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jeudi 23 décembre 2021

RETOUR SUR LE CONGRES DE LA CR

Le 28e congrès de la CR s’est tenu à Vichy le 2 décembre. Après le discours d’accueil de François Walraet, Président de la CR de l’Allier et de la CRUR Auvergne-Rhône-Alpes, les congressistes ont également été accueillis par Frédéric Aguilera, maire de Vichy, et par Laurent Wauquiez, Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

La matinée s’est poursuivie par une table ronde sur les importations, réunissant l’avocate Clémentine Baldon, l’économiste Bruno Parmentier, l’avocat - lobbyiste Nicolas Ravailhe, et 2 agriculteurs de la CR, Natacha Guillemet et Joris Miachon.
Après la pause de midi, le congrès s’est poursuivi par 2 interventions « coup de gueule ». La première, par Bruno Lecomte, éleveur dans les Vosges, portait sur la financiarisation de la nature. La deuxième avait pour sujet la francisation des kiwis, et était présentée par Adeline Gachein, directice du Bureau interprofessionnel du kiwi (BIK).

En fin d'après-midi, le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, s’est prêté au jeu des questions/réponses avec les agriculteurs présents. Il est ainsi revenu sur différents sujets qui font du bruit dans la campagne.

Stockage de l’eau

Interpellé par le président de l’association de gestion de l’eau dont 2 bassines ont été détruites, le ministre a reconnu la légitime colère des agriculteurs agressés. Pour l’avenir et comme convenu par le récent décret, il promet un renforcement des études préalables et le renforcement des arguments scientifiques pour « sanctuariser » l’importance des ouvrages de collecte de l’eau. Une décision qui va dans le bon sens et se veut rassurante. Si la CR apprécie la réduction des délais de recours, elle regrette que cela pèse encore sur l’agriculteur qui devra fournir un dossier encore plus dur ; mais surtout cela ne règle pas la question des ouvrages déjà réalisés et dont on a besoin.

Aides PAC après 67 ans

Une agricultrice a demandé au ministre pourquoi avoir imposé une limite d’âge à 67 ans pour percevoir des aides PAC alors que les agriculteurs peinent à trouver des repreneurs et qu’ils ne peuvent, contrairement aux autres professions, cumuler l’emploi agricole et retraite. Le ministre s’est dit « le premier étonné quand ce critère a été proposé par la profession ». Il a indiqué avoir mis ses équipes sur le sujet afin de proposer des « exemptions spéciales » pour les plus âgés ayant un besoin réel et justifié de poursuivre leur activité. « Une porte de sortie pourrait être d’empêcher de cumuler sa retraite avec les aides de la Pac », a-t-il proposé. Il a indiqué réunir prochainement les organisations professionnelles agricoles sur le sujet.

EGAlim 2

Élevage :
suite à la question de Natacha Guillemet éleveuse de Vouvant en Vendée, Le Ministre a été clair sur un point qui motive l’application de la loi EGAlim 2 : un statu quo en élevage allaitant n’est pas concevable. Selon lui, la contractualisation semble donc être une solution pour sortir de l’ornière cette filière fragile et désorganisée. L’objectif est d’introduire de la régulation dans les relations commerciales de l’amont à l’aval. La loi EGAlim 1 a été un échec car l’aspect facultatif de l’application des mesures y était inscrit. D’où cette volonté de la durcir en apposant le caractère obligatoire. 
« Si pour cette nouvelle loi on laisse le caractère facultatif à la contractualisation, les industriels refuseront massivement les contrats si ces derniers ne les arrangent pas, et le système de prise en compte d’indices tombe à l’eau ». Le jeu de dupes auxquels s’adonnent chaque année les industriels et les distributeurs sur le dos des éleveurs ne peut plus durer. Les contrats pourront être indexés de manière automatique sur des indices de coûts de la matière première. Dans le cadre de la bonne application de cette loi, le ministre souhaite multiplier par 4 les contrôles par la DGCCRF. Enfin, la mise en place de clauses miroirs sur les antibiotiques de croissance est primordiale. La CR a renouvelé son opposition à cette contractualisation obligatoire dans la filière allaitante.


Importations toxiques

N’ayant pas assisté à la table ronde du matin, le ministre n’a pas abordé le fait que l’agriculture pouvait être délibérément la variable d’ajustement dans la guerre commerciale internationale. Il a tout de même rappelé son combat pour la réciprocité dans les échanges qui sera la priorité de la présidence française, à commencer par une clause miroir sur les antibiotiques ayant un effet sur la croissance.

La veille du congrès, l'assemblée générale a réuni les représentants de plus de 60 départements, avec la présence notamment de la nouvelle équipe de la CR de Mayotte.

L'ambiance y a été particulièrement studieuse avec une après-midi complète consacrée au traitement des sujets syndicaux du moment : la nouvelle retraite, les problèmes des producteurs de porcs, les réserves d'eau et les attaques contre les bassines, l'OFB ou encore la hausse du prix des engrais et son impact sur la souveraineté alimentaire. L'Assemblée générale a aussi été l'occasion de revenir sur des sujets propres au syndicat : Emmanuel Rizzi, rapporteur de la Commission stratégie et Jean-François Couëtil, trésorier national, sont revenus sur le plan stratégique de la CR adopté lors du dernier Comité directeur suite à l'audit interne mené en 2021 et aux travaux de la Commission. Les 6 axes stratégiques définis vont désormais pouvoir entrer en application. Des points d'étape seront régulièrement présentés aux diverses instances de la CR. Anne Renouard, présidente de la CR22, et Natacha Guillemet, membre du CoDir, sont également intervenues pour rapporter devant l'Assemblée générale les conclusions de l'audit sur la place des femmes à la CR. Les préconisations de celui-ci feront également l'objet d'un suivi régulier.
Enfin, l'Assemblée générale a élu un nouveau membre du Comité directeur à la suite de la démission d'Alexandre Armel pour raison médicale. C'est François Walraet, président de la CR03 et de la CRUR Auvergne-Rhône-Alpes, qui siégera désormais au CoDir jusqu'à la fin du mandat en décembre 2022.

Durant ces deux jours, les 8 vendéens présents ont profité des nombreux débats et discussions pour approfondir des sujets bien souvent difficiles à appréhender. Tous ont apprécié les différentes interventions et attendent avec impatience le congrès 2022 qui normalement devrait se rapprocher de la Vendée.














vendredi 10 décembre 2021

INFLUENZA AVIAIRE

Suite aux cas d'Influenza Aviaire sur le département en 2020/21, une avance a été versée pour les pertes liées à l'absence de production pour les éleveurs situées en zone à risque.


La campagne pour la demande de solde est ouverte depuis le 3/12 et jusqu'au 14/01 - 14h.
Les exploitants ayant déposé une demande d'avance ont été informés par FranceAgriMer de l'ouverture de cette campagne.

Les modalités sont disponibles sur le site de FranceAgriMer (l'ensemble des pièces étant trop lourdes pour un mail) :
https://www.franceagrimer.fr/Accompagner/Dispositifs-par-filiere/Aides-de-crise/Influenza-aviaire-H5N8-solde-eleveurs-palmipedes-et-gallinacees

Attention : la méthode de calcul des pertes de production est complexe et doit impérativement être réalisée avec un centre comptable.
Comme dans d'autres département, la DDTM n'accompagnera pas individuellement les exploitants pour les dépôts de demande, nous pourrons éventuellement remonter les questions posées par des centres de gestion à FranceAgriMer, dont la réponse ne se trouve pas dans les notes explicatives .

mardi 7 décembre 2021

AIDES PAC


Le solde de la campagne 2021 sera payé à partir du 08 décembre 2021 pour l’ensemble des aides découplées (paiement de base, paiement vert, paiement redistributif, paiement en faveur des Jeunes agriculteurs), pour les aides couplées ovines et caprine, ainsi que pour l’ICHN. Un second paiement interviendra le 22 décembre (liquidation le 12 décembre). 

Un taux de réduction de 1,658907 % a été fixé par la Commission européenne au titre de la « discipline financière » pour la campagne 2021. Ce taux de réduction s'applique à toutes les aides directes versées au titre de la campagne 2021, au-delà d'une franchise de 2 000 € par exploitation.

paiement redistributif : Le montant unitaire du paiement redistributif est fixé à 49,30 €/DPB activé, soit 18,91 % du paiement national moyen.

Paiement jeune agriculteur : Pour le solde de la campagne 2021, après la mobilisation de 15,3 M€ de disponibilités en réserve de DPB inutilisés, le montant unitaire du paiement JA a été fixé à 102,00 €/DPB activé, soit 39,12 % du paiement national moyen.

Aide caprine : le montant unitaire définitif est fixé à 15 € par animal éligible (au lieu de 14.80 € pour le versement de l’avance).

Aides ovines : le montant définitif est fixé à 21.90 € par animal éligible pour le versement du solde (au lieu de 19 € pour le paiement de l’avance), auquel s’ajoute une majoration de 2 € par brebis pour les 500 premières brebis. Le montant définitif de l’aide complémentaire est fixé à 6,25 € par animal éligible pour le versement du solde pour les élevages ovins détenus par des nouveaux producteurs (au lieu de 6 € pour le paiement de l’avance).

L’ICHN : Comme pour les campagnes précédentes, un coefficient stabilisateur est appliqué à la valorisation brute des dossiers. Un premier stabilisateur, provisoire, a été fixé pour le paiement de l'avance. Ce dernier est réévalué pour le paiement du solde afin d'établir le coefficient définitif. Concernant l’Hexagone, il a été possible de fixer ce coefficient stabilisateur à 95 %.

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