Bienvenue à tous sur le blog de la CR85
Vous pourrez trouver sur ce blog les informations, formulaires, liens ayant trait à la vie agricole vendéenne et française.
mardi 25 juin 2024
vendredi 14 juin 2024
GNR : TARIF RÉDUIT
Toutefois, pour bénéficier de cet avantage les exploitants agricoles devront préalablement avoir rempli un formulaire en ligne sur le site internet demarches-simplifiees.fr. Pour cela, il faudra se créer un compte sur le site demarches-simplifiees.fr ou se connecter par FranceConnect, si vous avez déjà un compte. Une dizaine de minutes suffisent à remplir ce formulaire. Les agriculteurs pourront alors télécharger une attestation. Une fois présenter au distributeur de GNR avant le ravitaillement, celle-ci sera valable trois ans (sauf changement de situation).
Si l’exploitant agricole ne réalise pas la démarche pour tout ravitaillement postérieur au 1er juillet 2024, la taxe demeurera facturée au tarif de droit commun. Il faudra donc déposer une demande de remboursement, dans les conditions actuelles sur le portail Chorus Pro.
Voici le lien direct pour aller sur le site : FORMULAIRE DE DEMANDE
La FNSEA se gargarise d'avoir obtenu cette avancée, alors que son président avait signé en 2023 la fin de la détaxation du GNR, augmentant de facto le poste énergie pour les agriculteurs. Le pompier pyromane dans toute sa splendeur !
mercredi 5 juin 2024
PLANIFICATION ECOLOGIQUE : 291 MILLIONS D'EUROS D'AIDE
L’enveloppe doit permettre de financer des « dispositifs de la planification écologique ». Si les guichets sont ouverts à tous les agriculteurs, les appels à projets sont destinés à accompagner des projets collectifs de filières. Ces derniers s’ajoutent à l’appel à projet ouvert depuis le 12 avril 2024 consacré au plan d’action stratégique pour l’anticipation du potentiel retrait européen des substances actives et le développement de techniques alternatives pour la protection des cultures.
Voici la liste et les date d'ouverture des différents appels à projet :
- 30 mai : guichet d’aide à l’investissement dans du matériel d’irrigation afin d’accompagner les agriculteurs dans la nécessaire adaptation au changement climatique ;
- 3 juin : guichet « phyto » d’aide à l’achat de matériel concourant à la réduction de l’utilisation de produits phytopharmaceutiques et contribuant à la transition agroécologique dans les exploitations agricoles ;
- 4 juin : guichet « maturation » d’aide à l’ingénierie des projets territoriaux, dans la perspective de leur futur dépôt aux appels à projets territoriaux du fonds en faveur de la souveraineté et des transitions, des projets territoriaux en faveur des légumineuses et du Fonds Avenir bio ;
- 10 juin : guichet « élevage » d’aide à l’achat d’agroéquipements limitant les fuites d’azote dans l’air et favorisant la meilleure valorisation des effluents organiques ;
- 17 juin : guichet « décarbonation des serres » d’aide à l’achat de serres plus performantes contribuant à la transition agroécologique de la filière des fruits et légumes ;
- 24 juin : guichet « protéines » d’aide à l’achat d’agroéquipements pour la culture, la récolte, le tri, le séchage et le conditionnement d’espèces riches en protéines végétales (cultures oléoprotéagineuses/légumes secs) ;
- 1er juillet : guichet « agroéquipement pour les fruits et légumes » d’aide à l’achat d’agroéquipements pour la culture des fruits et des légumes ;
- 8 juillet : guichet « agroéquipement pour les vergers » d’aide à l’achat d’agroéquipements pour les vergers.
Pour les appels à projets collectifs de filières voici la liste :
- 30 mai : appel à projet « rénovation des vergers » pour développer la production et assurer un renouvellement régulier des espèces et variétés afin de conserver une arboriculture de qualité résiliente face aux défis climatiques et sanitaires ;
- 12 juin : appel à projets territoriaux en faveur des filières légumineuses ;
- 19 juin : appel à projets territoriaux de développement des filières des produits agricoles, aquacoles, agroalimentaires (hors filières légumineuses et biologiques pris en charge par des dispositifs spécifiques).
lundi 3 juin 2024
DÉCLARATION PAC : RECONNAISSANCE DE CAS DE FORCE MAJEURE
Pour respecter l’obligation de culture 2024 différente de la culture 2023 au niveau du critère annuel de la BCAE 7, il sera possible de prendre en compte la culture de printemps qui aurait dû être déclarée dans le dossier PAC 2024 dans les zones où les cultures de printemps n’ont pas pu être semées car les sols étaient impraticables en raison des intempéries.
De même, il sera possible de prendre en compte la culture de printemps initialement prévue pour respecter le nombre de points pour l'éco-régime voie des pratiques.
Les DDT(M) établissent un zonage départemental fondé sur l’indicateur d’humidité des sols (sur février à avril 2024) présenté. Les catégories en vert clair, moyen et foncé sont retenues pour la force majeure. La Vendée est concernée pour une grande partie. Voir la Carte ICI.
Procédure à suivre
Dans la télédéclaration PAC 2024 sur Télépac (« Modifier après dépôt »), sur l’écran RPG l’exploitant déclare le couvert qu’il a implanté ou qu’il prévoit d’implanter avant le 15 juillet ou déclare une SNE (Surface temporairement Non Exploitée) dans le cas où la parcelle restera impraticable, ceci afin d’éviter les feux rouges dans le cadre du Suivi Satellite des parcelles (3STR).
Il demande la reconnaissance de la force majeure sur les parcelles concernées : Dans le bloc-notes, il précise : les N° d’ilots et parcelles concernées et la culture de printemps initialement envisagée.
Il est possible aussi de faire un courrier à la DDTM pour indiquer ces changements.
Pour les exploitants accompagnés par un prestataire de services pour la télédéclaration PAC, il faudra prendre contact avec celui-ci pour réaliser cette démarche.
Les exploitants hors zonage, mais impactés par les intempéries, pourront demander la reconnaissance de la force majeure. Mais ils devront apporter individuellement en complément des éléments de justification du caractère exceptionnel des intempéries.
mercredi 29 mai 2024
REGLEMENTATION BCAE8
BCAE 8 :MAINTIEN DES ELEMENTS TOPOGRAPHIQUES DU PAYSAGE INTERDICTION DE COUPER LES HAIES ET LES ARBRES PENDANT LA PERIODE DE NIDIFICATION.
L'obligation relative au respect d'un taux minimal d'éléments favorables à la biodiversité, pour laquelle la France avait porté des demandes d'assouplissements au niveau européen, est supprimée à compter de la campagne PAC 2024. Par conséquent, les agriculteurs n'ont pas à mettre en place de jachère ni de cultures fixant l'azote ou de cultures dérobées pour respecter cette BCAE.
Les seuls points de contrôle de la BCAE 8 à respecter à compter de cette année concernent donc le maintien des haies, mares et bosquets et l'interdiction de taille des arbres et des haies pendant la périodes de nidification (confère grille de pénalités ci-dessous).
S’agissant des modalités de mise en œuvre de l’interdiction de taille des haies et des arbres entre le 16 mars et la 15 août :
il n’y a pas de sanction si la taille intervient pour des raisons de sécurité imposées par une autorité extérieure ;
l’entretien reste possible au pied des haies pour éviter le désherbage chimique, sans tailler les branches,
la taille d’une branche reste possible en présence d’un problème particulier (branche qui touche une clôture électrique par exemple).
mardi 14 mai 2024
PAC 2024 : REPORT DE LA DATE
La date limite de dépôt des déclarations des surface PAC fixée initialement au 15 mai est reportée au 24 mai.Attention, la fin de la demande de l'aide bovine reste bien au 15 mai 2024.
Les clauses DPB restent fixées au 10 juin mais il faut impérativement que les documents soient signés au plus tard du 15 mai 2024.
mercredi 1 mai 2024
AIDE BIO : AUGMENTATION DU PLAFOND DE LA MAB EN 2024
jeudi 25 avril 2024
AIDES COUPLEES 2023
Le montant unitaire de l'aide aux légumineuses à graines et aux légumineuses fourragères déshydratées ou destinées à la production de semences est fixé à 104,23 euros, conformément au montant indicatif planifié dans le PSN.
Le montant unitaire de l'aide aux légumineuses fourragères hors zones de montagne est fixé à 130 euros, ce qui est inférieur au montant indicatif planifié dans le PSN, compte tenu de la forte augmentation des surfaces éligibles. Le solde de cette aide sera payé le 14 mai.
Le montant unitaire de l'aide à la production de chanvre est fixé à 81 euros, ce qui est inférieur au montant indicatif planifié dans le PSN et inférieur au montant de l’année passée, compte tenu de la forte augmentation des surfaces.
Le montant unitaire de l'aide au maraichage est fixé à 1588 euros, conformément au montant indicatif planifié dans le PSN.
Le montant unitaire de l'aide à la production de semences de graminées est fixé à 44 euros, conformément au montant indicatif planifié dans le PSN.
Le montant unitaire de l'aide à la production de blé dur est fixé à 52,55 euros, montant inférieur au montant indicatif planifié dans le PSN et inférieur au montant de l’année passée, compte tenu de la forte augmentation des surfaces.
dimanche 14 avril 2024
DÉROGATION ÉPANDAGE
Rappel : la déclaration des effluents d'élevage se termine le 15 avril 2024.
mercredi 27 mars 2024
STOP AUX CONTROLES
Suite aux différents mouvements de contestation du début d'année, les réponses apportées par l’État tardent à se mettre en place. La CR85 a donc décidé de rappeler à l’État que tant que des réponses concrètes à nos demandes ne seront pas fournies, la CR85 s'opposera à tous contrôles sur les exploitations. Pour participer, rien de plus simple ; demandez votre bâche à la CR85 et tracez une ligne rouge à l'entrée de votre exploitation. Cette ligne matérialisera la limite à ne pas dépasser par les contrôleurs. Stop au blabla, des actes vite !
lundi 25 mars 2024
DÉROGATION PAC 2024
Le ministère de l’agriculture a annoncé le 15 mars dernier la possibilité de déroger dans le cadre des cas de force majeure, au titre de la BCEA7 volet « rotation des cultures », de l’écorégime et de la BCAE8 volet « période d’interdiction de taille des haies », après un zonage établi par chaque DDTM sur la base des éléments météorologiques fournis par MétéoFrance.
La carte MétéoFrance montre que la totalité du département de la Vendée a un indice d’humidité des sols supérieur à 0,85 et que le département est encore classé à minima en modérément humide dans son intégralité pour le mois de mars.
BCAE 8 : Entretien des haies et des arbres jusqu’au 15 avril
Afin de pouvoir procéder à l’entretien qui n’a pas pu être fait et qui ne peut pas être reporté, la période de taille et entretien des arbres et des haies a été prolongée jusqu’au 15 avril inclus pour les entreprises de travaux agricoles et les exploitants. La date de fin de période d’interdiction est maintenue au 15 août. Cependant, attention aux espèces protégées dont la destruction des nids et des habitats est interdite en toute circonstance. Il n’y a aucune demande individuelle à effectuer.
Cette dérogation vaut aussi dans le cadre de certaines Maec et pour le domaine ERMG (Environnement – Conservation des oiseaux sauvages et des habitats) de la conditionnalité.
BCAE 7 : obligation d'assurer une rotation des cultures sur au moins 35% de la sole arable cultivée (culture principale N-1 différente de N)
Pour les exploitants qui avaient prévu d’implanter une culture d'hiver qui aurait été déclarée comme culture principale en 2024 (exemple : blé dur d’hiver, blé tendre d’hiver semés avant le 1er janvier 2024), il sera possible d’en tenir compte même si une culture de printemps a dû être implantée à la place.
Attention : cette dérogation n'a de sens que si la culture de printemps implantée en remplacement ne permet pas de respecter le critère annuel de la BCAE7 et que l'agriculteur ne respecte pas déjà la rotation sur 35% de sa sole arable cultivée.
Eco-régime : voie des pratiques agricoles
Pour bénéficier de l'éco-régime par la voie des pratiques, il sera aussi possible de prendre en compte la culture d'hiver que l'exploitant aurait dû implanter, dès lors que la culture implantée au printemps ne permet pas d'atteindre le nombre de points qui aurait pu être obtenu avec les cultures d'hiver.
Avant de se lancer dans une demande de dérogation, il est important de bien vérifier ses calculs.
En effet, en cas de reconnaissance de la force majeure, la prise en compte de la culture d'hiver vaudra pour l'ensemble des aides et pas que pour la BCAE7 et l'éco-régime. La culture effectivement implantée ne sera pas considérée pour la campagne 2024.
Enfin, impossible pour l’administration d’identifier les parcelles qui auraient dû être implantées en culture d’hiver et le type de culture. Par conséquent, lors de la déclaration PAC 2024 il faudra en plus de déclarer la culture réellement implantée, demander la reconnaissance de la force majeure sur les parcelles sur lesquelles il était prévu d'implanter des cultures d'hiver et pour lesquelles la culture de printemps ne permet pas de respecter la BCAE7 ou d'atteindre le niveau de points attendus dans l'éco-régime. Il est fortement conseillé de faire cette démarche en rédigeant la demande dans le bloc-notes lors de la télédéclaration plutôt que par courrier à la DDTM. Il faudra préciser : les numéros d'îlots/parcelles concernées et la culture d'hiver initialement envisagée.
Il est possible que d'ici le 15 mai, les règles PAC évoluent donc il est important de consulter régulièrement sur le blog de la CR85.
lundi 18 mars 2024
GRIPPE AVIAIRE : RETOUR EN RISQUE MODÉRÉ
COMMUNIQUE DE PRESSE
Paris le 16 mars 2024
Influenza aviaire :
L’amélioration de la situation sanitaire permet d’abaisser le niveau de risque du niveau « élevé » au niveau « modéré »
La France n’a détecté aucun nouveau foyer d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en élevage depuis le 16 janvier 2024, et aucun cas en faune sauvage depuis le 12 février. Face à cette situation sanitaire favorable, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a décidé d’abaisser le niveau de risque IAHP de « élevé » à « modéré » à compter du 18 mars.
Au 16 mars, la France recense un total de dix foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en élevage depuis la première détection dans une exploitation agricole le 27 novembre 2023. À titre de comparaison, 315 foyers étaient recensés à la même date l’an passé.
Au niveau européen, le virus a actuellement une faible incidence sanitaire dans les couloirs de migration ascendants traversant la France, tant sur le front nord (mer Baltique, mer du Nord, Manche), que sur le front est/sud-est (Europe centrale, Italie, Suisse).
Ces éléments sanitaires favorables, résultant de la moindre circulation du virus en Europe et surtout de la campagne de vaccination inédite conduite avec succès par la France, conduisent aujourd’hui le ministère à abaisser le niveau de risque IAHP au niveau « modéré » à compter du 18 mars. La France était en niveau de risque « élevé » depuis le 5 décembre 2023.
L’abaissement du niveau de risque rend possible, d’une part, la sortie des canards en parcours extérieur et, d’autre part, la sortie des autres volailles sans restriction.
Des conditions d’accès restent cependant prévues pour les zones humides situées sous des couloirs de migration (dites zones à risque particulier ou ZRP) et les zones à risque de diffusion (ZRD) présentant une densité élevée d’élevages de canards :
· Dans les ZRD et les ZRP, les canards de plus de 42 jours peuvent sortir en parcours extérieur adapté à la réduction de la contamination de la faune sauvage, après l’avis favorable du vétérinaire.
· Dans ZRP, les poules pondeuses élevées en plein air, les dindes de plus de 8 semaines et les poulets de chair et les pintades de plus de 6 semaines peuvent sortir en parcours adapté pour des motifs de bien-être animal.
Par ailleurs, afin de prévenir le risque de diffusion, tout mouvement d’un élevage vers un autre élevage doit être précédé de tests virologiques pour les canards ayant été en parcours extérieurs.
Cette amélioration de la situation sanitaire ne doit toutefois pas conduire à un relâchement de la prévention. Il est demandé à tous les acteurs de la filière de maintenir leur vigilance et de respecter une application stricte des mesures de biosécurité en vigueur.
« L’abaissement du niveau de risque compte-tenu de la situation sanitaire favorable récompense l’implication sans faille des filières d’élevage, des vétérinaires et de l’Etat la campagne de vaccination et, plus largement, la prévention au quotidien contre ce virus.», souligne Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.