Bienvenue à tous sur le blog de la CR85

Bienvenue à tous sur le blog de la CR85 !
Vous pourrez trouver sur ce blog les informations, formulaires, liens ayant trait à la vie agricole vendéenne et française.

vendredi 22 mars 2019

ABATTAGE A LA FERME

Résultat de recherche d'images pour "stabulation"Depuis quelques années, des éleveurs et éleveuses rassemblées au sein du Collectif 44/85 « Quand l’abattoir vient à la ferme » travaillent sur le développement de deux outils d’abattage de proximité, avec mise à mort des animaux sur la ferme. Aujourd’hui, ils veulent proposer un outil répondant au bien-être animal avant tout, en offrant une mort digne des animaux sur leurs lieux de vie. Le collectif œuvre pour un projet qui se veut transversal, complémentaire de la filière longue, construit par et pour les éleveurs.euses.

Après plusieurs années de travail, des étapes importantes (réglementation, construction, volet sanitaire…) ont été franchies. De nombreux décideurs et acteurs ont été rencontrés avec succès.   Ainsi, ces outils pourraient voir le jour dès août 2020, mais il faut désormais pouvoir évaluer le dimensionnement technique et économique de ce projet.

C’est pourquoi, nous vous invitons à remplir ce questionnaire numérique avant le 15 Avril, en cliquant sur le lien ci-dessous. Remplir ce questionnaire vous demandera 5 minutes et permettra au Collectif 44/85 de construire avec vous ce projet. 

Lien vers l’enquête : https://goo.gl/forms/57TUT7S9Xb9aqlrU2

Merci d’avance pour vos réponses, les membres du collectif seront ravis de vous présenter en détail ce projet !

Des réunions d'informations se dérouleront le :

 Mardi 2 avril : 14H – 16 H 30 à Sainte Pazanne (Salle Joseph Ringeard - 22 avenue du Général de Gaulle)

 Jeudi 4 avril : 14H – 16H30 à Plessé (Salle communale du Coudray - 8 Rue de Plesse le Coudray)


Le collectif 44/85 »

jeudi 14 mars 2019

OPL ET CONTRAT LAITIER

Résultat de recherche d'images pour "OPL"La réglementation relative aux relations entre les producteurs de lait et leurs acheteurs a évolué avec la promulgation, le 1er novembre dernier, de la loi issue des États Généraux de l’Alimentation (Loi n° 2018-938 du 30 octobre 2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous)

Conformément aux textes en vigueur, la mise en conformité des contrats individuels est obligatoire et doit se faire au plus tard le 1er avril prochain. À défaut, une sanction sous forme d’amende administrative pouvant s’élever jusqu’à 2 % du chiffre d’affaires hors taxe du dernier exercice est passible, comme prévue par l’article L.631-25 modifié du Code rural.

En application de cette nouvelle réglementation, il revient à chaque éleveur de prendre l’initiative de la mise en conformité de son contrat en cours.

Pour la mise en conformité des contrats avec la loi EGAlim, plusieurs situations sont possibles :

- Une proposition d’avenant de la part du producteur,
- Une demande écrite du producteur d’un avenant à son acheteur,
- À l’adhésion à une OP pour négocier son contrat.

Il vous est encore possible de faire le choix d’une OP transversale indépendante des laiteries avec l’adhésion à France Milk Board.

Pour FMB Grand Ouest : Mandat 2019 et Bulletin d'adhésion 2019

La CR a dès le départ souligné les vertus des OP transversales, telles les FMB. L'adhésion en masse à de telles organisations renforcera le poids des producteurs. Les industriels verront face à eux des éleveurs partageants un intérêt commun, et qui pourront négocier avec plusieurs concurrents. Cependant, la CR s’est toujours opposée à la création d'une multitude d'OP, surtout quand elles sont dites verticales, c'est-à-dire liées à une laiterie. Dès 2011, nous avons dénoncé l'exemple des OP en Suisse qui, par leur grand nombre, nous montraient la totale inefficacité dans la gestion des volumes et des prix mais aussi par l'asservissement démesuré des producteurs à leur laiterie, ceux-ci ne pouvant même pas changer d'OP.

Afin de continuer les discussions à ce sujet, mais également aborder l’installation-transmission, thème de la journée, retrouvez-nous au congrès de l’OPL de la CR qui aura lieu le

Jeudi 04 avril 2019 de 10h à 17h
à l’hôtel Spa du Beryl
1 Rue des Casinos, 61440 Bagnoles-de-l’Orne

Contact : Alexandre Chédeville – Animateur lait
06 30 73 06 60 ou alexandre.chedeville@coordinationrurale.fr


Inscription  et programme ici


Véronique LeFloc'h

Responsable de la section lait de la Coordination Rurale

TÉLÉDÉCLARATION DIRECTIVE NITRATES


6ème Programme directive nitrates : Encore une télédéclaration.

Résultat de recherche d'images pour "directive nitrate pays de loire"L’ensemble des exploitants agricoles qui exploite des terres en zone vulnérable et dont le siège est en Pays de la Loire ont reçu mi-février un courrier explicatif pour cette nouvelle obligation. Celle-ci vise à télédéclarer les données des pratiques de fertilisation la campagne culturale 2017/2018.

L’objectif de ce suivi est de pouvoir suivre l’évolution de la pression azotée sur la région. Les données de quantités d’azote permettront d’obtenir des analyses cartographiques à partir du calcul de plusieurs indicateurs de pression azotée.
Le 6ème PAR prévoit également le suivi des adaptations à l’obligation de couverture hivernale afin d’estimer l’impact de ces adaptations sur les risques de fuites d’éléments nutritifs vers le milieu.
L’amélioration du suivi constitue un enjeu majeur du 6ème PAR pour mieux identifier les pratiques à risque et accompagner les évolutions nécessaires.
Ce suivi permettra également d’objectiver et de valoriser les efforts mis en œuvre pour répondre aux enjeux de qualité de l’eau.

L’ouverture de la télédéclaration pour cette année est effective depuis le 1er février 2019.
Pour cette première année de déclaration, vous devez avoir transmis vos donnés avant le 15 mai 2019. Les années suivantes, la clôture des déclarations est prévue au 15 avril.
Avec les identifiants fournis dans le courrier, vous pouvez vous-même effectuer la télédéclaration ou alors déléguer celle-ci à l'organisme qui réalise la saisie de vos données d'épandage. Si besoin la CR85 reste à votre disposition.

Les données sont collectées par la DRAAF via le site Mes Démarches du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation dont voici l'accès direct : TÉLÉDÉCLARATION

Les données feront l’objet d’une restitution sous format agrégé à l’échelle de la masse d’eau pour garantir l’anonymat des déclarants. Sur ce dernier point, la CR85 reste septique et voudrait être certaine qu'à posteriori les données ne seront pas utilisées à des fin coercitive si l'évolution des pratiques n'est pas bonne.

mercredi 13 mars 2019

AGRICULTURE DE PRÉCISION

Depuis plusieurs années, l’agriculture de précision s’installe au cœur des pratiques. Qui les utilise ? Quels outils sont les plus employés ? Pour répondre à ces nombreuses interrogations, l’Union européenne propose un sondage en ligne à tous les agriculteurs européens. Le sondage en ligne est ouvert jusqu'au 17 mars.

GPS embarqué, station météo connectée, capture d’images par drones… Les techniques de l’agriculture de précision sont multiples et favorisent notamment la réduction d’intrants dans les parcelles agricoles. Ces outils technologiques permettent de conseiller l’agriculteur pour qu’il adapte son intervention.

Plusieurs organisations européennes s’interrogent sur le rôle et la diffusion de ces dispositifs dans l’ensemble de la communauté agricole. Pour élaborer des politiques et des stratégies adéquates, il faut avant tout disposer de données précises.

Les chiffres à ce sujet, encore rares, ne permettent pas d’avoir une vue globale sur l’équipement et les besoins européens. 

Les réponses collectées permettront de comprendre l’utilisation de l’agriculture de précision. Elles serviront plusieurs objectifs :

  • soutenir la recherche et le développement de ces outils ;
  • élaborer des solutions de financement ;
  • résorber les écarts de mise en œuvre de l’agriculture de précision ;
  • maximiser les contributions des constructeurs en fonction des besoins.

jeudi 7 mars 2019

REUNIONS LOCALES 2019

Comme depuis plusieurs années, la CR85 organise des réunions locales durant le mois de mars afin d’échanger sur les thèmes d’actualité.

L'ordre du jour est le suivant:

-       - Dossier PAC 2019
-         - Directive Nitrates 6ème programme
-       - Résultats élections Chambre Agriculture
-       - Questions diverses, 

Nous comptons sur votre présence et n'hésitez pas à inviter des voisins ou amis 
qui pourraient être intéressés.

Voici les lieux et les horaires des différentes réunions ouvertes à tous :
Mardi 26 mars 2019
10 h 30
Salle près de la mairie de VIX
Mercredi 27 mars 
10 h 30
Salle sous la mairie de SALLERTAINE
Mercredi 27 mars 
14 h 15
Petite salle près de la mairie de NIEUL LE DOLENT
jeudi 28 mars 
10 h 30
Salle Turquoise de CHAVAGNES EN PAILLERS
Jeudi 28 mars 
14 h 15
Salle n°1 du foyer rural de MONSIREIGNE
vendredi 29 mars 
14 h 00
Au bureaux de la CR85 à la ROCHE SUR YON

mercredi 6 mars 2019

ACTION CHAMBRE D'AGRICULTURE

La CR85 et la conf'85 ont profité de la session d'installation de la Chambre d'agriculture du mardi 5 mars 2019 pour demander moins d’amalgame entre la Chambre et la FDSEA.

Le résultat des élections professionnelles, dites Chambre d’agriculture, est sans appel : le fort taux d’abstention marque un désaveu pour la politique menée par la FDSEA-JA et pour leur gestion de la Chambre. Seuls 23 % des agriculteurs vendéens ont voté pour eux, mais la FDSEA-JA sera de nouveau ultra-majoritaire à la Chambre d’agriculture, qui poursuivra son offre discriminante de services, en fonction de l’appartenance ou non des agriculteurs au syndicat majoritaire.
Leur politique ne répond pas aux préoccupations des agriculteurs et des agricultrices et les conduit dans une impasse économique, sociale et environnementale.
Il est temps que la Chambre d'agriculture se rapproche des agriculteurs et propose des services pour tous : journal, service juridique, service de remplacement...Le montant des indemnités des élus pose également question dans cette période de crise pour les agriculteurs.
Nous sommes convaincus de l’utilité des Chambres d’agriculture, qui constituent un réel outil d’appui et de services pour les agriculteurs. Toutefois, il est nécessaire que son fonctionnement soit plus démocratique et indépendant vis-à-vis du syndicat majoritaire.

En parallèle, Natacha GUILLEMET et Daniel PAVAGEAU ont rencontré Joël LIMOUZIN président de la Chambre d'agriculture pour lui demander un peu d'ouverture au sein du bureau de la Chambre d'agriculture. Celui-ci a refusé catégoriquement l'entrée d'un membre de la CR85 dans le bureau;
Y-aurait-il des choses à cacher? 

Voici la composition du bureau suite à la session d'installation :

Président                         LIMOUZIN Joël         85170 ST DENIS LA CHEVASSE
1er vice président         GUYAU Brice         85480 THORIGNY
2ème vice présidente PAGENAUD Hélène 85200 BOURNEAU
3ème vice président COUTAND Eric         85500 LES HERBIERS
4ème vice président GUIBERT Régis         85480 BOURNEZEAU
Secrétaire général         DUCEPT Philippe         85410 CEZAIS
1er secrétaire adjoint BOUANCHEAU Jordy 85170 LES LUCS SUR BOULOGNE
2ème secrétaire adjoint GARREAU Xavier         85420 OULMES
3ème secrétaire adjoint PROUTEAU Anita         85440 GROSBREUIL
4ème secrétaire adjoint SAUBIEZ Jean-Michel 85320 CHATEAU GUIBERT
5ème secrétaire adjoint DE LA BASSETIERE Edouard 85440 POIROUX
6ème secrétaire adjoint LAGADEC Wilfrid 85140 ESSARTS EN BOCAGE

                                              

vendredi 1 mars 2019

INFOS


  • La CR et sa section Bio demandent au CNAB (Comité national de l’agriculture biologique) de revenir sur sa décision et faire en sorte que les effluents d'élevages conventionnels issus de porcheries hors-sol et de poulaillers en cage puissent toujours être utilisés en bio du moment qu'ils sont compostés et non OGM. Le durcissement de cette norme est dangereux pour la pérennité de nombreuses exploitations et favorise les fabricants d’engrais bio qui augmenteront les prix et leurs bénéfices aux dépens des producteurs français.


  • La CR demande au Conseil Scientifique du Patrimoine Naturel de prendre en charge en urgence le dossier des choucas des tours. Il s’agit d’oiseaux protégés mais nuisibles en raison de leur surpopulation. Ils occasionnent des dégâts irréversibles sur les cultures implantées (comme par exemple sur les échalotes) et sur l’orge.


  • Les éleveurs porcins ont été avertis par courrier de l’arrêt de la prise en charge par l’ATM des frais d’équarrissage suite à des mortalités dues à des évènements exceptionnels (incident, incendie, tempête…) dès le 1er mars prochain. La CR demande à l’ATM de ne pas abandonner les éleveurs en maintenant la prise en charge sur une période plus longue. Le syndicat propose également que l’ATM négocie elle-même un contrat collectif ou un contrat-cadre avec les assureurs.

jeudi 28 février 2019

DISCOURS EMMANUEL MACRON AU SIA

Monsieur le Président : je vous dis « chiche » !

La Coordination Rurale aurait pu écrire 80 voire 85 % du discours du Président de la République prononcé à l’occasion de l’ouverture du SIA 2019, comme en témoigne Joris Miachon, responsable de la section jeunes de la CR, présent à cette inauguration.

« Sur presque une heure de discours, il y a eu beaucoup de choses de positives notamment sur l’ambition française pour l’Europe et sa politique agricole. Beaucoup des mots que le Président a employés ont eu un écho positif tant dans mes oreilles de jeune installé, que dans celles du militant de la CR que je suis. Je comprends parfaitement les applaudissements que ce discours a suscité, pour autant, je m’interroge : nos dirigeants auront-ils la capacité de peser au sein de l’Europe pour tenir leurs promesses et comment cela va se traduire concrètement ?

Du discours d’Emmanuel Macron je retiens trois promesses pour l’agriculture française et européenne :
• une promesse de protection, des agriculteurs et des consommateurs.
• une promesse de transformation de notre modèle vers toujours plus de valeur et toujours plus d’écologie.
• une promesse d’anticipation en misant sur la recherche et en assurant le renouvellement des générations.

Le premier engagement n’est autre qu’un des fondements de la PAC. Ce fondement est malheureusement bafoué depuis 1992 et il est clair que la situation des agriculteurs, sans oublier celle des consommateurs confrontés à toujours plus de produits d’importation, impose de le rappeler à chaque fois que cette politique est en phase de renégociation. La CR y attache une grande importance car, à ce jour, la PAC ne protège plus mais détruit.
La délégation française devra faire preuve d’une grande force de persuasion si elle veut faire appliquer les promesses du Président au sein de la prochaine PAC.

Le Président a parlé de mécanisme de régulation des filières plus facilement activables, on ne peut être que d’accord. Mais quand je repense aux longs mois pendant lesquels la Commission a préféré stocker de la poudre de lait avant de mettre en place une réduction de la production, je m’interroge sur notre capacité à faire changer le système de gestion de crise. C’est comme pour la protection vis-à-vis des importations et de notre dépendance au soja OGM : je me réjouis que l’UE ait exclu les produits agricoles des négociations avec les USA, mais je n’oublie ni le Ceta ni le Mercosur. Si le Président peut enfin faire comprendre à l’UE que l’alimentation, et donc les produits agricoles, ne sont pas des marchandises comme les autres parce que vitales et stratégiques, je lui dis chiche, retrouvons notre souveraineté alimentaire !

Concernant la seconde promesse du Président pour aller vers un modèle plus durable, là aussi tout le monde ne peut être qu’en adéquation avec cette ligne directrice, et surtout lorsqu’il affirme que les agriculteurs sont les premiers concernés et les premiers acteurs. Pour autant, la CR craint que cela entraîne une complexification de la PAC allant vers plus de ce prétendu « verdissement »cher aux eurocrates. À ce niveau, les exigences de la CR sont de ne pas mettre la charrue avant les bœufs : vouloir appliquer de nouvelles normes et une montée en gamme des productions avant de mettre fin à la concurrence déloyale des produits d’importation et à notre grave dépendance en protéines est une absurdité. Il faudra se fixer des priorités. Lorsqu’il prend l’exemple du blé français qui doit s’améliorer pour ne plus être en concurrence frontale avec le blé russe ou ukrainien, je me demande à qui donc ce blé sera vendu. En Europe, nous n’arrivons pas à faire appliquer une traçabilité intégrale, alors je pense que les pays importateurs n’en ont rien à faire, et qu’ils achèteront au moins cher. Pour moi, produire mieux, c’est également produire pour l’Europe, et donc réguler.

Enfin, le Président a parlé d’avenir et de la nécessité d’anticiper à travers les capacités de recherches au niveau de l’UE. Les départs en retraite dans les 10 à 15 prochaines d’années vont libérer des terres. Je me réjouis que le président veuille favoriser l’installation plutôt que l’agrandissement, mais aujourd’hui c’est surtout le manque de rentabilité de nos activités qui soit nous empêche de nous installer, soit nous oblige à quitter le métier après quelques années. Sur ce sujet, le début du discours du président a donné, à mon sens, un trop grand satisfecit à la loi EGA. Dans nos fermes, il n’y a aucun effet, et pour aucune des filières prises comme exemples par le Président je n’entrevois d’amélioration. J’ai donc bien peur que ces nouvelles promesses pleines de bon sens et qui correspondent pour beaucoup à celles de la CR, ne finissent comme celles des EGA, en un vaste enfumage, celui-là pour préparer les élections européennes. Car si beaucoup dans la salle ont applaudi, il ne me semble pas avoir vu le commissaire européen de l’Agriculture acquiescer aux propositions du Président.

Nous avons profité de cette inauguration pour remettre nos doléances pour une agriculture d’avenir au Président de la République. Parmi elles, l’injustice touchant certains de mes collègues agriculteurs, installés avec la DJA au début des années 2010. Ils étaient concernés par un critère de revenu maximum (les fameux 3 SMIC), abandonnés avec la nouvelle réforme de la DJA. Les contrôles de fin d’engagement, qui interviennent dans les deux années suivant cette fin d’engagement, conduisent certains d’entre eux à une obligation de remboursement de la DJA ! Ils interviennent après 2 années de crise agricole, de retards de paiement des aides PAC qui ont entraîné des difficultés financières lourdes pour nos exploitations. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, voire dans les situations les plus difficiles, le coup de grâce pour des exploitations déjà exsangues. Nous l’avons dit au président : il faut favoriser l’installation, mais aussi donner aux jeunes déjà en place la chance de pouvoir se maintenir en les libérant d’un dispositif trop contraignant !

Au-delà de toutes ces interrogations, j’ai apprécié lorsque le Président a dit « Faites-moi confiance, que les gens qui vous disent que c’est impossible ne vous encouragent qu’à une chose, le faire encore plus vite et plus fortement », car dans ma tête j’ai entendu la phrase de Sénèque, qui est la devise de la CR : « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. » »

vendredi 22 février 2019

RÉUNION D'INFORMATION MAEC

Des réunions sur les MAEC des marias Breton et Poitevin sont proposées aux agriculteurs ayant  souscrit en 2015, 2016, 2017 et/ou 2018 ou qui souhaitent s'engager en 2019.

    Résultat de recherche d'images pour "marais breton"
  • lundi 4 mars 2019 à 14h30, salle de la Prévoirie à SOULLANS
  • jeudi 7 mars 2019 à 14h30, salle de l'ardoise verte à BEAUVOIR SUR MER
  • jeudi 7 mars 2019 à 14h30, salle des associations à TRIAIZE
  • jeudi 14 mars 2019 à 9h30, salle des associations à TRIAIZE
  • mardi 12 mars 2019 à 14h30, salle des fêtes de MAILLEZAIS.
Un point sera fait sur les actualités de paiement, les cahiers des charges, les obligations d'enregistrement et les documents à présenter en cas de contrôle. Ces informations seront aussi utiles aux exploitants qui souhaitent engager de nouvelles surfaces ou fossés en 2019. Des informations diverses seront abordées (ICHN, Apex...).

jeudi 7 février 2019

ELECTIONS CHAMBRE D'AGRICULTURE

Élections des Chambres d’agriculture : le statu quo

Des revenus de 350 €/mois, des prix payés en dessous des coûts de production, des importations massives d’OGM, des coopératives qui se comportent moins bien que des industriels privés… et pourtant malgré tout, une majorité d’agriculteurs n’a pas osé renverser la table pour donner une nouvelle perspective à notre profession.

Les résultats de la Coordination Rurale en progression dans le Puy-de-Dôme et en Charente ne nous ont pas permis de conserver ces deux Chambres d’agriculture. Chacun aura observé que cela s’est fait à très peu de voix en Charente (30 voix) et qu’une vengeance politique dans le Puy-de-Dôme nous aura hélas été fatale. Quant à la Chambre d’agriculture du Calvados, elle est parmi les mieux gérées de France mais la Coordination Rurale n’a malheureusement pas su y anticiper la succession de l’équipe en place.
La Coordination Rurale demeure néanmoins la deuxième force syndicale agricole de France et conforte largement sa position dans le Lot-et-Garonne. Elle remporte par ailleurs les Chambres d’agriculture de la Vienne et de la Haute-Vienne, où nous ne pouvons que nous féliciter de la victoire des équipes menées par Philippe Tabarin et Bertrand Venteau, deux paysans engagés et déterminés à reconstruire des Chambres laissées dans un état catastrophique par leurs prédécesseurs.

En Vendée aussi le syndrome de Stockholm a sévi. Malgré une progression de 4% dans le collège 1 soit 27.47% des suffrages exprimés. Le résultat est décevant car seulement 42.19% des inscrits ont voté. Bravo tout de même à la liste menée par Natacha Guillemet et Daniel Pavageau pour tout le travail accompli durant cette campagne. Pour le reste, la Conf' gagne 2.5% et la FDSEA descend à 57,17% avec une perte de presque 1600 voix par rapport à 2013. 

 

La CR prend acte de ces résultats et conserve une détermination intacte pour tous ceux qui estiment que le paysage agricole français a besoin d’une organisation syndicale éthique au service d’agriculteurs qui souhaitent conserver la main sur leur destiné. Morale de l'histoire : On n' est pas d'accord mais on préfère mourir sans rien changer au cas où le syndicat de "solutions" la trouve après 60 ans de gestion! 

mardi 22 janvier 2019

AG CR85

Le 17 janvier dernier s'est déroulé au restaurant la Forêt d'Aizenay la traditionnelle Assemblée Générale de la CR85. Plus de 130 exploitants ont fait le déplacement pour venir s'informer sur le concept "Aliplus" et aussi pour écouter le président de la CR, Bernard Lannes.

Après le rapport d'activité 2018 présenté par le secrétaire général de la CR85, Guy Marie CLERGEAU, c'est donc Samuel MICHAUD, l'inventeur du concept "Aliplus" qui a pris la parole.
Il a expliqué que c'est un concept de nutrition complet, bio-inspiré du métabolisme spécifique du ruminant, permettant de :
• valoriser les céréales produites sur les exploitations ou localement et de tendre à l'autonomie protéique ;
• concentrer les rations en toute sécurité en protéines peu chères ;
• conditionner positivement le rumen et l'ensemble du métabolisme des ruminants ;
• produire plus en qualité et en quantité dans un respect du bien-être animal ;
• simplifier et sécuriser le travail des éleveurs ;
• baisser les charges de nutrition et de santé ;
• mieux préserver l'environnement par l'utilisation de ressources locales.

Le débat avec l'assemblée a été fructueux et a permis d'éclaircir certaines idées qui se propagent dans les campagnes. Ainsi les réponses furent apportées sur la présence de l'urée, la qualité de la viande et les conditions de stockage de l'aliment. Un point a aussi été fait sur les produits pour la protection sanitaire du troupeau. A présent chacun peut en connaissance de cause utiliser ou non le produit.

A travers les vidéos de campagne de la CR85, la transition fut toute trouvée pour évoquer les élections Chambre d'Agriculture et donc présenter la liste et les propositions concrètes de la CR85.
Après la présentation de la méthodologie pour voter, Bernard Lannes évoqua les enjeux du scrutin au niveau national pour la CR et demanda à tous de faire le maximum pour qu'il y ai le moins d'abstention possible. Pour lui la CR est restée droite dans ses bottes et nos propositions sont pleines de bons sens.

Année d'élection aussi pour la CR85 avec le renouvellement du tiers sortant. Deux nouveaux venus dans le conseil d'administration de la CR85 avec les entrées de Séverine BARTEAU de la Rabatelière et de Richard CROUÉ de Triaize.

Pour conclure l'AG, Daniel PAVAGEAU fit un parallèle entre les guerres de Vendée et la situation agricole actuelle. Un discours très apprécié du public, ponctué par "Il est temps de rendre l'agriculture aux agriculteur ; voter CR !"
Guy Marie CLERGEAU


Samuel MICHAUD (Aliplus)




Une partie de la liste CR85


Bernard LANNES
Daniel PAVAGEAU



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