Bienvenue à tous sur le blog de la CR85

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Vous pourrez trouver sur ce blog les informations, formulaires, liens ayant trait à la vie agricole vendéenne et française.

vendredi 17 janvier 2020

COUVERTURE HIVERNALE DES SOLS

Le drainage du jardin et des plantes en pots
La DDTM de Vendée précise les conditions de dérogations exceptionnelles individuelles suite aux conditions climatiques :

Les conditions météorologiques exceptionnelles subies par les agriculteurs vendéens au cours du dernier trimestre 2019 ont fortement perturbé leur calendrier de travail : impossibilité pour beaucoup de semer des cultures d'automne/hiver prévues au plan de fumure, risque pour certains de voir des fosses arriver en limite de capacité avant le début des périodes autorisés par le calendrier des périodes d'épandage du programme d'action nitrates. Dans ces deux cas, l'exploitant se trouve en infraction à une mesure imposée par le Code de l'Environnement (CE).

Cette situation étant subie, le principe d'accorder des dérogations exceptionnelles individuelles aux agriculteurs concernés a été retenu dans la région des Pays de la Loire. Seul le préfet du département peut déroger aux mesures d'interdiction d'épandre des fertilisants azotés à certaines périodes et d'obligation de couvrir la plupart des sols agricoles au cours des périodes pluvieuses, à condition de prendre préalablement l'avis du COmité Départemental de l'Environnement et des Risques Technologiques (CODERST). 

1- Sols non couverts en période d'interculture longue (cas des parcelles gorgées d'eau qui n'ont pu être semées fin 2019)Le principe retenu est de ne pas imposer à chaque exploitant concerné l'envoi d'un dossier de demande individuelle à la DDTM. Il doit conserver chez lui les éléments justificatifs nécessaires, à présenter en cas de contrôle.
Pour cela, il doit impérativement remplir, dater et signer les 2 documents suivant :
- une lettre de demande de dérogation
- un tableau listant les parcelles concernées, qui décrit notamment les difficultés rencontrées (portance du sol, manque de temps durant les fenêtres météo au regard des surfaces à semer, matériel en CUMA à partager etc.)
Ces documents doivent impérativement être accompagnés de documents justificatifs :
- assolement prévisionnel du plan de fumure (campagne 2019/2020) montrant quelles cultures étaient envisagées sur les parcelles qui n'ont pu être semées
- au moins une photographie explicite des parcelles considérées impraticables
C'est bien l'ensemble de ces pièces qui constituent un dossier complet de demande de dérogation recevable.

Le cas particulier des exploitations contrôlées non conformes à la réglementation des Bonnes Conditions Agricoles et Environnementales (BCAE) par les services de l'Agence de Services et de Paiement (ASP) en décembre 2019 est en cours de traitement à la DDTM. Après examen de chacune des 13 demande individuelles de dérogation, l'ASP sera informée des cas où l'anomalie peut être levée.

Enfin, les quelques cas de demandes spontanées d'agriculteurs (3 à ce jour en Vendée) ayant contacté directement la DDTM seront traités après la présentation au CODERST du 23 janvier. Si leur demande est jugée complète et recevable, un accord individuel de dérogation leur sera adressé.

2- Epandage d'effluents de type II (lisier) sur prairies de plus de 6 mois en période interdite (avant le 1er février 2020)Les demandes seront là aussi examinées au cas par cas. Pour cela, l'exploitant doit utiliser le courrier suivant, à remplir, dater, signer et à transmettre de préférence par messagerie électronique à la DDTM.
A noter : en signant sa demande, l'exploitant :
- certifie la conformité de ses ouvrages de stockage à la réglementation en vigueur avec les effectifs d'animaux présents le jour-même.
- informe la DDTM (dans le tableau) de la teneur en azote du lisier au moment de l'épandage, qui peut être mesurée à l'aide d'un moyen rapide d'analyse de l'azote ammoniacal à la ferme
Et il ne pourra épandre que sur des surfaces semées en prairie depuis plus de 6 mois

A l'issue de cette procédure, un accord individuel d'épandage lui sera adressé par la DDTM (par courriel).

jeudi 16 janvier 2020

AIDES ANIMALES 2020

Les demandes d’Aide aux bovins allaitants (ABA) et/ou aux bovins laitiers (ABL), ainsi que les aides ovine et caprine pour la campagne 2020 sont possibles sur TéléPAC depuis le 6 janvier.
    Chèvre Et Un Mouton Et Vaches Photo stock - Image du ...
  1. ABA/ABL                                                                                                                                                                                                                                                                                          Pour la campagne 2020, l'ABA ou l' ABL  peuvent être télédéclarées jusqu’au 15 mai. À chacun de déterminer sa période optimale de déclaration. Pour rappel, les effectifs primés pour la campagne en cours sont les vaches présentes dans l’inventaire EDE au lendemain du jour de la demande (sous réserve du respect des critères d’éligibilité).

    Qu’il s’agisse de l’ABA ou de l’ABL, une vache ne pourra ouvrir un droit à prime qu’une seule fois par campagne. C'est à dire, qu'en cas de vente d’une vache à une autre exploitation, celle-ci ne sera primable que dans l’exploitation qui aura déposé sa demande d’aide la première, avec la vache dans ses effectifs.
    Qu’il s’agisse du lait ou de la viande les critères de race pour l’éligibilité des femelles restent les mêmes que pour 2019.  La période de détention obligatoire (PDO) reste de six mois pour les animaux primables. Cette PDO débute le lendemain du jour de la demande. Au cours de cette PDO, le remplacement de vaches par des génisses est possible dans la limite  de 30 %.

    Il est possible de modifier la demande d’aide ABA ou ABL sur TéléPAC après un premier dépôt. Attention, dans ce cas c’est la nouvelle date de signature de la demande qui compte pour le calcul des effectifs engagés et pour la date du début de la PDO.

    Au niveau de l’ABL, les effectifs primés sont au maximum de 40 femelles avec prise en compte de la transparence GAEC. Le montant unitaire de l’aide est estimé à  38 €/animal. Pour l’ABA, l’aide sera versée pour un maximum de 139 vaches allaitantes par exploitation (avec Transparence Gaec). Les montants unitaires estimés pour la campagne sont les suivants :
    • de la 1ère à la 50e vache : 165 € ;
    • de la 51e à la 99e vache : 120 € ;
    • de la 100e à la 139e vache : 61 €.
    Les montants définitifs de l'ABL et de l'ABA seront calculés en fin de campagne.                                                 
  2. Aides ovines et caprines
Pour la télédéclaration des aides ovine et caprine, les demandes doivent être effectuées avant le 31 janvier 2020.


Pour rappel, les effectifs primés pour la campagne en cours sont les brebis et les chèvres (sous réserve du respect des critères d’éligibilité) présentes pendant la Période de détention obligatoire qui s’étend du 1er février au 10 mai 2020 inclus.
Attention, comme chaque année à veiller à l’identification, à localisation des animaux et à notifier auprès de la DDTM toute diminution d’effectif ou de remplacement d’animaux éligibles.

Depuis l'année dernière, il est possible de modifier la demande d’aide sur TéléPAC après un premier dépôt.
Attention, dans ce cas, c’est la nouvelle date de signature de la demande qui compte pour le calcul des effectifs engagés et pour la date du début de la PDO.

Pour la campagne 2020, pour l’aide Ovine, le montant unitaire est estimé à  21 €/ tête + 2€/tête pour les 500 premières brebis (avec application de la Transparence).
Au niveau de l’aide caprine, celle-ci sera versée pour un maximum de 400 chèvres par exploitation (avec Transparence Gaec).
Le montant unitaire est estimé à 16 €/tête.

Pour ces deux aides, les montants définitifs seront calculés en fin de campagne.

vendredi 3 janvier 2020

ELECTIONS VENDÉENS DE L’ANNÉE

Depuis 11 ans, la Jeune Chambre Économique de La Roche-sur-Yon élit, chaque année, les vendéens et vendéennes de l'année. Cette année les jeunes « islais t une fois » avec leur clip "dommage" sur les suicides en agriculture sont nommés dans la catégorie culture et peuvent être élus à 50% par le public. 

Alors allez voter à l'adresse suivante :

http://www.vva85.fr/

vendredi 13 décembre 2019

RÉGLEMENTATION IMMATRICULATION

ImmatriculationsEn France, les machines automotrices (depuis le 1er Janvier 2010) ainsi que les machines traînées dont le PTAC est supérieur à 1500 kg (depuis le 1er Janvier 2013), doivent être immatriculées.

Si vous disposez de machines non immatriculées (benne, épandeur, faneuse, andaineur, chariot moissonneuse etc.) la nouvelle législation mise en place au 1er janvier 2020 ne permettra plus de les immatriculer. Les machines ne seront plus en règle avec la législation routière et seront donc invendables !

Important : Les homologations DREAL « ancienne génération », réalisées sur la base des dispositions antérieures à celles de l’arrêté du 19/12/2016, et qui étaient encore admises pour immatriculer les machines, ne seront plus valables à compter du 01/01/2020.

Après le 01/01/2020, les machines ne pourront plus être immatriculées que sur la base :

 D’une homologation européenne pour celles qui peuvent en bénéficier,
Ou d’une homologation DREAL « nouvelle génération » pour les autres. 
Normalement, les barrés rouges « nouvelle génération » portent la mention « Application de l’arrêté ministériel du 19 décembre 2016 » mais il peut y avoir des situations ou ce n’est malheureusement pas le cas.
(Sous réserve de dérogation d’ici le 31 décembre)

jeudi 12 décembre 2019

AIDES PAC 2019




                                                                                                             Paris, le 12 décembre 2019

COMMUNIQUE DE PRESSE
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PAC 2019 : versement du solde des aides directes et de l’ICHN le 12 décembre 2019
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Le versement du solde des paiements des aides directes et de l’ICHN de la campagne 2019 interviendra dès le 12 décembre sur les comptes des agriculteurs.
Les versements concernent les aides découplées (paiement de base, paiement redistributif, paiement vert et paiement en faveur des jeunes agriculteurs), les aides couplées animales (aide ovine et aide caprine) et l'ICHN. Le versement du 12 décembre représente un montant de 2 milliards d’euros.
302 000 agriculteurs, soit 98,6 % des bénéficiaires, reçoivent le solde de leurs paiements de base et redistributif. 290 000 agriculteurs, soit 95% des bénéficiaires, reçoivent celui du paiement vert.
33 000 jeunes agriculteurs vont bénéficier de 86 millions d’euros au titre du paiement en faveur des jeunes agriculteurs avec un montant unitaire de 90 € par DPB activé (plafonné à 34 DPB maximum par exploitation).
Concernant l'ICHN, le paiement du solde représente un montant de 228 millions d’euros, portant à plus de 1,07 milliard d'euros le montant payé au titre de la campagne 2019. Ceci inclut l’aide aux bénéficiaires historiques, mais également l'aide dégressive aux sortants du zonage ainsi que l'aide pour tous les nouveaux entrants. Plus de 9 000 bénéficiaires supplémentaires bénéficient désormais de cette aide.
Avec les 5,2 milliards d'avances déjà payés depuis le 16 octobre, ce sont au total 7,2 milliards d’euros qui sont versés à ce jour au titre des aides directes et de l'ICHN pour la campagne 2019.
Un prochain versement sera effectué le 18 décembre 2019, puis d’autres interviendront début 2020. Ils concerneront les dossiers au fur et à mesure de l’achèvement des contrôles administratifs et sur place. Les aides directes en France en 2019 auront ainsi été versées selon un calendrier plus rapide que dans la plupart des pays de l’Union européenne.

mercredi 11 décembre 2019

XXVI CONGRES CR

C’est près de 350 congressistes dont 5 vendéens qui ont bravé le froid et les mouvements sociaux pour se rassembler au pôle événementiel Le Tigre, près de Compiègne ce jeudi 5 décembre. Comme chaque année ces agriculteurs venus des quatre coins de la France ont pu échanger sur les actualités agricoles, discuter des orientations syndicales à venir et entendre de brillants intervenants sur des sujets d’actualité.

Denis Patrelle, président de la CR 60 et Régis Dubois, président de la CR Hauts-de-France ont ouvert ce 26e congrès national avec quelques mots sur la performance et le mérite de nos agriculteurs ainsi que sur l’absolue nécessité d’une unité et solidarité fortes pour sauver nos campagnes. Bernard Hellal, maire de Margny-lès-Compiègne et Nadège Lefebvre, présidente du Conseil départemental de l’Oise ont quant à eux insisté sur l’importance de l’agriculture pour le territoire et la richesse qu’elle apportait à nos territoires ruraux.

Table ronde : entre croyances et intérêts financiers, quelle place pour l’information scientifique ?
Pierre Bentata, professeur d’économie et conférencier et Jocelyne Porcher directrice de recherches à l’Inra, zootechnicienne et sociologue sont revenus lors de cette table ronde sur les liens entre agriculteurs, nature et antispécistes.

Tout repose sur l’idée que la nature est parfaite et même douée d’une forme de conscience. À partir de ce tableau idyllique et fantasmé il devient facile de définir l’humain comme une défaillance du système. Aux yeux des extrémistes, les agriculteurs et les éleveurs étant la preuve qu’il peut exister un lien direct entre l’homme et la nature ils doivent disparaître. Ces adorateurs vont jusqu’à promouvoir la viande cellulaire puisqu'elle vise à séparer l’Homme de la nature. C’est le but recherché par ces nouvelles religions. Faire disparaître l’Homme de l’équation ‘nature’ en abolissant toute forme d’interaction entre les deux. Pour combattre ces dérives sectaires il nous faudra, sans cesse, rappeler les faits. Rappeler que l’Homme est une composante de la nature, rappeler que la nature et les animaux sont mieux protégés aujourd’hui et ce grâce à l’action des Hommes.

Intervention d’Aurélie Trouvé sur la PAC
L’après-midi les congressistes ont été invités à suivre l’intervention d’Aurélie Trouvé, maître de conférences en économie à AgroParisTech et spécialiste de la Politique agricole commune (PAC).
En partant du « compromis néolibéral » de l’Union européenne, à savoir le dogme de la concurrence libre et non faussée érigé en pilier de la politique agricole, Aurélie Trouvé a démontré comment le démantèlement des outils de régulation des marchés agricoles au fil des réformes est responsable de la volatilité des prix. Un constat partagé par la CR, qui n’a cessé de pointer du doigt vingt-ans de réformes qui ont éloigné la Pac de ses missions fondamentales avec des conséquences délétères d’un point de vue économique (crises dans les différentes productions, dégradation de la balance commerciale), social (dégradation du revenu, baisse de la population agricole, précarisation de l’emploi salarié) et environnemental.
Les perspectives sont encore moins rassurantes pour la prochaine Pac : avec le principe de « subsidiarité accrue », le risque est d’avoir une Pac de moins en moins commune. De plus en plus de décisions majeures seront prises par les États dans le cadre du droit de la concurrence européen. De ce fait, les Plans stratégiques nationaux (PSN) que la Pac post 2020 vise à introduire limiteront davantage le rôle du Parlement européen et du Conseil des ministres tandis que la Commission européenne deviendra juge des PSN. En parallèle, aucune réintroduction de la régulation publique des marchés est envisagée.
Aurélie Trouvé met en avant deux objectifs qui devraient guider la prochaine Pac pour inverser cette tendance destructrice pour les agriculteurs européens : stabiliser les revenus à des niveaux décents en restaurant la valeur ajoutée produite (en évitant qu’elle soit captée en dehors du secteur agricole par les assurances, les entreprises de conseil, etc.) ; relégitimer les soutiens de la Pac attribués au monde agricole pour inciter à une transition des systèmes de production (mise en place de contrats de transition avec un accompagnement technique beaucoup plus important qu’aujourd’hui).
Pour l’experte, l’atteinte de ces objectifs nécessite des mesures indispensables : une régulation des prix et des volumes, la mise en place d’une réserve de crise efficace, une politique nationale de rééquilibrage du rapport de forces entre les différents maillons y compris les consommateurs et le développement d’une politique de la demande alimentaire associée.

Enfin pour clôturer ce 26e Congrès, Véronique Le Floc’h, réélue secrétaire générale de la CR a proposé une projection de l’agriculture française en 2050 avant de laisser le micro à Bernard Lannes qui a rappelé les dossiers chauds de l’année à venir : ZNT, accords, de libre-échange, foncier agricole et réforme de la PAC.



Administrateurs CR nationaux

mardi 3 décembre 2019

CONGRES CR

 Le XXVIe Congrès de la Coordination Rurale se déroulera le jeudi 5 décembre 2019, au pôle évènementiel Le Tigre, près de Compiègne (2 Rue Jean Mermoz 60280 Margny-lès-Compiègne). Retrouvez ainsi le programme et les invités :
Congrès 2019
Table-ronde de la matinée
10h00 – 12h00

Paris: Pierre BentataPierre Bentata

Pierre Bentata est professeur d’économie et conférencier. Il est aussi le cofondateur du Cercle de Belem et le vice-président des Rencontres de l’Avenir. Auteur de plusieurs ouvrages, dont L’aube des idoles (Les Éditions de l’Observatoire, 2019), il intervient régulièrement dans les médias sur des sujets économiques, notamment les questions d’innovations en santé et de transformation de l’économie numérique, ainsi que sur des problématiques politiques, notamment les questions relatives à la montée des idéologies réactionnaires. Il abordera le mécanisme de construction des croyances et le déni de réalité (scientifique).

Jocelyne PorcherJocelyne Porcher

Elle est directrice de recherches à l’Inra, zootechnicienne et sociologue. Ses recherches portent sur les relations de travail entre humains et animaux. Elle est l’auteure d’une dizaine d’ouvrages sur ce sujet dont Vivre avec les animaux, une utopie pour le XXIe siècle (La Découverte, 2014) et Cause animale, cause du capital (Bord de l’eau, 2019). Il faut souligner que Jocelyne Porcher a été éleveure, salariée d’élevage en porcheries industrielles et technicienne en agriculture bio.
Elle présentera notamment les liens entre la recherche sur la viande artificielle et l’émergence des associations véganes.
Jean-Marie Guilloux Mission Agrobiosciences-Inra

Jean-Marie Guilloux

Directeur de la mission Agrobiosciences de l’Inra, centre national de médiation et d’instruction des controverses, qui analyse des questions vives qui traversent la société, dans le champ de l’agriculture, de l’alimentation et des sciences et techniques du vivant.
Il animera cette table ronde.



Congrès 2019
Après-midi

didier guillaume ministre de l'agriculture14h00 – Didier Guillaume

Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, il sera le 3e ministre seulement à venir s’exprimer à un congrès de la Coordination Rurale. À la suite de son allocution, il échangera avec la salle.

Aurélie Trouvé15h00 – Aurélie Trouvé

Maître de conférences en économie à AgroParisTech, ses travaux portent sur les politiques agricoles et de développement rural dans l’Union européenne. Elle a d’abord travaillé sur les politiques de régions européennes avant de participer programmes de recherche nationaux, notamment sur la prise en compte des biens publics dans la PAC. Plus récemment, elle a travaillé sur la dérégulation des marchés laitiers européens et ses conséquences, ainsi que sur l’accord Union européenne-Canada et ses effets sur les marchés de produits animaux. Elle a été conseillère du commissaire européen en 2013.
Elle est également co-responsable des séminaires de politiques agricoles de la Société française d’économie rurale (SFER), membre correspondante de l’Académie d’agriculture de France, membre du Conseil scientifique des Causses et Cévennes et membre de la plate-forme pour une autre PAC.
Lors de son intervention, elle évoquera ses travaux sur la PAC, son évolution et ses implications sur les agricultures européennes.

16h30 – Discours de clôture
– secrétaire général de la CRUN
– président de la CRUN

jeudi 28 novembre 2019

LA CR85 EN NOVEMBRE

L'activité de la CR85 a été très fournie en ce mois de novembre. Retour sur les différents événements de ce mois :

7 novembre
La coordination rurale de Vendée a rencontré le Préfet de Vendée pour sensibiliser celui-ci sur les difficultés qui accablent toujours plus le monde agricole.

La délégation emmenée par son Président Daniel PAVAGEAU à durant une heure trente demandée que l’État prenne ses responsabilités sur plusieurs sujets notamment celui des Etats Généraux de l'Alimentation (EGA). Il y a un an, Guy Marie CLERGEAU avait prédit lors de la dernière visite en préfecture, que la loi Égalim ne changerait rien à la situation des agriculteurs. 
La CR85 par la voix de son président a réaffirmé son opposition catégorique à la mise en place de telles zones. Pourquoi l'agriculture devrait toujours s'adapter sans compensations en retour ? Daniel PAVAGEAU a prévenu que si la surenchère continuait, la CR85 appellerait au boycott des boues et composts urbains bien souvent chargés en métaux lourds ou plastiques.
La CR85 a ensuite soulevé les difficultés des éleveurs suite à la nouvelle sécheresse estivale. La récurrence des sécheresses apporte de l'eau au moulin de la CR85 qui prône un assouplissement de la réglementation sur la création de réserves collinaires ce qui permettrait aux agriculteurs d'assurer des récoltes de fourrage.
Autre sujet sensible abordé ; La prolifération des sangliers qui inquiète fortement la CR85 vis à vis des dégâts sur les cultures, mais aussi en terme de sécurité routière et sanitaire avec la peste porcine. Le Préfet a rappelé son opposition à classer le sanglier nuisible. 
Enfin, la CR85 a demandé à être associé au dispositif « alerte agri » mis en place par les services de l'État. Le Préfet y est favorable car plus il y aura de personnes dans la démarche plus la lutte contre les intrusions sur les exploitations sera efficace.
Suite à cette rencontre où ont aussi été abordés le problème de transmission des exploitations suite aux nombreux arrêts d'activité, Daniel PAVAGEAU a remercié M. Benoit BROCART pour son écoute et pour les réponses apportées. Espérons que certaines propositions de la CR85 maintes fois répétées fassent leur chemin...

15 novembre
Pour la quatrième année, la Coordination Rurale des Pays de Loire organisait le vendredi 15 novembre une journée installation "faire les bons choix!" au lycée Luçon-Pétré en partenariat avec la CR85.

Cette journée est l'occasion pour la CR de se faire connaître auprès des étudiants qui seront pour la plupart d'entre eux de futurs exploitants. Une cinquantaine d'élèves ont pu profité d'interventions de qualité. 
Une journée riche en informations pour les élèves en Bac pro CGEA et BTS ACSE, bien nécessaire pour mieux appréhender le parcours à l'installation.

15 novembre
Plus de 140 personnes étaient présentes à la seconde édition de la soirée conviviale organisée par la CR85 le vendredi 15 novembre au restaurant " la Forêt" à Aizenay. Cette année, le cabaret était mis à l'honneur avec l'humoriste, imitateur et chanteur, Stefan Olivier.

Une soirée riche en émotions qui permis à chacun de discuter et de se rencontrer dans un autre cadre que celui des manifestations. Sans aucun doute une soirée qui sera renouvelée l'année prochaine vu l’enthousiasme et la satisfaction de tous les participants !










19-20-21 novembre

 Pour la deuxième année, la CR85 a tenu un stand au salon Tech'élevage du 19 au 21 novembre. De nombreux visiteurs, dont beaucoup d'étudiants le mardi, ont arpentés les allées du parc des expositions des Oudairies à la Roche sur Yon pour assister aux différents concours bovins (450 présents), à la vente aux enchères de reproducteurs Charolais ou aux conférences.



  Comme depuis plusieurs années les nouvelles technologies sont mises en avant avec les concours agreen startup et agreen proto. D'ailleurs le premier prix du concours agreen proto a été remporté par le pailleur nettoyeur électrique d'ECS qui permet de renouveler le paillage en 10 min pour un élevage de 150 bovins en logette, sans dégager de gaz. 
Le stand de la CR85 tenu par les administrateurs de la CR85, a connu un réel succès car après les étudiants le mardi, les exploitants adhérents ou non sont venus nombreux durant les deux derniers jours pour découvrir les idées et convictions de la Coordination Rurale.







 Le mercredi soir les jeunes de l’île d'Yeu, réalisateurs et acteurs du clip sur les suicides dans le monde agricole sont venus discuter sur le stand de la CR85 avec les visiteurs présents à ce moment. L'estimation du poids du seau garni aux couleurs de la CR85, composé de produits Vendéens à permis de faire découvrir la CR85 à beaucoup d'agriculteurs.

mercredi 27 novembre 2019

BANC D'ESSAI MOTEUR

Faites des économies en auscultant votre tracteur

Quels intérêts à passer son tracteur au banc d’essai ?

Faire le bilan de santé du moteur en instantané
Détecter d’éventuelles anomalies de réglage et de fonctionnement (filtres, injection, …)
Détecter des pannes moteur en préventif
Vérifier que les performances du tracteur correspondent à celles annonacées par le constructeur
Mettre en évidence des consommations excessives de carburant (1 tracteur sur 2 consomme en moyenne 1.5l/he de gnr en trop)

Objectifs ?

- Connaitre les plages optimales de fonctionnement du tracteur pour pouvoir adapter sa conduite en fonction des travaux
- GAIN POSSIBLE 1.7L/He (Soit 1000L/an)
- Faire corriger les défauts (en période de garantie notamment)
- Prévenir les casses mécaniques et le vieillissement du moteur
- Diminuer les rejets polluants (1000 litres de carburant = 3 To de CO2
Quand passer son tracteur au banc d’essai ?
- Dès les premières heures d’utilisation 
- Lors d’un changement de comportement
- A tout moment pour vérification
- AU MOINS UNE FOIS DANS LA VIE DU TRACTEUR

Les mesures : Couple (daN.m) Les calculs : 
Consommation horaire (l/he) Puissance (cv)
Régime moteur (tr/min)  Consommation spécifique (gr/kW/H)
Comparaison avec les références officielles (si disponibles)

Suivant les résultats des dernières années on observe :
- 1 tracteur sur 3 ne développe pas sa puissance
- 1 tracteur sur 3 est surpuissant (risque de casse mécanique)
- 1 tracteur sur 3 est suralimenté
- 15 % ne valorise pas bien le carburant (mauvaise combustion)

Coûts : 170€.H.T. – 30€ de remise par valorisation du Certificat d’Économie d’Énergie = 140€
-15€.H.T. à partir du second tracteur pour le même propriétaire

Contact :

UNION DES CUMA Vendée – LA ROCHE SUR YON – Éric CANTENEUR  06.73.87.35.69




mercredi 6 novembre 2019

RÉUNIONS BVD

Le GDS85 organise des réunions d'information sur l'éradication de la BVD en Vendée de 10h30 à 12h30 au lieux et dates suivante :

Agenda