15% du 1er pilier, mais les aides basculent d'une enveloppe à une autre. Ainsi, les aides animales baissent au profit des aides protéines.

L'aide UGB bovine remplace l'ABA et l'ABL et concerne tous les animaux de plus de 16 mois. L'aide serait de 104 €/UGB allaitant dans la limite de 120 UGB et un chargement de 1,4. Au niveau laitier le plafond est fixé à 40 UGB pour 57 €/UGB. Pour finir son intervention, un point a été fait sur le Système de Suivi des Surfaces en Temps Réel (3STR) et l'évolution des BCAE. A travers les questions posées par l'assemblée, on comprend que pour beaucoup d'exploitants, le système verdit et se complexifie encore.

Par la suite, Patrick FROMONT responsable du service MAE à la DDTM a décliné les évolutions possibles des MAE dans la nouvelle programmation. Celles-ci s’articuleront autour des enjeux eau, biodiversité et climat-sol-bien être animal. Le tout étant toujours piloté par la région Pays de Loire.

La présence de la députée Martine LEGUILLE-BALLOY a permis de faire un état des lieux sur l'avancé de la loi Egalim 2, notamment par rapport à la contractualisation en viande bovine. Sans surprise l'élue LREM a défendu cette loi, en précisant que certes, celle-ci n'est pas parfaite mais que c'est une opportunité pour les éleveurs pour obtenir un revenu décent.

Avant le discours de clôture, Alain COMBRES directeur national de la CR a annoncé que les trente ans d'existence de la CR seront fêtés lors du congrès des 7 et 8 décembre 2022 qui aura lieu au Puy du Fou en Vendée. L'invitation est donc lancée à tous les adhérents de CR pour que cette date du 8 décembre soit bloquée dans les agendas. Autres dates à retenir, les 25-26-27 mars 2022 où une contre manifestation aux anti-bassines est organisée par la CR en limite des Deux Sèvres et de la Charente Maritime. « Il nous faut être présent en nombre pour montrer à quelques jours des élections présidentielles, que le stockage de l'eau est primordial » conclu Alain COMBRES.

Daniel PAVAGEAU a conclu cette AG avec des propos pleins de bon sens et résolument optimistes, avant que le repas permette à chacun de retrouver le moment convivial perdu l'année dernière.

LOI EGALIM 2 : LA CR85 FAIT LE POINT AVEC LES ELEVEURS

Le 10 février dernier, la section viande bovine de la CR85, présidée par Stéphane Charbonneau, a tenu une réunion d'information à la Chaize le Vicomte sur la contractualisation obligatoire initiée par la loi Egalim 2. Depuis le premier janvier 2022, l'attente des éleveurs sur ce thème est très importante puisque cette loi est sensée être applicable. Mais, il est très difficile de savoir quoi faire et surtout comment. Durant les deux heures trente de débat, Benoît Denis, coordinateur du pôle élevage à la CR et Stéphane Charbonneau ont expliqué les principes de base. Dans quelle circonstance le contrat est-il obligatoire ? Quelles clauses doit-il contenir ? Quels indicateurs utiliser ?Comment construire le tunnel de prix ? A quel moment la négociation intervient ? Telles sont les questions abordées.

Après un bref rappel de l'historique de cette loi, Benoît Denis expliqua qu'au 1er janvier seuls les taurillons, les génisses de plus de 12 mois, les vaches et les porcs charcutiers castrés sont concernés.

Par contre les contrats ne sont pas obligatoires en vente directe et vente sur les marchés aux bestiaux. La discussion s'est poursuivie sur les éléments qui doivent être inclus dans le contrat. Ainsi, prix et modalités de révision du prix, quantité totale, origine et qualité des produits, modalités de collecte,

durée du contrat (ne peut pas être inférieure à 3 ans), gestion des cas de force majeure et modalité de rupture (préavis indemnité) doivent être mentionnés.

Ces contrats peuvent être réalisés avec les négociants, les abatteurs et les bouchers mais quid des animaux destinés à l'export. La loi étant franco-française, les importateurs étrangers ne sont pas tenus de la respecter.

Pour terminer la présentation, un tour des indicateurs de coût de production a été réalisé. Les indicateurs d'Interbev, d'Inosys, de marché (bulletin interbev, cotation France Agrimer, cotation des marchés physiques) et de qualité (état d'engraissement, age, poids, signe de qualité) sont autant d’éléments permettant de fixer le prix demandé sur le contrat. Les nombreuses questions qui ont découlé de la présentation démontre le flou artistique dans lequel les éleveurs se trouvent. « Il est important de ne pas fermer la porte à la contractualisation » estime Stéphane Charbonneau. « Pour autant il ne faut pas signer n'importe quoi. La CR a au niveau national, fait des propositions permettant plus de souplesse, notamment en limitant le pourcentage de contractualisation. Nous nous battons pour que les éleveurs soient réellement gagnants » rajoute-t-il. La majorité des exploitants présents restent perplexes sur l'application concrète de cette loi et ne voient aucune avancée possible tant que tous les maillons de la filière n'auront pas trouvé d'accord. En somme, il est urgent d'attendre !

vendredi 18 février 2022

LA CR85 FAIT APPEL A LA CELLULE C3A

La CR85 avait sollicité en 2021 la Cellule C3A (cellule de conseil et de contact avec le monde agricole) de la gendarmerie, mais avec la crise sanitaire les visites d’exploitations n’ont pu avoir lieu que le jeudi 17 février dernier. La cellule C3A est une offre de service de contacts par des gendarmes réservistes pour apporter des conseils de sûreté et sécurité sur les exploitations agricoles. Ces visites d'information et de prévention sont effectuées gratuitement pour tous les agriculteurs intéressés.

A raison de trois visites le matin et trois visites l’après-midi, c’est six exploitations de Chavagnes en Paillers, La Rabatelière, Bazoges en Paillers, Beaurepaire et les Herbiers ont pu bénéficier des conseils de l’adjudant et du major.

Bien souvent les conseils donnés sont des conseils de bons sens, comme par exemple ne pas laisser les clés sur les véhicules, mais plutôt les mettre dans un endroit spécifique à proximité des engins.

Ensuite, autre évidence; mettre dans des locaux fermés l'outillage et la cuve à fioul. Si rien n'est visible, il y a beaucoup moins de chance d'attirer les intrus lors des passages de repérage.

Un chien de garde reste toujours efficace en prévention.

Si votre exploitation à plusieurs voies d'accès, est-il possible d'en condamner certaines ? Moins il y a d'accès plus la surveillance est facile. Et comme le précise l'adjudant Teillet « surtout relevez les numéros de la plaque d’immatriculation des véhicules suspects et contactez nous ».

Pour réduire aussi le nombre de passages, ne pas hésiter à demander à votre mairie un panneau de voie sans issue lorsque c'est possible.

En conclusion, le but est de retarder au maximum l'entrée dans les bâtiments et de décourager les voleurs par tous les moyens possibles (caméras, chiens, alarmes..).

Cette journée de sensibilisation à la sécurité a été très appréciée des différents exploitants et a permis pour certains d'être rassurés et pour d'autres de voir les modifications à apporter. Si vous aussi vous souhaitez bénéficier de ce diagnostic, vos pouvez contacter le bureau de la CR85 au 02-51-37-47-41.

LE NOUVEAU PRÉFET VIENT RENCONTRER LA CR85

Chose assez rare pour le signaler, le 4 février dernier, Gérard GAVORY nouveau préfet de Vendée est venu rencontrer au bureau de la CR85 trois représentants du syndicat. Cette visite de courtoisie souhaitée par l’ancien préfet de la Manche a permis à la CR85 de mettre en avant plusieurs sujets d’actualité.

Après une brève présentation de la CR85, Daniel PAVAGEAU, président de la CR85 a mis en avant les dégâts provoqués par les corvidés et les sangliers. Pour ces derniers, la CR85 craint que la prolifération ne soit déjà plus gérable, surtout en zone périurbaine. Les sommes en jeu sont devenues tellement importantes que les chasseurs ne peuvent pas assumer seuls les indemnisations. L’État doit prendre à sa charge une partie des dégâts occasionnés ; c'est devenu une mission d'intérêt général ! « Les chasseurs tout comme les agriculteurs vieillissent et sont de moins en moins nombreux. Il faut donc mettre en place tous les moyens possibles pour lutter contre les suidés comme les cages et la possibilité de les chasser toute l'année » a demandé le président de la CR.

Autre sujet épineux évoqué, celui des ZNT. La CR85 a de nouveau exprimé son opposition à la mise en place de contraintes supplémentaires et souhaite être associée aux discussions qui vont avoir lieu d’ici fin juillet.  « Pourquoi toujours incriminer les agriculteurs sur la qualité de l’eau, alors que beaucoup d’habitations ou de stations d’épurations ne sont pas aux normes » s’interroge Guy Marie CLERGEAU représentant CR au CESER, à propos de la mise en place du 7ème programme d’action sur la directive nitrates.

Natacha GUILLEMET, membre du comité directeur de la CRUN, a exposé à monsieur le préfet, les difficultés à mettre en place la loi Egalim 2, notamment au niveau des contrats viande. « Sur le fond les intentions de la loi sont bonnes. Mais en pratique, comment obliger un acheteur étranger à la respecter ? Actuellement au niveau local, aucun négociant ou abattoir ne souhaitent signer de contrats, car c’est le flou total au niveau de la répercussion des hausses aux derniers acheteurs » déplore-t-elle.

Pour remercier M. GAVORY de sa venue, un panier garni de produits issus d’exploitation de la CR85 lui a été offert. Lait, pâtes, miel et légumes secs pourront donc ravir des papilles du premier représentant de l’Etat en Vendée. Retrouvez l'article complet dans le journal de mars.

mercredi 16 février 2022

AIDES COUPLÉES 2021


Les montants des aides couplées végétales, pour la campagne de 2021, ont été fixés par un arrêté du 7 février 2022 publié au Journal officiel ce 15 février 2022. Ainsi, pour l’aide à la production de légumineuses fourragères à destination des éleveurs le montant est de 141 € (160 € en 2020), l’aide à la production de protéagineux est fixée à 141,50 € (149 € en 2020) et pour le soja 35,20 € (29,60 € en 2020)

Ces aides doivent être versées d’ici à la fin du moins de février 2022, selon le calendrier prévu.

vendredi 11 février 2022

REUNIONS MAEC MARAIS BRETON

 Vous vous êtes engagés dans une MAEC (Mesures Agro-Environnementales et Climatiques) ou souhaitez engager de nouvelles MAEC en Marais breton sur l’enjeu biodiversité (site Natura 2000).

L’année 2022 sera la dernière année de transition avec des règles particulières pour les MAE du fait de l’attente des modalités de la nouvelle PAC et des disponibilités financières.

Pour les parcelles engagées en 2017 ou en 2021 en MAEC qui arrivent à échéance en mai 2022, il serait possible de prolonger d’une année.

Pour vous donner toutes les informations nécessaires à la prolongation ou à l’engagement de votre contrat, et pour répondre à vos questions concernant la poursuite de vos engagements, 2018 ou 2019 (document d’enregistrement, etc.), la chambre d'agriculture organise 4 réunions

d’informations sur le territoire du Marais breton :

Mardi 1er mars 2022 de 10h à 12h30 – Salle polyvalente de Saint Urbain

OU

Mardi 1er mars 2022 de 14h30 à 17h – Salle de la Baritaudière à Saint Hilaire de riez (2 rue des

pins)

OU

Jeudi 3 mars 2022 de 10h à 12h30 – Salle polyvalente de Villeneuve en Retz

OU

Jeudi 3 mars 2022 de 14h30 à 17h – Salle polyvalente de Beauvoir-sur-mer (48 rue du stade).

Ces informations vous seront indispensables pour prolonger ou contractualiser des MAEC.

lundi 7 février 2022

AG CR85


 

LA CR85 FAIT LE POINT AVEC POLLENIZ

Tout d'abord, Polleniz est une association depuis le 1er janvier 2020. Elle est issue de la fusion régionale de la FREDON des Pays de la Loire et des FDGDON de Loire-Atlantique, de Mayenne, de Sarthe et de Vendée. Polleniz est reconnue Organisme à Vocation Sanitaire (OVS) dans le domaine végétal sur l’intégralité du territoire des pays de la Loire. Depuis plusieurs mois, plusieurs agriculteurs ont alertés la CR85 sur des soucis avec Polleniz notamment pour le piégeage des taupes. C'est dans l'objectif de clarifier les choses que la CR85 a rencontré le 25 janvier dernier Roland FOUCAULT, président régional, Jacques RAUTURIER, président au niveau vendéen de Polleniz, Vincent BROCHARD et Vanessa PENISSON, responsables des sites du 44 et 85.

En premier lieu, Daniel PAVAGEAU, président de la CR85 souhaitait savoir pourquoi certains Gidons (Chantonnay, les Sables et la Chataigneraie) avaient repris leur indépendance vis à vis de Polleniz depuis 2 ans. Une grande partie du problème serait lié aux financements des luttes contre les nuisibles. En effet, avec la loi NOTRe, les départements ne fournissent plus d'aides car le domaine ne rentre plus dans leurs compétences. La région n'allouant plus de financement non plus, seules les Communautés de Communes (ComCom) mettent la main à la poche pour lutter contre les ragondins.

Dans tous les cantons jouxtant la Sèvre Nantaise, la luttes contre les ragondins est la compétence de l'EPTB (Établissement Public Territorial du Bassin de la Sèvre Nantaise). Or, celui-ci aurait bénéficié des aides des ComCom sans pour autant lutter efficacement contre les RAE (Rats Aquatiques Envahissants). Le piégeage des RAE est effectué soit par des salariés du Gidon, soit par des bénévoles. La queue de ragondin est rétribué entre 2 et 3€ en Vendée.

Sur le sujet de la lutte contre les taupes, il existe plusieurs problématiques. Tout d'abord, le piégeage peut se faire avec des pinces ou avec l'utilisation du PH3. Pour utiliser ce dernier, l'agent du Gidon doit obtenir le certiphyto décideur et valider une formation spécifique au PH3. Toutes ses contraintes réglementaires, ne permettent plus aux agriculteurs d'aider l'agent à appliquer le produit dans les parcelles. Ils peuvent uniquement accompagner le salarié. Pour Laurent Gauvard des Lucs sur Boulogne « ne plus pouvoir donner un coup de main allonge considérablement les délais d'intervention ». Au niveau de la facturation, celle-ci se décompose en trois parties ; une cotisation fixe de 5 € à Polleniz + un montant à l'hectare + le prix du produit. Dans certains Gidons, le montant à l'hectare était quasiment nul car, une partie du financement de la lutte contre les ragondins des ComCom servait pour la lutte contre les taupes. La perte des subventions des ComCom au profit de l'EPTB, a donc fait augmenter le prix pour les agriculteurs. Pour cette année, le prix du PH3 devrait croitre de 7 à 9 %, suite à une augmentation du fournisseur.

Pour clôturer la rencontre, Jean Paul GUILLEMET, administrateur de la CR85 a voulu savoir en quoi consistait la démarche « Phytosignal ». « J'ai l'impression qu'on va pousser les gens à la délation et ça me fait peur » interroge-t-il. Sur ce point, Vanessa PENISSON se veut rassurante, « le rôle de Polleniz est juste de recueillir les données et de renseigner les personnes lorsque c'est possible. En aucun cas, Polleniz aura un rôle de police, on orientera les dossiers vers les services compétents ». Pour le président régional, « avoir confié cette mission à Polleniz qui est OVS, plutôt qu'à une association environnemental est une bonne chose ».

En conclusion, les problèmes soulevés autour de Polleniz semble surtout liés à un manque de communication depuis sa création. Il faut dire que la crise sanitaire est passée par là.

LA CR85 PRÉSENTE SES VOEUX AU PRÉSIDENT DU DÉPARTEMENT.


Pour bien débuter l'année, la Coordination Rurale de Vendée a souhaité présenter ses vœux de vive voix pour l'année 2022 à Alain LEBOEUF, président du Conseil Départemental de Vendée depuis juin dernier. Ainsi, le mercredi 12 janvier, une délégation de la CR85 emmenée par Daniel PAVAGEAU, président de la CR85, a pu s'entretenir avec le président du département, ainsi que Laurent FAVREAU, conseiller départemental en charge de l'agriculture.

Premier point abordé, le renouvellement des générations en agriculture. Le nombre de départ en retraite et les arrêts d'activité progressent beaucoup plus vite que les installations. L'élevage est le plus touché et semble inquiéter les élus. « On assiste à une disparition de gros élevages laitiers ou allaitants un peu partout sur le département et, malheureusement, les petites augmentations des prix des dernières semaines ne va pas inverser la donne. Tant qu'il n'y aura pas de rentabilité sur les exploitations, les jeunes se détourneront de l'élevage » lance le président de la CR85. Au sujet des aides à l'installation, la CR85 souhaitait savoir pourquoi le complément de 10% alloué auparavant par le département à la DJA était supprimé depuis début 2021. Laurent FAVREAU déplore cette situation qui est lié à la loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) et explique que le département est en discussion avec la région pour trouver une solution.

Autre domaine impacté par cette loi, celui du stockage de l'eau. David RENOUX pour la CR85 demande un appui du département pour une aide à la réalisation des études et il rajoute « il est primordial de stocker l'eau de l'hiver. Quand je vois les volumes d'eau qui sont évacués du marais en ce moment, je ne comprends pas l'obstination de certains à empêcher le stockage. Les extrémistes qui saccagent les réserves par idéologie ne doivent pas avoir gain de cause ». Alain LEBOEUF abonde dans le sens de la CR85 et, là encore, étudie avec la région la mise en place d'un accompagnement des exploitants ayant un projet.

L'autre cheval de bataille du département reste la mise en place des PAT (Projets Alimentaires Territoriaux). Le conseil départemental souhaite coordonner ces circuits courts en s'appuyant sur le triptyque « homme – moyens de productions - énergies ». Stéphane CHARBONNEAU, responsable de la section viande au niveau national de la CR encourage les collectivités à s'appuyer sur le local. « Les éleveurs ont besoin d'un signe fort des collectivités, il est primordial de mettre en avant nos productions. Sans élevages, les paysages vendéens ne seront plus les mêmes et perdront de leur beauté » rajoute-t-il.

Pour terminer cette rencontre, un tour des projets routiers a été fait, avec notamment la liaison entre Fontenay le Comte et la Rochelle. Dossier ultra sensible qui traverse une zone Natura 2000, où le département s'engage à faire un projet réaliste ne consommant pas trop de foncier. Alain LEBOEUF conclu le sujet en mettant en avant ce projet structurant pour le sud Vendée.

La CR85 a profité de cette entrevue, pour inviter le président du département à venir visiter une exploitation en milieu d'année, afin de poursuivre les discussions.

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