Bienvenue à tous sur le blog de la CR85

Bienvenue à tous sur le blog de la CR85 !
Vous pourrez trouver sur ce blog les informations, formulaires, liens ayant trait à la vie agricole vendéenne et française.

vendredi 30 décembre 2016

DECLARATION AIDES ANIMALES 2017


  • L’aide aux ovins et aux caprins est reconduite pour la campagne 2017. Les bénéficiaires sont des éleveurs qui détiennent au moins 50 brebis et/ou 25 chèvres éligibles durant toute la période du 1er février au 11 mai 2017 inclus. La demande d’aide s’effectue à compter du 1er janvier 2017 et jusqu’au 31 janvier 2017 dernier délai. 

Afficher l'image d'origineImportant :L’effectif de brebis/chèvres (adultes) engagé pour bénéficier de l’aide doit être présent sur l’exploitation dès le 1er février 2017 et maintenu jusqu’au 11 mai 2017 (période de détention obligatoire). Il est possible pour maintenir l’effectif engagé, de remplacer une sortie (abattage, vente, mortalité) par une agnelle/chevrette sous conditions (voir la notice sur ce site ou sur télépac).

  • L’Aide aux Bovins Allaitants (ABA) et l’Aide aux Bovins Laitiers (ABL) sont reconduites pour la campagne 2017. A compter du 1er janvier 2017 et jusqu’au 15 mai 2017 dernier délai, les aides bovines sont à télé-déclarées sur www.telepac.agriculture.gouv.fr

Important : L’effectif des bovins pris en compte pour le paiement de vos aides est le nombre de bovins allaitants/laitiers présents sur votre cheptel le jour du dépôt de votre demande d’aide. Vous devez maintenir sur l’exploitation, tout au long de la période de détention obligatoire (PDO) d’une durée de 6 mois démarrant le lendemain du dépôt de la demande, l’effectif à hauteur des vaches présentes le jour du dépôt de la demande.

Tout mouvement d’animaux (bovins, caprins et ovins) doit faire l’objet d’une notification par courrier ou message informatique auprès du GDS.

vendredi 23 décembre 2016

ICHN

3e-phase-zscs-zones-humides-et-pbs-restreinteLa CR vient de mettre sur son site internet le nouveau projet de carte des zones défavorisées. Il subsiste de nombreuses incertitudes mais petit à petit ça se précise pour la Vendée.

Il reste du travail à faire sur la carte !

Grâce à l’usage d’une production brute standard (PBS) restreinte à certaines orientations technico-économiques, et cela constituait une revendication de la CR, certaines zones du sud-ouest sont repêchées.

En revanche, le critère RAMSAR de classement au titre des zones humides est contestable car il fait rentrer trop de nouvelles communes dans le projet de zonage. Reprendre le critère biophysique de mauvais drainage des sols aurait été beaucoup plus pertinent en termes de repêchage mais la Commission Européenne le refuse !

Des critères divers et variés sont avancés pour accentuer le repêchage des zones intermédiaires mais tous doivent être testés par le ministère et soumis pour avis à la Commission Européenne.

Grosse inquiétude sur le budget ICHN pour 2018 !

L’actuel projet de zonage, soit 321 millions d’euros d’ICHN, dépasse déjà l’actuel budget de 316 millions affecté aux zones défavorisées. Or, il reste 6 départements à zoner[1] et davantage de zones intermédiaires doivent encore être repêchées.

Quoiqu’en dise le Ministère, les caisses sont vides ! Comment ce surcoût d’ICHN sera-t-il financé ? Par nouvelle ponction sur le 1er pilier (les agriculteurs y sont habitués !) ? Par un rabotage de l’aide pour tous les éleveurs éligibles ?

[1] Mayenne, Sarthe, Eure, Seine-Maritime, Marne et Ardennes

OPEN AGRIFOOD

Intervention remarquable d'un agriculteur de la CR en fin du colloque Open Agrifood à Orléans. On y voit un X. Beulin très silencieux et apparemment gêné face au discours retraçant la réalité du monde paysan actuel. Vidéo à voir absolument! 


vendredi 16 décembre 2016

IDENTIFICATION BOVINE

Dans le cadre du projet de dématérialisation* des passeports et des ASDA à l’horizon 2019, les bovins nés à partir du 1er juillet 2017 devront être identifiés à l’aide d’une boucle électronique (et d’une boucle conventionnelle confère photo). L’Arrêté Ministériel de mise en application devrait paraître d’ici la fin de l’année 2016. Des précisions seront apportées sur les modalités de financement du surcoût de la boucle électronique, laquelle devrait être prise en charge par l’Etat pour les 4 années à venir. Les pinces de bouclage  de dernière génération (rouge) ne seront pas à changer. Pour les autres, il est fort probable qu'il faille en acheter une nouvelle.


Organisation des commandes pour le 1er semestre 2017
Afin d’effectuer une commande au plus juste des besoins, l’Ede a pris la décision de commander des boucles conventionnelles uniquement pour les élevages qui n’auraient pas de stock suffisant pour couvrir les besoins jusqu’à la fin juin 2017. Ce besoin a été calculé pour chaque élevage à partir du nombre de veaux nés entre le 18/11/2015 et le 30/06/2016 moins le stock de boucles encore disponible au 18/11/2016. En conséquence seuls les élevages dont le stock apparaît insuffisant ont reçu à ce jour un bordereau de commande à retourner à l’Ede le 09/12/2016 au plus tard.
Il est toujours possible pour les éleveurs qui se trouveraient en rupture de stock d’ici la fin juin 2017 de contacter l’Ede pour passer une commande complémentaire.
Livraison des boucles conventionnelles pour le 1er semestre 2017
Elles seront assurées comme d’habitude par les agents d’Atlantique Conseil Elevage pour le compte de leurs adhérents, courant février 2017.
Pour tous les autres élevages, les boucles seront livrées directement en élevage par la poste (frais postaux pris en charges par la Chambre d’Agriculture)
Commande des boucles électroniques pour le 2ème semestre 2017
L’Ede adressera au printemps prochain (avril2017) un bordereau de commande à l’ensemble des éleveurs afin de confirmer les besoins en boucles électroniques pour le second semestre 2017. Les boucles seront mises à disposition courant juin 2017.

*les informations d’identification, de filiation ainsi que le statut sanitaire des animaux seront consultables par informatique à partir d’une base de données nationale

vendredi 9 décembre 2016

XXIII EME CONGRES CR

Plus de 600 personnes étaient présentes le 8 décembre 2016 au 23 ème congrès de la CR à Tours (37).
La veille, Bernard LANNES a été réélu président pour 3 ans et Véronique Le Floc'h nouvelle secrétaire générale.
Dès l'entrée de la salle, les congressistes étaient mis dans l'ambiance avec un florilège de citations chocs de responsables syndicaux, politiques ou économiques imprimées sur des affiches.


Tout d'abord, Michel Le Pape, président de la CR37 présenta son département réputé pour sa gastronomie et ses nombreux châteaux, sans oublier d'expliquer l'historique de la CR dans son département.

L'intervention du conseiller départemental et agriculteur Vincent LOUAULT, fut très appréciée avec un discours sans langue de bois, visant la co-gestion et les coopératives. Il demande d'ailleurs que les exonérations fiscales accordées aux coopératives soient supprimées pour celles qui ne jouent pas le jeu du retour de la plus-value vers les agriculteurs.

L'écrivain et géographe Sylvie BRUNEL pris ensuite la parole pour un exposé sur "la France et ses agriculteurs : restaurer la confiance et le respect". Suite à son parcours professionnel, elle fait le constat que "l'agriculture est stratégique partout sauf en France". Pour elle, les agriculteurs sont confrontés à des attaques insensées face à leur professionnalisme et leur technicité. Elle se lança dans un long plaidoyer en faveur de l'agriculture en rappelant l’empilement des contraintes, la désinformation sur le maïs (produit deux fois plus d'oxygène qu'une forêt) et une difficile cohabitation avec les urbains suite à une méconnaissance mutuelle. Elle précise que les années de disette sont oubliées et que la paix sociale s'obtient lorsque l'on mange à sa faim. Elle rappelle en parlant des pesticides que les solutions d'hier sont devenues les problèmes d'aujourd'hui et que l'agriculture n'est pas un problème mais la solution pour nourrir tout le monde. En conclusion, elle pense que l'agriculture est un métier d'avenir pour assurer l’indépendance du pays et préserver la qualité des territoires en y associant toutes les agricultures (bio, conventionnelle). L'assistance était conquise.

Après un repas à base de produits locaux, Jean Pierre DIGARD présenta son exposé sur "regards de la société et réalités des éleveurs". Pour lui aussi la population urbaine a perdu ses racines paysannes et les rapports avec les animaux ont évolué. En effet, les animaux de compagnie sont des membres à part entière de la famille. Cette évolution crée une radicalisation des opposants qui souhaitent  placer l'animal au même niveau que l'homme au nom de l'anti-spécisme, en véhiculant des affirmations mensongères. Pourtant la position de l'animal de compagnie n'est pas si enviable que ça. Ces lobbies sont très puissants et font dans la surenchère, en jouant avec les médias et les politiques. Pour lui, "trop de bien-être animal nuit au bien-être de l'éleveur". Pour clore son intervention, il insista sur le fait de ne rien céder aux opposants car ils en demanderont toujours plus. Il ne faut pas avoir peur d'ouvrir son élevage pour expliquer ce que l'on fait. Il y a un manque d'éducation et pour lui la majorité des personnes peuvent comprendre.

Le dernier intervenant, Xavier HOLLANDTS professeur de stratégie à Kedge BS fit une présentation très attendue du public que "la gouvernance des coopératives face aux transformations du monde agricole". En préambule, il expliqua que ceux qui travaillent le plus et prennent le plus de risques ne sont pas rémunérés car la valeur ajoutée est confisquée par des intermédiaires dont notamment les coopératives actuelles. Il explique qu'il a "étudié le fonctionnement d'une centaine de coopératives agricoles françaises et d'autres pays. Souvent en France, il n'y a pas de projets pour les agriculteurs. Les projets sont tournés vers le développement de l'entreprise, vers des investissements à l'étranger.  Les agriculteurs ont perdu le pouvoir et la capacité d'orienter le fonctionnement des coopératives. La valeur ajoutée s'évapore dans la technostructure et les salaires".
Pour autant, il pense que les coopératives peuvent être la solution si on retrouve une gouvernance plus saine, "or aujourd'hui, les trois quarts des coopératives ont une mauvaise gouvernance », a-t-il asséné devant un public conquis. Les plus grosses coopératives sont devenues des "prédateurs". 
A la question que font les syndicats ? Il conclut en précisant que "dans le paysage syndical français, certains préfèrent le statu quo (en parlant de la FNSEA). Mais si vous n'êtes pas offensifs sur ce sujet, vous allez vous faire bouffer."

Pour la première fois, Véronique Le Floc'h nouvelle secrétaire générale fit son discours de clôture. Celui-ci était totalement improvisé mais donnait les grandes lignes sur lesquelles la CR se bat et se battra durant les quelques années qui restent avant les élections chambre d'Agriculture.

Comme depuis plusieurs années, le Ministre de l'Agriculture n'était pas présent. Un sosie en carton fut donc placé près de Bernard LANNES lors de son discours de clôture pour signifier les deux dernières années fantomatiques du Ministre en terme de décisions permettant de sortir les agriculteurs du marasme. Égal à lui-même, Bernard LANNES expliqua que la CR comptait bien faire entendre sa voix lors de la campagne pour la Présidentielle 2017 en précisant " Nous allons amener les candidats dans nos fermes pour leur expliquer la situation et nos revendications".

Vous l'aurez compris, ce congrès fut un "grand cru" (Vouvray ou Bourgeuil au choix) au dire de la vingtaine de Vendéens ayant fait le déplacement.




lundi 5 décembre 2016

PLAINTES CONTRE X

Ci-dessous l'article Ouest France du 1er décembre pour le dépôt de plainte, ainsi que le lien vers le reportage de TVVENDEE.





















REPORTAGE TVVENDEE

mercredi 30 novembre 2016

PLAINTES CONTRE X

La CR85 et une vingtaine d'agriculteurs ont été déposer plus de 80 plaintes contre X pour préjudices financier et morale auprès du TGI de la Roche sur Yon suite au retard de paiement des MAE.
Malheureusement la justice ne porte pas plus de considération aux agriculteurs que le ministère de l'agriculture car aucun magistrat n'a accepté de nous recevoir pour que l'on puisse expliquer notre démarche. Les plaintes ont été déposées à l'accueil et maintenant nous allons attendre la réponse, en espérant que la justice soit plus rapide que les paiements!

vendredi 25 novembre 2016

PLAINTE CONTRE X

Afficher l'image d'origineSuite aux retards de paiement de nombreuses aides et notamment les MAE (marais, Bassin Versant et Bio) depuis plus d'un an, les adhérents de la CR85 ont décidé de porter plainte contre X pour préjudice moral et financier auprès du Procureur de la République de la Roche sur Yon, la CR 85 se portera partie civile.
En effet, la régularisation du paiement des MAE n'est prévue au mieux que  début 2017 après mise en conformité du logiciel utilisé. Durant quasiment deux années les agriculteurs ont dû respecter le cahier des charges de leurs contrats sans avoir l'appui financier nécessaire à l'adaptation.
La CR85 dit STOP, et trouve un peu facile de rejeter la faute sur un logiciel.
Cette action aura lieu le 30 novembre 2016 à 11 H 00 au Tribunal de Grande Instance de la Roche sur Yon (55 Boulevard Aristide Briand), Rassemblement à 10 H 30 au bureau de la CR Vendée. Une lettre type pour porter plainte est disponible au bureau de la CR85 et peut être envoyé par mail. Celle-ci est à compléter et à apporter le jour de l'action. Si malheureusement vous ne pouvez être présent ce jour là, nous vous invitons à nous la retourner au bureau de la CR85. MAE ou non, les retards de paiements sont beaucoup trop fréquents donc soyons nombreux pour montrer notre exaspération !!!

RATIO PRAIRIES PERMANENTES

Afficher l'image d'origineLe ministère vient enfin de communiquer sur l’évolution du ratio prairies permanentes en France. Pour  les Pays de la Loire la situation reste stable entre 2012 et 2015 (+ 0,22 %) malgré les craintes d’un trop grand nombre de retournements. Pour l’année à venir, il sera encore possible de labourer des prairies permanentes, hors prairies sensibles. Tant que la dégradation annuelle régionale n’atteindra pas 2,5 % par rapport au ratio de référence, les Pays de Loire ne seront pas soumis au système d’autorisation.
Deux régions font déjà l’objet de dispositifs d’autorisation (Normandie) et d’obligation de ré-implantation de prairies (Hauts de France) avec un net recul du ratio. Il faut donc rester mesuré et ne pas prendre cette annonce à la légère et ne pas en profiter pour labourer à tout va. En effet, la situation peut vite s’inverser et le système d’autorisation contraignant pourrait aussi s’appliquer en Pays de la Loire. 

jeudi 17 novembre 2016

ATR 2016

Afficher l'image d'origineForce est de constater que les années se suivent et se ressemblent au niveau des retards de paiement des aides.

Le ministre de l'agriculture avait annoncé le paiement des ATR 2016 au 17 octobre pour tous les agriculteurs ayant fait leur demande avant le 19 septembre 2016, s'il n'y avait pas de modifications statutaires!

Pour les cas de subrogations (comme par exemple les changements de statuts), l’ASP avait annoncés les versements  pour le 15 novembre, mais aux dernières nouvelles, ces paiements sont désormais annoncés entre le 18 et 21 novembre.

La CR déplore que par ces temps de crise, la variable d'ajustement soit toujours les exploitants.
Venant de la part de l'administration, c'est d'autant plus inadmissible.

Pour cette raison, la CR85 demande à tous ceux n'ayant pas de paiements au 22 novembre, de se signaler auprès du bureau de la CR85.


mercredi 16 novembre 2016

JOURNÉE INSTALLATION

Le mardi 15 novembre 2016, la  CR Pays de Loire assistée de la CR85 a sensibilisé les jeunes en Terminale et BTS ACSE du lycée Pétré près de Luçon sur le parcours à l'installation. A chacun de porter et s'approprier son projet tel était le message des différents intervenants. Les nombreuses questions des élèves prouvent que la complexité des démarches du parcours à l'installation restent encore méconnues. Dans tous les cas, il est nécessaire de mûrir son projet en prenant le temps de se renseigner et en essayant également d'avoir des expériences extérieures. Merci au conseillers Chambre d'agriculture, Crédit Mutuel, centre de gestion Aexpertis, aux témoignages de JA CR, aux étudiants et enseignants, d'avoir répondu présents.



Vincent PIERRAT- conseiller Chambre d'Agriculture

David BONNEAU -CMO


Témoignages de Dimitri MOUSSION et Alexandre BRIANCEAU


Mickaël LEYO- AEXPERTIS


vendredi 4 novembre 2016

IRRIGATION 2017

Afficher l'image d'origineL’EPMP (Etablissement Public du Marais poitevin) invite tous les irrigants de la Zone de Répartition des Eaux, à faire connaître leurs besoins en eau d’irrigation pour la saison 2017, avant le 22 novembre 2016. Pour la Vendée, le territoire concerné est l’ensemble du bassin d’alimentation de la Baie de l’Aiguillon. La demande devra être complétée et  renvoyée avant le 22 novembre à la Chambre d’agriculture de Vendée. Celle-ci agis en tant qu’OUGC (Organisme Unique de Gestion de Collecte) délégué. 
Le formulaire peut être envoyé par courrier à : Chambre d’agriculture de Vendée – Pôle Irrigation et Stockage de l’Eau – 21, Bd Réaumur – 85013 LA ROCHE SUR YON
 ou par mail :  irrigation.stockage@vendee.chambagri.fr.
Seuls les irrigants ayant déposé une demande pourront irriguer en 2017. Tout prélèvement est concerné quelle que soit l’origine de l’eau : prélèvement direct par forage, dans un cours d’eau, dans une réserve de substitution ou une réserve collinaire.

Le formulaire et la carte de la ZRE sont disponible ci-dessous :

jeudi 3 novembre 2016

23 EME CONGRES CR

congres_crun_2016La 23e édition du Congrès de la Coordination Rurale se tiendra le 8 décembre prochain Centre international de congrès Vinci à Tours (Indre-et-Loire).

Comme à l’accoutumée, les intervenants invités à ce Congrès présenteront leurs analyses sur des sujets d’importance et en débattront avec les participants.



PROGRAMME :

10h00-10h30 : Discours d’ouverture

10h30-12h00 : « La France et ses agriculteurs : restaurer la confiance et le respect »
Par Sylvie Brunel, écrivain et géographe, professeur des universités en géographie à l’Université Paris-Sorbonne, ancienne présidente de l’ONG Action contre la Faim.

14h30-15h30 : « Regards de la société et réalités des éleveurs »
Par Jean-Pierre Digard, membre de l’Académie d’agriculture de France.

15h30-16h30 : « La gouvernance des coopératives face aux transformations du monde agricole »
Par Xavier Hollandts, professeur de stratégie à Kedge BS.

16h30-17h30 : Discours de clôture

Pour en savoir plus sur nos trois intervenants, cliquez ici : INTERVENANTS

Un déplacement en car ou minibus (en fonction du nombre de participants) est organisé à partir de la Vendée, donc réservez vite votre place en appelant le bureau de la CR85.

jeudi 20 octobre 2016

AIDES MSA

Afficher l'image d'origineLa MSA dispose d’une enveloppe de 55 700 000 € au niveau national spécialement dédiée aux éleveurs, maraîchers, viticulteurs et exploitations touchées par la grippe aviaire.

La Vendée dispose de 1 338 000 € répartis en deux enveloppes.

La première de 1 233 000 € est consacrée aux éleveurs dont les revenus sont inférieurs à 12 000 € sur trois ans ou ayant des revenus compris entre 12 000 € et 20 000 € mais débiteurs de cotisations. Sur les 5054 exploitants vendéens, 2067 répondant aux critères ont reçu un formulaire en juin. Seulement 971 retours de formulaire (soit 47%) avec une moyenne de prise en charge de cotisation de 1198 €/ exploitant (de 600 à 1489 €).

La seconde enveloppe de 105 000 € est orientée vers les débiteurs de cotisations non éligibles dans la première enveloppe. Sur les 690 exploitants recensés, 284 ont reçu le formulaire mais seulement 50 ont répondu (18%). La moyenne est par exploitant sera de 1082 € (de 600 à 1400 €).
En parallèle, 26 mytiliculteurs ont été recensés et 9 ont répondu (34%) au courrier. La moyenne serait de 1591 €/ mytiliculteur.

L’enveloppe étant fongible avec la Loire Atlantique, les 106 000 € restants seront reversés à la Loire Atlantique. 

La prise en charge de cotisations sera effective à l’échéance de fin novembre.

ATR 2016

Le paiement de l'ATR 2016 est morcelé suivant le "type" de dossier:

1) Pour la majorité des agriculteurs présents en 2015, le paiement de 90% des aides PAC 2016 a été effectué le 17/10, un autre  versement est  prévus le 21/10. Parmi les payés au 17 octobre, certains ont un paiement partiel relatif à la part des aides bovines uniquement.
Afficher l'image d'origineAucune possibilité de chiffrer le nombre et le montants des versements à ce jour pour la Vendée, sachant qu'au niveau national cela représente un peu plus de 50% des déclarants PAC. Pas de compte rendu de paiement disponible  non plus sur TéléPAC ni trace de paiement sur le logiciel de la DDTM. Une mise en ligne de ces documents est annoncée pour la fin de semaine pour les 1er paiements. Il semble que les informations relatives à chaque paiement soient affichées avec un décalage d'une à deux semaines.

2) Pour les nouveaux demandeurs sans historique (pas de subrogation possible), le paiement forfaitaire serait autour du 27-28 octobre.

3) Pour les nouveaux demandeurs ayant demandé à bénéficier de l'historique du déclarant 2015, le versement se fera autour du 15/11.

4) Les exploitants relevant de certaines situations particulières (récupérés de l'ATR 2015) seront normalement payés autour du 18/19 novembre.
Les exploitations ayant été contrôlées (principalement par satellite) au titre de la campagne 2015 (au nombre de 251) ont nécessité une instruction complémentaire ces dernières semaines. Pour certains d'entre eux, l'instruction a pu retarder la mise en paiement suivant le calendrier ci-dessus.


Pour les exploitations en redressement ou en liquidation, la DDTM précise qu’elles sont normalement exclues des paiements , mais la DDTM ne fait pas de chasse aux sorcières et laisse passer les demandes, à charge pour l’ASP de faire le tri ou pas.

vendredi 7 octobre 2016

PACTE DE CONSOLIDATION

Pacte de consolidation : analyse de la CR mesure par mesure


valls-le-follLe Premier ministre Manuel Valls a annoncé, le mardi 4 octobre, des mesures pour les producteurs de céréales et les producteurs de lait et de viande bovine. Voici l’analyse qu’en fait la Coordination Rurale, mesure par mesure.

Garanties bancaires et prolongement de l’année blanche : tout le monde ne pourra pas en profiter !
Garantie de BPI France à hauteur de 50 %, pour les nouveaux prêts de 2 à 7 ans et pour l’aménagement de prêts existants. Jusqu’à 1,5 milliard d’euros de prêts contractés. Garantie SIAGI en complément.
Seuls les « agriculteurs pour lesquels un soutien bancaire s’avère pertinent » bénéficieront de cette garantie. Très nombreux seront les exclus !

La durée des prêts concernés est un peu courte. Une durée de 5 à 8 ans convient mieux à la consolidation d’une exploitation qu’une durée de 2 à 7 ans.

Il est difficile de croire que le dispositif de garantie bancaire va permettre à tous les agriculteurs de bénéficier d’un traitement équitable par les réseaux bancaires et de taux plus bas. Pour l’année blanche, financée à 1/3 par l’État, 1/3 par les agriculteurs et 1/3 par les banques, ces dernières n’ont pas complètement joué le jeu. Pourquoi tiendraient-elles parole aujourd’hui ?

Dans le cadre du FAC, l’État les remboursera aux agriculteurs dont la perte d’EBE en 2016 par rapport à la moyenne olympique des 5 dernières années est supérieure à 20 %.
Selon BPI France, le coût de la garantie est de 0,70% du capital emprunté. Pour la baisse d’EBE de 20%, tout dépend du moment de la clôture de l’exercice comptable. Pour un exercice clôturé entre janvier et juin 2016, c’est-à-dire avant la récolte, l’EBE sera peu impacté et l’agriculteur ne se fera alors pas remboursé sa garantie par l’État.

Ne pas oublier que le capital de BPI France est détenu principalement par la Caisse des dépôts et consignations et l’État. On peut donc concevoir le remboursement de la garantie comme un retour à l’envoyeur.

Prolongement de l’année blanche du 31/10 au 31/12/2016, en 3 tiers (État via le FAC / banque / agriculteur)
Pourquoi limiter la reconduction de l’année blanche à seulement 2 mois ?

Mais on peut aussi considérer l’année blanche comme un fusil à un coup : une fois les reports effectués, il n’y a plus rien à faire et dans ce cas, un prolongement ne sert pas à grand chose.


Trésorerie à court terme : des mesures très insuffisantes !
Passage de la moyenne triennale au n-1 pour les cotisations MSA. Option ouverte en 2017, sur la base des revenus 2016, aux exploitants présentant un revenu inférieur à 4 248 € en 2015 et en 2016. Option ouverte aux jeunes et nouveaux installés présentant un revenu inférieur à 4 248 € en 2016
Cette mesure n’est pas nouvelle et fait partie du minimum que l’on pouvait attendre.
La CR demande une mesure beaucoup plus vigoureuse : le zéro MSA en 2017 !

Dégrèvement TFNB : extension des taux de pertes arrêtés pour les terres arables, aux prairies permanentes
La CR voulait une utilisation beaucoup plus importante du levier fiscal, avec la fixation de taux de perte entraînant un dégrèvement maximal de 100 % dans les zones touchées par les intempéries.
La systématisation de remises gracieuses de TFNB dans les zones non touchées par les inondations, et partout pour d’autres impôts, était également attendue.

TVA : possibilité jusqu’au 15/12/2016 d’opter pour le régime réel mensuel ou trimestriel afin de bénéficier d’un remboursement accéléré de TVA
Cette mesure n’est pas nouvelle et fait partie du minimum que l’on pouvait attendre. Mais attention, en cas de crise, les agriculteurs effectuent moins d’achats et ils doivent alors plus de TVA à l’État que celui-ci ne doit leur en rembourser. De plus, la mensualisation de la TVA coûte à l’agriculteur (honoraires de comptable).

ATR de 90 % des aides attendues (DPB, PV, PJ, ABA, ABL et ICHN) versée à partir du 16/10/2016 pour les demandes effectuées avant le 20/09/2016
La CR espérait plutôt un paiement en plein des aides PAC définitives.



Mesures destinées aux éleveurs : aucune solution susceptible d’enrayer l’état de crise chronique !
Supplément de 100 € / t de lait aux 140 € de Bruxelles, pour les 5 premiers % de réduction de production laitière
Le gouvernement cherche à amplifier une mesure de réduction de la production décidée au niveau européen. Pour l’instant, le prix du lait ne remonte pas et s’il finit par remonter, cela se fera dans des proportions totalement insuffisantes pour sortir les éleveurs de leurs difficultés financières.

Soutien à trésorerie pour les éleveurs enregistrant une baisse de 20 % de leur EBE par rapport à la moyenne olympique des 5 dernières années, si baisse ou stabilité de leur production sur 2016, ou autonomie fourragère, ou moins de 30 UGB.
Aucune précision n’est donnée sur cette aide à la trésorerie. En quoi consiste-t-elle ? Celui dont l’EBE n’a pas baissé de 20 % a également besoin de trésorerie et ne pourra pas en avoir. Actuellement, tout le monde manque de trésorerie.

Stockage et aide alimentaire pour la viande bovine
Quelles seront les modalités de mise en œuvre ? Quel impact peut-on en attendre sur les prix de la viande ? On dégage le marché à court terme mais les cours risquent de rester bas après le déstockage. Mieux vaudrait mettre la priorité sur le dégagement à l’export, avec des restitutions aux exportations.
Un plan spécifique à la filière viande est nécessaire, au niveau européen.

Assurance crédit export court terme pour la viande et le vif, dès le 15/11/2016, vers le Liban, l’Égypte et l’Algérie
Cette aide peut éventuellement aider à dégager du volume sur l’export mais cela ne sera sans doute pas suffisant et certainement pas efficace sur le court terme. Nous restons tributaires de notre compétitivité.

7 millions d’€ pour la promotion de la viande
La promotion est une bonne chose mais les 7 millions d’euros auraient peut-être plus utilement servi à aider le dégagement à l’export de 30 000 à 40 000 bêtes vifs ou maigres. Par la promotion, parviendrons-nous à exporter des volumes similaires ?

Il y aussi le risque que ce budget promotion profite davantage aux intermédiaires qu’aux éleveurs.

Globalement, les éleveurs de bovin viande sont totalement oubliés dans ce plan. Le gouvernement évoque la contractualisation, mais n’apporte aucune précision : probablement un nouvel effet d’annonce sans issue pour les éleveurs.



Mesures sociales : entre indigence et défaitisme !
Rendez-vous prestations MSA systématiquement proposé par les MSA
Cette mesure est nécessaire mais très modeste et il faut avoir à l’esprit que dans certains cas, c’est la MSA qui est le problème, avec ses retards de traitement administratif et ses lettres recommandées de mise en demeure.

Il est en outre regrettable que l’aide à la reconversion professionnelle soit citée en premier dans la liste des dispositifs.

Assouplissement des conditions d’accès à la prime d’activité et au RSA
De plus en plus d’agriculteurs demandent à bénéficier du RSA, mais cette mesure est un signe de défaite. Cela revient à accepter une pauvreté de plus en plus importante au sein de la profession.

De plus, on se demande comment il est possible de transmettre des chiffres d’affaires sur 3 mois alors que les comptabilités des exploitants sont annuelles.

4 millions d’€ délégués à la CCMSA pour remplacement des agriculteurs en situation d’épuisement professionnel
Cette somme bénéficiera aux services de remplacement. Cependant, aujourd’hui, peu d’agriculteurs font appel aux services de remplacement et les plus en difficulté (burn-out) sont encore moins susceptibles de le faire.

Afin de suivre une formation professionnelle rémunérée : 3100 € d’aide au départ et 1500 € d’aide au déménagement + 2500 € accordés par Vivea
Même constat que pour le RSA : il s’agit d’une posture défaitiste. C’est la première fois qu’un plan d’urgence envisage que certains quittent la profession.
Certaines chambres d’agriculture ont obtenu des subventions pour financer des audits, ceux-ci permettant de trier les producteurs : ceux dits « d’avenir » qui peuvent continuer et les plus fragiles qui doivent arrêter (les producteurs du « passé »). Il est regrettable que ce travail indigne de sélection revienne à la profession elle-même.

Par ailleurs, si l’on compare avec le plan d’urgence mobilisé pour Alstom (1,5 millions d’euros par salarié, pour qu’il garde son emploi et ne déménage pas), l’aide accordée aux agriculteurs est ridicule !

Pour pouvoir bénéficier de fonds Vivea, il faut être à jour de ses cotisations MSA, ce qui n’est pas forcément le cas des agriculteurs les plus en difficulté, de ceux qui mettent fin à leur activité. De plus, il n’est en principe pas possible de cumuler des aides à la réinsertion professionnelle et des aides Vivea.



Assurance récolte : l’arbre qui cache la forêt !
L’État garantira le taux de subvention de 65 % de la prime, quel que soit le nombre de demandes (correctif apporté du fait de l’enveloppe fermée)
C’est la moindre des choses, si l’État espère susciter l’intérêt des agriculteurs pour un produit d’assurance si peu attractif. (Voir le dossier consacré à ce sujet dans le magazine 100 % agriculteurs). Actuellement, le taux réel de subvention pratiqué est plutôt proche de 40 %, au lieu des 65 % promis !

Réflexion à venir sur les difficultés liées à la franchise
Le système de franchise imposé par le dispositif est très restrictif puisqu’il fonctionne par unité de culture (et non par parcelle) et qu’il est au seuil très élevé de 30 %.
Voir cet article : Pourquoi les agriculteurs ont-ils fui l’assurance récolte ?

Mais d’autres facteurs détournent les agriculteurs de l’assurance récolte :
– exclusions de garantie trop nombreuses (maladies et ravageurs, même consécutifs à l’aléa climatique, zones habituellement inondables) ;
– hausse de la prime après survenance d’un sinistre ;
– résiliations « forcées » à l’initiative de l’assureur ;
– modalités d’expertise désavantageuses (estimation avant ou après récolte) ;
– calcul erroné des indemnités…

La CR s’oppose à ce que ces assurances deviennent obligatoires dans le cadre de la prochaine PAC 2020-2015. Mieux vaut traiter la mal à la racine et ce mal s’appelle la dérégulation. Pour garantir les agriculteurs contre les risques de toute nature, rien ne vaudra jamais une politique agricole basée sur des prix rémunérateurs, l’agriculteur dégageant un revenu suffisant pour acquérir des moyens de prévention ou constituer lui-même son épargne de précaution, mobilisable les années de vaches maigres.

Conclusion : ce « pacte » aide surtout des organismes, pas les agriculteurs
La seule véritable aide directe à l’agriculteur est en réalité l’aide au départ et au déménagement !  Ce « pacte » ne constitue donc qu’un grand enfumage. 

mercredi 5 octobre 2016

CRISE AGRICOLE

a40524f52b6bdd57cddbba25dec627daLe gouvernement prétend calmer les symptômes tout en ignorant le mal !


Manuel Valls a annoncé ce mardi 4 octobre cinq catégories de mesures destinées à refinancer les agriculteurs et à leur apporter la trésorerie nécessaire pour couvrir leurs charges sur la fin de l’année 2016. De ce « vaste » plan, la Coordination Rurale retient essentiellement l’absence de vision stratégique et d’ambition. Le gouvernement fait ce que l’on appelle le « minimum syndical » et ce, avec le soutien du syndicat majoritaire.

Où sont les nouvelles mesures ?

Force est de constater que rien de bien nouveau n’a été proposé. Le gouvernement reconnaît une crise structurelle pour les filières d’élevage, mais n’y apporte aucune réponse. Rien sur les prix, et les conséquences de la sécheresse ne seront traitées qu’en novembre. Le refinancement est une bonne chose à court terme mais il ne réglera pas les problèmes de fond !

Par ailleurs, le gouvernement perçoit la crise agricole des céréaliers comme la seule conséquence des pluies printanières torrentielles alors que cette crise est déjà enracinée depuis plusieurs années, ce qui explique l’incapacité des agriculteurs à surmonter cet aléa climatique doublé de prix catastrophiques. Les exploitants subissent la volatilité des cours des matières premières agricoles sans aucune possibilité de s’en protéger.

Un peu de courage !

Le gouvernement n’a aucune ambition stratégique pour le pilier le plus important – mais pour combien de temps encore ? – de son économie. En ne remettant pas en cause la politique agricole européenne qui a installé la volatilité, il inscrit dans la durée l’état de crise actuel.

Sur le plan national, la Coordination Rurale attendait au minimum la réforme de la dotation pour aléa (réserve défiscalisée mobilisable en cas de coup dur), l’instauration d’une TVA sociale et la fin du monopole des organismes stockeurs.

vendredi 23 septembre 2016

DÉROGATION IMPLANTATION CIPAN

Afficher l'image d'origineLa CR85 a demandé à M. le Préfet début septembre à ce que l’obligation de couverture des sols ne soit pas obligatoire cette année suite aux conditions climatiques très séches. La réponse obtenue ce jour des services de l’Etat est malheureusement négative. Vous pouvez consulter celle-ci en suivant
ce lien : LETTRE DDTM

mardi 20 septembre 2016

MANIFESTE CR

Un manifeste inédit pour la régulation des productions agricoles

Manifeste pour la régulation en agricultureLa Coordination Rurale, 2e syndicat agricole de France, lance un appel général pour la régulation des productions et des marchés agricoles, aujourd’hui soumis aux errements du marché mondial avec les conséquences économiques, sociales et géopolitiques catastrophiques que nous connaissons. L’enjeu : l’autonomie et la sécurité alimentaire de l’Union européenne, et donc la sécurité et la santé de ses habitants. Au-delà, il s’agit d’un appel au droit des autres pays du monde à gérer souverainement leur alimentation.

La CR proposera à chacun des futurs candidats à l’élection présidentielle de le signer.

Acteurs économiques, responsables politiques, entreprises, associations, ONG, citoyens, sont ainsi appelés à soutenir et relayer ce manifeste et montrer ainsi que la population ne veut plus d’une Politique agricole commune qui met en danger notre alimentation, nos traditions et notre culture gastronomique.

« Économiquement, la dérégulation des productions ne profite ni aux agriculteurs ni aux consommateurs, seulement à une vision de court terme des grandes agro-industries et des enseignes de la grande et moyenne distribution, explique Bernard Lannes, président de la CR. Les dégâts sur les campagnes sont terribles sur tous les aspects : économiques, sociaux, environnementaux, culturels, etc. Il n’est pas encore trop tard pour changer de cap ! »


manifeste.regulation@coordinationrurale.fr

lundi 19 septembre 2016

AIDE A LA RÉDUCTION DE LA PRODUCTION LAITIERE

Afficher l'image d'origineAfin de réduire la production laitière européenne et d’améliorer les marchés, la Commission Européenne a adopté le règlement délégué (UE) n°1612/2016 du 8 septembre 2016 afin d’inciter les producteurs de lait de vache à réduire volontairement leurs livraisons. L’aide européenne est de 140€ par tonne de lait non livré (144,2 €/1000 litres) pour les producteurs volontaires qui diminuent leurs livraisons de lait de vache sur une période de 3 mois par rapport à la même période de l’année précédente.

La France a décidé d’apporter un complément à cette aide à hauteur de 100€ par tonne (103 €/1000 litres) pour les premiers 5% de réduction. Ce complément sera financé sur les fonds européens mis à sa disposition dans le cadre du règlement délégué (UE) n°1613/2016 du 8 septembre relatif à une aide exceptionnelle en faveur des filières d’élevage en difficulté et sur des fonds nationaux additionnels.

Les bénéficiaires de l’aide sont les producteurs de lait de vache ayant effectué des livraisons durant la période de référence (octobre – novembre – décembre 2015 pour la première période de réduction octobre à décembre 2016) et ayant livré du lait en juillet 2016. La réduction minimale éligible est de 1500 kg, soit 1457 L

Les livraisons de lait d’autres espèces et les volumes en vente directe ne sont pas éligibles.

La procédure de dépôt des demandes d’aide est totalement dématérialisée et se réalise uniquement sur le site de France Agrimer. La DDTM n'est pas concernée par cette aide.

Le dépôt de la demande peut se faire soit par le producteur lui-même, soit par mandatement auprès de son organisation de producteurs et de sa coopérative.

L’engagement du producteur de réduire ses livraisons peut se faire sur une de ces quatre périodes suivantes :

- d’octobre 2016 à décembre 2016 (réduction par rapport à la production d’octobre à décembre 2015), pour un dépôt de la demande avant le 21 septembre 2016 midi,
- de novembre 2016 à janvier 2017 (réduction par rapport à la production de novembre 2015 à janvier 2016), pour un dépôt de la demande avant le 12 octobre 2016 midi,
- de décembre 2016 à février 2017 (réduction par rapport à la production de décembre 2015 à févier 2016), pour un dépôt de sa demande avant le 9 novembre 2016 midi,
- de janvier 2017 à mars 2017 (réduction par rapport à la production de janvier 2016 à mars 2016), pour un dépôt de sa demande avant le 7 décembre 2016 midi.

FranceAgriMer instruira les dossiers et procédera à la mise en paiement après justification de la réduction engagée. L’enveloppe européenne de 150 millions d’euros se consommera au fil des demandes, ce qui signifie que les premiers arrivés, seront les premiers servis ! Si elle se trouve intégralement consommée à l’issue de la première période de dépôt, les autres périodes ne seraient pas ouvertes.



mercredi 7 septembre 2016

EXPRESSION DIRECTE AVEC LA CR.

Voici la vidéo de la CR pour l'émission "expression directe" sur les chaines de France Télévision sur le top 3 des absurdités en agriculture.


mardi 6 septembre 2016

PAIEMENT PAC 2015

La DDTM de Vendée vient de faire un point sur la situation des paiements PAC 2015.

Afficher l'image d'origineUne première vague de paiement va intervenir  autour du 10/09. Elle concernera les dossiers sans événement (subrogations, JA/nouveaux installés sollicitant la réserve DPB, transferts de foncier/DPB). Environ 3521 exploitations soit 74.4% des dossiers vendéens vont pouvoir bénéficier du paiement de base + paiement redistributif et pour 95% d'entre elles, la part verdissement ( en effet, l'instruction n'est pas achevée au 20/08, date de dépôt des dossiers à l'ASP).
En parallèle, 28 exploitations vont bénéficier du paiement complémentaire aide JA.

Pour la Vendée cela représente environ 81 millions d'euros qui vont le cas échéant venir rembourser l'ATR 2015.
RAPPEL: Si ces paiements ne suffisent pas, le solde négatif sera récupéré sur les prochains paiement à venir (aides couplées, MAE...)

Une deuxième vague de paiement pour les dossiers avec demande de dotation DPB  à la réserve et dossiers avec un événement de type subrogation simple, est prévue autour du 20-25 septembre.
Les 5% de dossiers n'ayant pas obtenu le verdissement lors de la vague 1 seront normalement régularisés lors de ces paiement.

Puis des vagues successives suivront à un rythme probablement hebdomadaire. L'objectif étant l'achèvement au 16/10 du versement des aides découplées (paiement de base/redistributif + verdissement + JA).

Comme pour les aides couplées, les paiements détaillés seront "visibles" sur TéléPAC (relevé de situation).


INDICE FERMAGE 2016

Pour 2016, l’indice national des fermages, qui détermine le loyer des terres nues et des bâtiments d’exploitation agricole, est établi à 109,59 contre 110,05 en 2015 ( l’année 2009 constituant la base 100).
Afficher l'image d'origine
La variation de l’indice national des fermages 2016 par rapport à 2015 est  donc de - 0,42 %  (contre + 1,61 % en 2015 par rapport à 2014).

Les loyers par hectare en 2016 sont le résultat de la multiplication du loyer par hectare 2015 par l’indice national des fermages 2016, divisé par l’indice des fermages 2015.
Ainsi, pour un fermage de 1.500 euros l'hectare réglé en octobre 2015 au propriétaire, à l'échéance d'octobre 2016, le locataire devra payer la somme de 1.494 euros [1.500 x (109,59 / 110,05)]. Après 5 ans de hausse, l'évolution est donc négative.

Pour l’actualisation des loyers entre le 1er octobre 2016 et le 30 septembre 2017, il faut donc appliquer une baisse de - 0,42 % sur le montant du fermage payé.


lundi 5 septembre 2016

ATR 2016

En 2016, comme pour la campagne 2015, il n'y aura pas d'acompte PAC mais une aide à la trésorerie (ATR).
Afficher l'image d'origineLa demande d'ATR 2016 s'effectuera obligatoirement sur TéléPAC , à partir du 8 septembre jusqu'au 15 décembre 2016. Les demandes effectuées et instruites par la DDTM avant fin septembre entraîneront le versement de l'ATR au 16 octobre 2016.
 Après cette échéance, les dossiers seront payées au fil de l'eau jusqu'à la fin de l'année en fonction de la date de validation.

Quel montant d'ATR sera versé?
- Pour les exploitations n'ayant pas changé de N°PACAGE, 90% des aides PAC 2016 seront avancées, sur la base d'un pourcentage des aides 2015 (découplées, ABA, ABL, ICHN) . En cas de baisse de surface entre 2015 et 2016, un coefficient pondérateur sera appliqué.

- Pour les nouvelles exploitations (nouveau n° PACAGE) un forfaits à l'hectare (aides DPB, JA, ICHN) ou à l'exploitation (aides ABA, ABL) sera appliqué. En voici le principe :
* forfait de 179.50 €/ha + 40.50 €/ha plafonné à 52 ha par demandeur ;
* forfait complémentaire de 61.30 €/ha pour les demandeurs de l'aide JA (plafonné à 34 ha)
* forfait complémentaire de 5000 € par exploitation en cas demande d'aide ABA
* forfait complémentaire de 1200 € par exploitation en cas de demande d'ABL
* forfait complémentaire pour les demandeurs d'ICHN dont le siège d'exploitation se situe en zone défavorisée : 120.60 €/ha sur les 25 premier ha, 95.40 €/ha du 26ème au 50ème ha, 45 €/ha du 51ème au 75ème ha. 0 € sur les ha au delà de 75.

Toutefois, en cas de subrogation du type "changement de forme juridique avec continuité de contrôle", "fusion en une seule exploitation résultante avec continuité de contrôle",  "héritage ou donation vers un seul bénéficiaire", le nouveau demandeur devra indiquer dans sa demande d'ATR le ou les numéros PACAGE d'exploitation(s) (au plus 3) déclarantes en 2015, ceci afin de conserver l'historique des aides 2015 dans le calcul de l' ATR.
Les autres types de subrogation (scission, héritage/donation au profit se plusieurs bénéficiaires, fusion-absorption) ne permettront pas de baser l'ATR sur un historique 2015; les déclarants 2016 percevront un ATR forfaitaire décrit ci-dessus.

LA CR A CHAMBORD

A l’appel de la Coordination Rurale, près de 400 agriculteurs étaient aujourd’hui réunis aux portes du château de Chambord (37) pour faire entendre leur voix et faire comprendre aux « saigneurs » de l’agriculture qu’une autre Politique agricole commune est possible.

20160902_134259_resizedHauts-de-France, Bourgogne, Auvergne, Île-de-France, Pays de la Loire… Les agriculteurs sont venus parfois de très loin jusqu’à Chambord pour exprimer leur indignation. « On ne mène pas la vie de château quand les agriculteurs sont en train de crever ! », s’insurgeait Bernard Lannes, président de la Coordination Rurale.

« Pour le moment, c’est les sacrifices aux agriculteurs, les bénéfices pour les autres : la banque, les assurances, les coopératives, l’industrie agroalimentaire, l’administration et la grande distribution : cela ne peut plus durer ! », indiquait dès le matin, Bernard Lannes.

Soutenus en ce sens par bon nombre de concessionnaires agricoles d’Indre-et-Loire, ils ont organisé un grand repas populaire.
Barbecue ou petits fours, ce jour-là, il fallait choisir son camp…
Le président du syndicat majoritaire avait choisi les petits fours, lui qui a pu assister à l’ensemble des échanges quand les autres syndicats était tenus de rester derrière des rangées de CRS… Toutes les vérités ne semblent pas bonnes à entendre. Le pluralisme syndical n’est décidément pas à l’ordre du jour en agriculture !

CRISE VIANDE BOVINE

blonde d'aquitaineLa section Viande de la Coordination Rurale s’était alarmée lors des premières annonces des mesures de réduction de la production laitière. Les détails apportés hier par le ministre n’ont rien pour la rassurer. Elle attend avec impatience, mais sans trop d’espoir, la réunion du mercredi 14 septembre pour connaître les détails de ce nouveau plan. Elle prévient cependant le ministre que la « campagne de promotion des viandes de qualité » satisfera certainement la Fédération nationale bovine et son « cœur de gamme », mais ne changera pas la situation économique des éleveurs.

Appelons les choses par leur nom
Ce n’est pas en limitant l’enveloppe nationale aux premiers 5 % de réduction, et uniquement l’enveloppe nationale, que le ministre évitera une véritable casse du cheptel laitier et par la suite une déstabilisation du marché de la viande.
Les abatteurs doivent d’ores et déjà se frotter les mains et remercier le ministre de leur assurer cinq mois de prix bas…

La détresse des éleveurs laitiers va conduire, quoiqu’en dise le ministre, un grand nombre d’entre eux à arrêter complètement leur activité et à s’orienter vers la production d’animaux allaitants gras ou maigres.
Ils ne seront pas plus heureux, mais auront bénéficié d’un plan d’aide à la cessation, il faut appeler un chat un chat. Ce plan de réduction aurait pourtant dû s’accompagner de mesures pour stabiliser le cheptel laitier. Pour protéger les éleveurs bovins viande, il faut que les abattages de réformes laitières restent stables sur les cinq prochains mois.

Que restera-t-il pour la filière viande ?
Sur le budget de 49,9 millions d’euros, doublé par la France, quelle part de ce qui restera après le complément au plan de réduction laitier – dont personne ne peut prédire le montant – sera allouée aux producteurs de viande bovine ?

Cette production a vraiment des problèmes de représentation car, avec des résultats économiques parmi les plus faibles depuis plus de 15 ans, elle reste toujours la dernière concernée par les plans d’aide et se contente de ce qui reste, sans aucune prise en compte des besoins réels.

Les éleveurs bovins viande ont déjà beaucoup perdu avec les deux dernières réformes de la PAC (transfert des paiements découplés, transfert de la PMTVA vers l’ABA, suppression de l’aide engraissement…) ; il faut mettre fin à ce régime sec dans un contexte de prix à la production trop faible.

vendredi 26 août 2016

SOLDE AIDES DECOUPLEES

Paiement du solde des aides découplées : bientôt le bout du tunnel ?

pas de trésorerieLe ministère de l’Agriculture annonce dans une note aux Organisations professionnelles agricoles (OPA) que les paiements définitifs pour 2015 des DPB, paiement redistributif (25 €/ha), paiement jeune (68,12 €/ha) et paiement vert interviendront à partir du 10 septembre.
Le pourcentage de réduction pour constituer la réserve de DPB est fixé à 2 %.

Enfin ! Ce n’est pas trop tôt !
Les difficultés de trésorerie sont énormes pour les exploitants et le retard des paiements PAC n’a fait que l’aggraver, en dépit des apports de trésorerie remboursable (ATR), dont tout le monde n’a d’ailleurs pas pu profiter.

Et pour information, les intérêts pris en charge par l’État au titre des aides de minimis étant considérés sur le plan comptable comme une subvention. Vous devrez donc payer des impôts et de la MSA dessus !

Mais gare aux mauvaises surprises !
Dans certains cas, l’agriculteur devra rembourser un trop perçu avec les ATR : convergence importante entre 2014 et 2015, diminution des montants unitaires par animal… Les modalités précises ne sont pas encore connues.

L’ASP va opérer une compensation entre les ATR perçus et le montant définitif d’aides découplées 2015 à percevoir.
Pour simplifier, un agriculteur pensant toucher son solde de 10 % des aides PAC à compter du 10 septembre pourrait très bien s’en voir reprendre 3 % !

En admettant que le montant à rembourser sera faible, il s’agira tout de même d’un très mauvais signal envoyé aux agriculteurs en mal de trésorerie.

La crise ne fait que commencer !
Dans tout le pays, éleveurs et céréaliers sont aux abois. Certains n’ont même pas de trésorerie pour leurs semis d’automne.
Parfois, les aides PAC à venir font déjà l’objet d’une cession de créance.
Et dans certains cas, la prochaine rentrée d’argent frais interviendra seulement avec la prochaine moisson en août 2017 !

Pour 2016, pas d’ATR mais le paiement des primes, dès le 16 octobre !
Le ministère ne peut plus s’amuser avec des montages compliqués pendant que les agriculteurs risquent la faillite !

La Coordination Rurale demande à Monsieur Le Foll de renoncer au système d’ATR, trop exclusif (jeunes, agriculteurs en procédure collective) et générant des frais supplémentaires aux agriculteurs, au profit d’une avance classique des aides PAC au 16 octobre.

Notre ministre dit être conscient de l’exceptionnelle gravité de la crise que nous vivons. Qu’il nous le démontre par des actes !

jeudi 25 août 2016

GRAND REPAS POPULAIRE

La Coordination Rurale 37 organise le vendredi 2 septembre 2016 à partir de 12h, près du château de Chambord, un grand repas champêtre pour dénoncer la déconnexion des politiques avec la dure réalité du terrain.

"On a trouvé, en bonne politique, le secret de faire mourir de faim ceux qui, en cultivant la terre, font vivre les autres." Voltaire.

Les Ministres de l'agricultures Européen décident de l'avenir de l'agriculture sans les agriculteurs qui sont sur la sellette !

Il est temps de se faire entendre, Les agriculteurs n'ont plus de blé, alors que nos seigneurs viennent manger de la brioche à Chambord !

Il est temps de nous retrouver pour un grand repas champêtre avec toute la populace opprimée par des des choix qui ne sont pas les notres...

Amis, voisins, travailleurs, entrepreneurs venez passer un moment en plein air, le temps de partager un repas tiré du panier...

"Quand la populace se mêle de raisonner, tout est perdu !" Voltaire.

RESTRICTION DES USAGES DE L'EAU

Afficher l'image d'origineLes mois de juillet et d’août se caractérisent par des précipitations très faibles (7 mm en juillet), et des températures élevées.

La situation reste cependant acceptable, car la bonne recharge hivernale et printanière freine le phénomène de tarissement naturel. On constate que certaines sources, habituellement à sec à cette période, conservent encore un écoulement.

Plusieurs cours d'eau ont franchi les seuils d'alerte renforcée et de coupure. Suite au comité de gestion de l'eau du 24 août 2016, le Préfet de la Vendée a donc décidé de mettre en place les limitations suivantes en eaux superficielles, à compter du 27 août 2016 à 8 h :

- Boulogne, Vie Jaunay, côtiers vendéens et Lay non réalimenté : interdiction totale de prélèvement
- Maines et marais breton : restriction horaire avec interdiction de prélèvement, tous les jours, de 8 h à 20 h
- Autize superficiel : restriction volumétrique de 35 %.

Le remplissage des mares de chasse demeure interdit. Des dérogations pourront être examinées pour les demandes s’inscrivant dans la gestion collective portée par la fédération départementale de chasse de la Vendée.

En eau potable, la situation est confortable, les barrages de stockage sont remplis à 70 %. Aucune restriction d’usage n’est imposée, mais il est rappelé toutefois que la ressource en eau n’est pas inépuisable, et que chaque usager peut agir afin de limiter sa consommation.

jeudi 28 juillet 2016

RESTRICTION DES USAGES DE L'EAU

Afficher l'image d'origineLe mois de juillet a été marqué par l'absence de pluie, et les prévisions ne font pas état de précipitations significatives pour les 10 prochains jours.

Trois cours d'eau viennent de franchir le seuil de coupure : la Ciboule, la Logne et le Jaunay.
Par ailleurs, la Maine, le Loing et l'Autise ont franchi le seuil d’alerte renforcée .

Suite au comité de gestion de l'eau du 27 juillet 2016, le Préfet de la Vendée a donc décidé de mettre en place les limitations suivantes en eaux superficielles, à compter du 30 juillet 2016 à 8h :

- Boulogne, Vie et Jaunay et Côtiers Vendéens : interdiction totale de prélèvement.

- Maines et Lay (non réalimenté) : restriction horaire avec interdiction de prélèvement, tous les jours, de 8 h à 20h.

- Autize superficielle : restriction volumétrique de 35 %.

Les manœuvres d'ouvrage sur ces secteurs, et sur le secteur du Lay réalimenté sont soumises à l'accord préalable du service police de l'eau.

Les prélèvements destinés aux remplissages des plans d’eau à vocation cynégétique dans le marais breton (partie réalimentée et partie non réalimentée) et dans le marais poitevin restent interdits. Des dérogations pourront être examinées pour les demandes s’inscrivant dans la gestion collective portée par la fédération départementale de chasse de la Vendée.

lundi 18 juillet 2016

PUBLICITÉ CONTRÔLE DES STRUCTURES

Suite à la mise en place du nouveau SDREA depuis le 18 juin 2016, la DDTM se doit d'informer les mairies concernées par des transferts de terre. Cette publicité est envoyée aussi aux syndicats agricoles. Vous pourrez trouver ces informations sous l'onglet CDOA. Pour les personnes intéressées, les demandes concurrentes doivent être déposée avant la date limite indiquée dans le tableau. Par conséquent, n'oubliez pas de consulter cette rubrique au moins deux fois par mois pour ne manquer une cession qui vous intéresse.

jeudi 7 juillet 2016

RENCONTRE LYDIE BERNARD

Le 01 juillet dernier, une délégation de la CRPL rencontrait les conseillères de la Région chargées de l’agriculture : Lydie Bernard et Patricia Maussion. Ce fut l’occasion d’échanger sur les actualités agricoles de la Région telles que la conférence sur la compétitivité agro-alimentaire du 02 décembre, les dossiers MAEC, bio, les fonds FEADER & les réseaux locaux.


P1090645Une conférence sur la compétitivité agro-alimentaire
La Région souhaite lancer une conférence sur la compétitivité agro-alimentaire le 02 décembre 2016 prochain afin de faire ressortir une stratégie régionale pour défendre l’agriculture. Plusieurs demi-journées seront dédiées à ce sujet à partir de septembre en rassemblant différents acteurs de diverses filières agricoles. A travers ce travail sur la compétitivité, la région souhaite voir émerger un ou deux leviers d’action sur lesquels elle pourrait être spécifiquement active.

Les dossiers bio & MAEC (fonds FEADER)
Les conseillères régionales ont expliqué aux élus de la CRPL que face aux nombreuses conversions en bio de cette année les lignes budgétaires pour le maintien de la bio et la conversion à la bio risquaient de saturer. Il a donc fallu baisser les plafonds (15 000 € pour la conversion et 7 500 € pour le maintien). Pour la Région, il est clair que les filières doivent trouver les moyens de valoriser pour assurer le revenu des producteurs car les aides ne sont pas assurées dans le temps.
En 2017, la Région manquera de fonds FEADER. Au niveau des MAEC animal et végétal, il n’y a pas assez de budget pour le 2è appel à projet. Il est d’ailleurs probable qu’il n’y ait pas de troisième appel à projet. Il n’y a pas encore eu d’annonce au niveau du national pour résoudre ce problème. La Région Pays de la Loire, à la demande de Bruno Retailleau compte s’investir davantage à Bruxelles pour peser dans les négociations européennes et ainsi faire entendre les réalités du terrain.

Les réseaux locaux
La Région suit de près le développement des réseaux d’alimentation locale au sein de la restauration collective. La Région étant autorité de gestion dans les lycées peut influer afin que les menus  des cantines proposent au moins 50 % de produits provenant du secteur local et français et 20 % de produits bio. Dans certains lycées des menus dits « loire océan » sont proposés afin de faire la part belle aux produits ligériens provenant de la mer ou de la terre. Un travail sur le gaspillage alimentaire est également réalisé afin de faire des économies qui pourront être investies dans la qualité des produits de consommation proposés en « restau co ‘ ».
A la fin de cet échange, la CRPL a tenu à revenir sur certains sujets épineux comme les coopératives, l’autosuffisance en protéine, la TVA sociale et le TAFTA dans le but d’étayer ses propositions pour défendre l’agriculture des Pays de la Loire.

CONTROLE DES STRUCTURES

A quoi sert le contrôle des structures ?

Le contrôle des structures agricoles s’applique à la mise en valeur de terres agricoles ou d’ateliers de production hors-sol au sein d’une exploitation agricole, quels que soient la forme ou le mode d’organisation juridique de celle-ci et le titre en vertu duquel la mise en valeur est assurée.
Ses objectifs :


  • Favoriser l’installation d’agriculteurs, mais aussi :
  • Consolider les exploitations
  • Promouvoir les systèmes de production agro-écologiques
  • Maintenir une agriculture diversifiée, riche en emplois et génératice de valeur ajoutée, notamment en limitant les agrandissements et les concentrations d’exploitation excessifs

A quelles opérations s’applique le contrôle des structures ? Les opérations soumises à autorisation

Les opérations suivantes sont soumises à autorisation :

  • Les installations, agrandissements ou réunions d’exploitations agricoles, lorsque la surface cumulée de l’exploitation APRES reprise dépasse 45 ha
  • Les installations, agrandissements ou réunions d’exploitations agricoles qui ont pour conséquence : 

- de supprimer une exploitation agricole dont la surface dépasse 45 ha ou de ramener la surface de l’exploitation en-deça de ce seuil.
- de priver une exploitation agricole d’un bâtiment essentiel à son fonctionnement, sauf si celui-ci est reconstruit ou remplacé

  • quelle que soit la superficie en cause, les installations, agrandissements ou réunions d’exploitations agricoles au bénéfice d’une exploitation agricole : 

- dont l’un des membres ayant la qualité d’exploitant, ne remplit pas les conditions de capacité ou d’expérience professionnelle fixées par voie réglementaire
- ne comportant pas de membre ayant la qualité d’exploitant
- lorsque l’exploitant est pluri-actif, remplissant les conditions de capacité ou d’expérience professionnelle, dont les revenus extra-agricoles sont supérieurs à 3120 fois le SMIC horaire (sauf les exploitants engagés dans un dispositif d’installation progressive)

  • les agrandissements ou réunions d’exploitations pour les biens situés à plus de 10 km de voie publique du siège d’exploitation

Cas de la reprise de biens familiaux

Si l’opération est soumise à autorisation, une simple déclaration est à déposer à la DDT(M) si toutes les conditions suivantes sont réunies (possible uniquement pour les exploitants individuels) :


  1. le bien agricole à mettre en valeur est reçu par donation, location, vente ou succession d’un parent ou allié jusqu’au 3e degré inclus
  2. le déclarant satisfait aux conditions de capacité ou d’expérience professionnelle
  3. les biens sont libres de location
  4. les biens sont détenus par un parent ou allié depuis 9 ans au moins
  5. les biens sont destinés à l’installation d’un nouvel agriculteur ou à la consolidation de l’exploitation du déclarant, dès lors que la surface totale de celle-ci après consolidation n’excède pas 45 ha (surface pondérée).

vendredi 1 juillet 2016

ACTION CR85 FACE A L269

A partir de 20h30 le jeudi 30 juin 2016, une cinquantaine d'éleveurs vendéens étaient présents devant l'abattoir SOCOPA de la Roche sur Yon. Après quelques minutes d'attente, une quinzaine d'activiste de L269 sont venus se recueillir en silence avec fleurs, bougies et affiches. Les éleveurs ont voulu ouvrir la discussion et le débat mais se sont heurtés à un mur de silence. Après 2 heures de confrontation plus ou moins houleuse, le président de la CR85, Daniel PAVAGEAU a demandé aux anti-viande et par conséquent anti-élevage de partir. Devant le refus, un tonneau à lisier plein d'eau est entré en action pour disperser les manifestants. 

 A travers cette action la CR85 voulait montrer son exaspération face à des personnes qui souhaitent la disparition de l'élevage et utilisent des arguments fallacieux pour choquer l'opinion. Certes un abattoir n'est pas un lieu de joie et de bonheur, mais la majorité de ces entreprises respectent des règles strictes de mise à mort des animaux. Les éleveurs eux, tiennent au bien être de leurs bêtes et malheureusement vivent difficilement de leur métier. Devant l'extrémisme des militants L269 ou L214 sur les réseaux sociaux (facebook...), les éleveurs de la CR ne pouvaient rester sans réagir et laisser tout un pan de l'économie française sans défense. 












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