mardi 30 octobre 2018
RETRAITE
La MSA propose à ses assurés de découvrir en un clic leur âge de départ à la retraite.A quel âge pouvez-vous prendre votre retraite ?
Mieux organiser son départ à la retraite
Accessible en se connectant à son espace privé sur www.msa44-85.fr, un nouveau service en ligne permet à chacun d’obtenir instantanément une estimation précise de son âge de départ à la retraite, du nombre de trimestres nécessaires, de sa date de départ dans le cadre d’une retraite à taux plein ou de son éligibilité à une retraite anticipée pour carrière longue. La MSA apporte une réponse fiable sur le calendrier leur permettant ainsi de mieux anticiper les démarches à accomplir.
Les conditions d’âge
Si vous avez cotisé au moins un trimestre en tant que salarié ou non-salarié agricole, vous pouvez obtenir une retraite à condition d'avoir atteint l'âge légal de départ (62 ans). Mais, même si vous avez atteint l'âge légal, vous ne percevrez votre retraite à taux plein que si vous justifiez d'un nombre de trimestres suffisant.
L'âge auquel la retraite est attribuée à taux plein, quel que soit le nombre de trimestres, dépend aussi de votre année de naissance. Il est fixé à 67 ans pour les actifs nés à compter du 1er janvier 1955.
La réforme des retraites 2014 a allongé la durée d'assurance nécessaire pour la retraite à taux plein pour les personnes nées en 1958 et après. Les personnes nées avant 1958 ne sont pas concernées.
Cette durée d'assurance augmente selon un rythme d'un trimestre toutes les trois générations pour passer de 167 trimestres (génération 1958) à 172 trimestres pour la génération 1973.
Décote et surcote
La décote est une réduction définitive du montant de votre retraite. Elle s'applique si vous choisissez de partir en retraite avant d'avoir la durée de cotisation requise ou l'âge nécessaire pour bénéficier d'une retraite à taux plein.
La surcote est une majoration du montant de votre future retraite de base si vous continuez à travailler après l'âge légal de départ à la retraite, et, si vous totalisez un nombre nécessaire de trimestres pour obtenir la retraite à taux plein.
Accroche : Connectez-vous à votre Espace privé sur msa44-85.fr.
lundi 29 octobre 2018
mercredi 17 octobre 2018
L'INFORMATION POUR TOUS !
Il est temps en Vendée aussi que les agriculteurs reprennent leur destin en main! Première proposition de la CR85 en perspective des élections Chambre d'agriculture.
mardi 16 octobre 2018
PAIEMENT PAC 2018
Un acompte des primes PAC a été versé ce jour. Pour la Vendée voici un état des lieux des paiements:
- 96% des exploitants ont ou vont percevoir cette semaine l'avance sur les DPB + paiement redistributif
- 93% des exploitations le paiement vert
- Concernant les aides animales , 90% des bénéficiaires dont la période de détention obligatoire de 6 mois (PDO) des animaux est achevée percevront l'avance sur l'ABA et 80% sur l'ABL, 100% les aides ovine et caprine.
Un prochain train de paiement est prévu le 5 novembre, puis un autre courant novembre, permettant de payer les dossiers dont la PDO arrive à échéance (aides bovines) ou dont le contrôle est terminé (toutes aides).
Merci de tenir au courant la CR85 si certains paiements ne sont pas effectués.
- 96% des exploitants ont ou vont percevoir cette semaine l'avance sur les DPB + paiement redistributif - 93% des exploitations le paiement vert
- Concernant les aides animales , 90% des bénéficiaires dont la période de détention obligatoire de 6 mois (PDO) des animaux est achevée percevront l'avance sur l'ABA et 80% sur l'ABL, 100% les aides ovine et caprine.
Un prochain train de paiement est prévu le 5 novembre, puis un autre courant novembre, permettant de payer les dossiers dont la PDO arrive à échéance (aides bovines) ou dont le contrôle est terminé (toutes aides).
Merci de tenir au courant la CR85 si certains paiements ne sont pas effectués.
lundi 15 octobre 2018
PAILLAGE
Suite à la très mauvaise récolte de paille de cette année, les stocks sont très bas et des alternatives à la paille doivent être bien souvent envisagées pour ne pas acheter de la marchandise à prix exorbitant.Voici quelques pistes à explorer :
La dolomie : une double utilisation.
Pour limiter l'utilisation de la paille, l'utilisation d'une sous couche de dolomie permet à la litière de moins se salir. De plus, l'épandage de ce fumier permet de ne pas faire un autre passage d'amendement puisque celui-ci est riche en calcium et magnésium.
Ainsi pour les gros bovins, il est conseillé de faire un apport de Dolomie par couche de 7/10 cm à l’entrée de l’hiver avec une petite couche de paille ou pour l’été seul par couche de 12/15 cm.
Le bois déchiqueté : une alternative à la paille de céréales.
La capacité d’absorption du bois déchiqueté est supérieure à la paille de céréales et à la sciure. Cette capacité est atteinte si le bois utilisé est sec (pas de moisissures) et de qualité.
A partir d’un exemple concret, qui comprend la pelleteuse avec sécateur et la déchiqueteuse, la tonne de bois sèche déchiquetée revient à 46€/T.
En aire paillée la mise à disposition de 10 cm de bois puis d’une couche de paille permettra à la litière de se maintenir plus longtemps propre.
Technique nouvelle, elle demande à être expérimentée (avec ou sans paille ? Pour vaches laitières ? Malaxage superficiel à la herse rotative ?) et un suivi de la température est nécessaire.
Un compostage de ce fumier est nécessaire avant épandage au risque de créer sinon une faim d’azote en début de dégradation sur la culture.
Une gestion des haies à l’échelle de l’exploitation est nécessaire afin de gérer les stocks de bois sur la durée.
La paille de maïs : un produit à ne pas négliger.
Les éleveurs en manque de paille peuvent aussi récolter les cannes de maïs pour la litière. Plus humide que la paille de céréales, elle doit être utilisée rapidement. Les conditions météorologiques conditionnent la qualité de cette paille.
JACHÈRE ET SIE
Suite aux échanges avec la Commission européenne et à sa décision en date du 18 septembre 2018 de donner une suite favorable à certaines demandes de dérogations portées par la France, les conséquences de la sécheresse de l’été 2018 sont gérées de manière spécifique, en ce qui concerne les cultures dérobées et la valorisation des jachères.
a) Cas des cultures dérobées
Pour répondre aux conséquences de la sécheresse sur les cultures dérobées, la DGPE a établi un zonage des départements concernés par la sécheresse.
Ce zonage a été établi sur la base de données météorologiques arrêtées à fin août et pourra être revu, notamment pour tenir compte des données du mois de septembre. A l’intérieur de ce zonage, le cas de force majeure sera reconnu :
• si la culture dérobée n’a pas levé ;
• si le couvert implanté comme culture dérobée n’est pas un mélange d’espèces ;
• si la culture dérobée est conservée comme culture d’hiver.
NB : la ou les espèces semées doivent toutefois bien appartenir à la liste d’espèces éligibles.
Pour l’ensemble de ces cas, le caractère SIE sera conservé. Les exploitants ne sont pas tenus de déposer de demande individuelle auprès de la DDT(M), les contrôleurs valideront le cas échéant le cas de force majeure en présence de telles situations lors des contrôles sur place.
b) Cas de la valorisation des jachères
Pour répondre aux besoins des éleveurs des départements touchés par la sécheresse, en application de la décision de la Commission du 18 septembre 2018 et de l’arrêté pris en application (à paraître), les
jachères peuvent être valorisées sur l’ensemble du territoire métropolitain, la valorisation concernant la fauche et le pâturage.
Ainsi, pour la campagne 2018, cette valorisation est sans conséquence : les surfaces ainsi valorisées continuent d’être considérées comme jachère conformément à la déclaration PAC 2018 initiale de l’exploitant. Ces jachères conservent donc, le cas échéant, leur caractère SIE et peuvent continuer d’être comptabilisées comme une culture pour la diversification des cultures.
Cette dérogation est limitée aux éleveurs et aux agriculteurs ayant cédé des fourrages à un éleveur. A ce titre, lors d’un contrôle, sont considérés comme :
• éleveurs : les agriculteurs détenant des animaux herbivores sur leur exploitation pour la campagne 2018. Ce critère de détention d’animaux est vérifiable en priorité via la déclaration PAC 2018 et si nécessaire au moyen de la BDNI et pour les équins de la base « Haras SIRE » ;
• agriculteurs ayant cédé des fourrages à un éleveur : les agriculteurs concernés devront apporter la preuve de la cession de fourrage à un éleveur de la zone (factures, bons de livraison ou tout autre élément signé des deux parties).
a) Cas des cultures dérobées
Pour répondre aux conséquences de la sécheresse sur les cultures dérobées, la DGPE a établi un zonage des départements concernés par la sécheresse.
• si la culture dérobée n’a pas levé ;
• si le couvert implanté comme culture dérobée n’est pas un mélange d’espèces ;
• si la culture dérobée est conservée comme culture d’hiver.
NB : la ou les espèces semées doivent toutefois bien appartenir à la liste d’espèces éligibles.
Pour l’ensemble de ces cas, le caractère SIE sera conservé. Les exploitants ne sont pas tenus de déposer de demande individuelle auprès de la DDT(M), les contrôleurs valideront le cas échéant le cas de force majeure en présence de telles situations lors des contrôles sur place.
b) Cas de la valorisation des jachères
Pour répondre aux besoins des éleveurs des départements touchés par la sécheresse, en application de la décision de la Commission du 18 septembre 2018 et de l’arrêté pris en application (à paraître), les
jachères peuvent être valorisées sur l’ensemble du territoire métropolitain, la valorisation concernant la fauche et le pâturage.
Ainsi, pour la campagne 2018, cette valorisation est sans conséquence : les surfaces ainsi valorisées continuent d’être considérées comme jachère conformément à la déclaration PAC 2018 initiale de l’exploitant. Ces jachères conservent donc, le cas échéant, leur caractère SIE et peuvent continuer d’être comptabilisées comme une culture pour la diversification des cultures.
Cette dérogation est limitée aux éleveurs et aux agriculteurs ayant cédé des fourrages à un éleveur. A ce titre, lors d’un contrôle, sont considérés comme :
• éleveurs : les agriculteurs détenant des animaux herbivores sur leur exploitation pour la campagne 2018. Ce critère de détention d’animaux est vérifiable en priorité via la déclaration PAC 2018 et si nécessaire au moyen de la BDNI et pour les équins de la base « Haras SIRE » ;
• agriculteurs ayant cédé des fourrages à un éleveur : les agriculteurs concernés devront apporter la preuve de la cession de fourrage à un éleveur de la zone (factures, bons de livraison ou tout autre élément signé des deux parties).
mardi 9 octobre 2018
MARCHE CITOYENNE
Patrick Maurin, un élu de Marmande dans le Lot et Garonne, a débuté, dimanche 23 septembre, une marche de 540 kms pour sensibiliser le grand public aux suicides dans le monde agricole. L’arrivée de cette marche est prévue le 14 octobre à Sainte-Anne-d’Auray, pour une cérémonie religieuse en présence des élus locaux. Cette date correspond à la journée des familles d’agriculteurs endeuillées par un suicide. Elle a été créée par Jacques Jeffredo, maraîcher breton à la retraite, il y a trois ans.
L'objectif est avant tout de sensibiliser au mal-être agricole et de lever les tabous qui entourent ce délicat sujet.
Durant trois jours la semaine dernière, il a traversé la Vendée où plusieurs agriculteurs de la Coordination Rurale de Vendée ont été à sa rencontre et l'ont même accueilli pour la nuit. Petit à petit, les médias s'intéressent au sujet et font écho de son "pèlerinage".
S'il n'y a aucune connotation syndicale dans cette marche, la CR soutient l'initiative et invite tous ceux qui le souhaitent dimanche 14 octobre à St Anne d'Auray.
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| Chez Jean Paul et Natacha GUILLEMET |
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| Le Président de la CR85 et quelques membres de la CR85 |
lundi 8 octobre 2018
MONTANT AIDES PAC 2018
Voici les différents montants définis suite aux arrêtés parus fin septembre pour la campagne 2018 :
- Aides découplées
Montant du paiement moyen national campagne 2018 : 260,73€/ha (permettant le calcul du paiement redistributif et en faveur des jeunes agriculteurs)
Montant du paiement redistributif (plafonné à 52ha) campagne 2018 : 46,85€/ha [49,73€/ha en 2017]
Montant du paiement en faveur des jeunes agriculteurs campagne 2018 : 65,20€/droit activé
- Montants des aides couplées animales campagne 2018
Pour l’aide aux bovins allaitants , un plafond national de 3 845 000 femelles primées a été fixé par l’arrêté du 7 mai 2018, relatif aux conditions d’accès aux aides couplées animales. Pour respecter ce plafond, un coefficient de 0,97 sera appliqué au nombre de femelles éligibles pour chaque demande d’aides déposée avant le 15 mai 2018. Ainsi si vous aviez 100 VA éligibles, seulement 97 permettront d'activer les aides ABA suivantes :
Montant unitaire de l'ABA aux vaches de rangs 1 à 50 : 166€/animal primé ;
Montant unitaire de l'ABA aux vaches de rangs 51 à 99 : 121€/animal primé ;
Montant unitaire de l'ABA aux vaches de rangs 100 à 139 : 62€/animal primé.
Au niveau de l'aide laitière le montant à lui aussi baissé :
Montant unitaire de l'ABL hors zone de montagne campagne 2018 : 38,90€/animal primé. [39,45€/animal primé en 2017]
Pour les ovins voici les montants :
Montant unitaire AO campagne 2018 : 22,05 €/ animal primé. [13,90€/animal primé en 2017]
Montant de la majoration AO accordée aux 500 premières brebis primées à l’AO : 2€/animal primé. [2€/animal primé en 2017]
Montant de la majoration AO accordée aux 500 premières brebis primées à l’AO : 2€/animal primé. [2€/animal primé en 2017]
Pour finir voici l'aide caprine :
Montant unitaire de l’AC campagne 2018 : 16,18€/animal primé. [16,95€/animal primé en 2017]
mercredi 3 octobre 2018
LA CR85 RENCONTRE LE PREFET
La coordination rurale de Vendée (CR85) a rencontré le 2 octobre Monsieur le Préfet de Vendée pour alerter celui-ci sur les
difficultés qui accablent le monde agricole actuellement.La délégation emmenée par son Président Daniel PAVAGEAU à durant plus d'une heure demandée que l’État prenne ses responsabilités sur plusieurs sujets notamment celui des Etats Généraux de l'Alimentation (EGA). Pour la CR85, le projet de loi égalim tel qu'il est présenté, n'est pas suffisant pour garantir des prix rémunérateurs aux agriculteurs et laisse malheureusement une trop grande liberté aux industriels dans la fixation des prix.
La CR85 a ensuite soulevé les difficultés des éleveurs suite à la
sécheresse estivale. Monsieur le Préfet précise
qu'il actionnerait les mesures à sa disposition ; notamment le dégrèvement de la taxe foncière sur le non bâti, pour aider au mieux la profession. Pour la CR85 il faut un assouplissement de la réglementation sur la création de réserves collinaires ce qui permettrait aux agriculteurs d'assurer des récoltes de fourrage. La meilleure assurance contre la sécheresse reste l'irrigation !
La prolifération des sangliers inquiète fortement la CR85 vis à vis des dégâts sur les cultures, mais aussi en terme de sécurité routière. Ainsi sur une départementale à proximité de Chantonnay, 25 sangliers ont été percutés par des véhicules sur une année. L'augmentation de ces accidents laisse craindre un drame, c'est pourquoi la CR85 a demandé la suppression du plan de chasse pour le sanglier.
Au niveau du sixième programme directive nitrate, la CR85 souhaite de la part des services de l'Etat de la souplesse lors des contrôles et aussi de laisser un temps d'adaptation aux agriculteurs.
Le point a aussi été fait sur l'avancée de l'instruction des dossiers MAE pour les années 2016-2017.
Pour l'instant seulement 60% des dossiers sont ouverts à l'instruction pour 2016. Les contrats avec des cessions-reprises seront traités en fin d'année et pour l'apiculture, les races menacées ou les mesures fossés ce sera pour 2019. En parallèle, certains dossiers de 2017 vont être payés très prochainement.
La CR85 a ensuite expliqué à Monsieur le Préfet qu'il était intolérable qu'une minorité d'extrémistes végans viennent imposer leur idéologie au reste de la population sans que l'Etat ne réagisse. Le Préfet précise que l'Etat interviendra à partir du moment où il y aurait un trouble à l'ordre publique et il enjoint les agriculteurs à reprendre la main sur la communication autour de l'élevage.
Devant l'inquiétude de la CR85 sur la suppression du dispositif « Travailleurs occasionnels demandeurs d’emploi » (TODE) au 1er janvier prochain, le Préfet expliqua qu'une mesure compensatoire devrait limiter l'impact sur les exploitation à partir de début 2019.
Suite à cette rencontre où ont aussi été abordés les petites
retraites agricoles, Daniel PAVAGEAU a remercié M. Benoit
BROCART pour son écoute et pour les réponses apportées. Espérons que certaines propositions de la CR85 fassent leur chemin...
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