Bienvenue à tous sur le blog de la CR85

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Vous pourrez trouver sur ce blog les informations, formulaires, liens ayant trait à la vie agricole vendéenne et française.

mercredi 6 septembre 2017

LUTTE COLLECTIVE CONTRE LES NUISIBLES

La Fédération vendéenne des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGdon de Vendée) propose, avec l’appui des communes, de lutter collectivement contre les rats (rats gris, rats noirs), les souris et les taupes.

Résultat de recherche d'images pour "rat"Pour lutter efficacement contre ces animaux déprédateurs, un produit homologué sera rétrocédé en mairie. La FDGdon de Vendée propose aussi, pour les personnes qui le souhaitent, du matériel de piégeage pour la lutte contre les taupes. Celui-ci se compose de pièges-pinces et d'une clé indispensable pour tendre les pièges.

ATTENTION : les produits seront délivrés courant octobre après commande et règlement déposés en mairie du 4 au 16 septembre 2017. Toutes les communes de Vendée ne participant pas à la campagne, renseignez-vous auprès de votre mairie ou de la FDGdon de Vendée au 02 51 47 70 61.

lundi 4 septembre 2017

ATR 2017

Comme depuis 2 ans, un dispositif d'apport de trésorerie remboursable (ATR) est mis en place pour les exploitants ayant demandé pour 2017 certaines aides PAC ;

Résultat de recherche d'images pour "telepac"- Pour les exploitations n'ayant pas changé de numéro PACAGE, il représentera 90% des aides découplées, aides couplées bovines ABA-ABL, ICHN, et 80% des MAEC et AB des montants 2016 attendus, avec prise en compte de la transparence GAEC.

- Pour les nouvelles exploitations (pas d'aide PAC en 2016), l'ATR sera forfaitaire (à l'hectare, plafonné le cas échéant ou à l'unité selon l'aide).

- En cas de subrogation (changement au sein de la société avec continuité de contrôle, ayant entrainé un changement de numéro PACAGE entre 2016 et 2017, tel que fusion, changement de forme juridique ou de dénomination, héritage ou donation), la demande devra préciser le(s) numéro(s) PACAGE de l'exploitation source (2016) pour bénéficier d'un montant ATR correspondant aux aides 2016.

nb: les scissions, cas d'héritage/donation au profit de plusieurs héritiers/donataires, les fusions-absorptions ne sont pas considérés comme une subrogation. Par conséquent  les exploitations résultantes sont considérées comme nouvelles exploitations et bénéficieront d'un ATR forfaitaire.

Pour pouvoir bénéficier d'un paiement des aides PAC 2017 au 16 octobre 2017 il faudra avoir fait sa demande avant le 20 septembre 2017
La demande d'ATR doit être télédéclarée via TéléPAC et reste possible jusqu'au 15 octobre au plus tard, sachant que les premiers paiements débuteront le 16 octobre pour les dossiers instruits par les DDTM avant le 29 septembre inclus ; puis des mises en paiement régulières seront effectuées (toutes 2 semaines en moyenne).

La notice réglementaire concernant l'ATR 2017 ainsi que la notice d'accompagnement de la télédéclaration sont disponibles en ligne sur Telepac dans l'onglet "Formulaires et notices 2017" (bandeau du haut, sans nécessité d'entrer dans un compte personnel).

vendredi 25 août 2017

LA CR85 RENCONTRE LE PREFET

Ce vendredi 25 août, une délégation de sept exploitants de la CR85 menée par son président Daniel PAVAGEAU, a rencontré M. Benoît BROCART nouveau Préfet de Vendée.

Pour entamer cette réunion de prise de contact, les membres de la CR85 ont souhaité faire un tour des productions en crise en insistant sur le fait qu'il faut tout remettre à plat pour pouvoir repartir sur des bases saines où les agriculteurs gagneront leur vie. Les départs en retraite s'accélèrent et le dégoût gagne les éleveurs, poussant certains à arrêter les productions animales. Comment peut-on installer des jeunes dans de telles conditions? Sur quelle prix s'appuyer pour monter son étude d'installation, s'interroge Benjamin BERTRAND de la CR85.

Lors de la discussion, M. le Préfet a demandé ce qu'attend la CR des Etats Généraux de l'Alimentation qui vont débuter prochainement. La première chose souhaitée par la CR85 est d'interdire la vente à perte en agriculture comme dans tout autre profession.
Ensuite, il faut que la traçabilité des produits, nécessaire pour assurer la sécurité alimentaire, serve d’exemple en s’appliquant également aux marges, afin d'établir une meilleure répartition entre les différents maillons de la chaîne. Aujourd’hui, force est de constater que les agriculteurs sont les variables d’ajustement : alors que les intermédiaires font des bénéfices records (camouflés ou non via des SCI), les prix payés aux producteurs, eux, n’évoluent pas. Contrôlons plus les importations pour éviter les distorsions de concurrence sur des produits qui n'ont pas le même cahier des charges.
Mais malheureusement, l'ensemble des représentants de la CR85 pense que ces EGA n'apporteront rien de nouveau mis à part de belles paroles lors de grandes réunions parisiennes.

Un point a été fait aussi au niveau des retards de paiement des MAE. Le Préfet a expliqué qu'il était conscient du problème et que la DDTM avait envoyé plus de 90 attestations aux exploitants ayant le plus d'argent en attentes, afin qu'ils puissent aménager au mieux les CT avec leurs banques. Réponse qui ne résout en rien les difficultés financières de ces exploitants.
Pour l'ATR 2017, l'arbitrage n'ayant pas encore été effectué, M. BURON directeur de la DDTM, ne peut pas préciser le pourcentage d'aide versée vers le 15 octobre.

Au sujet des contrôles, Daniel PAVAGEAU a souhaité que ceux-ci soient moins tatillons et qu'on ne fasse pas passer systématiquement les agriculteurs pour des fraudeurs. Ce à quoi le Préfet a répondu "la confiance n'empêche pas les contrôles" et que "l'Etat n'est pas là pour détruire l'agriculture, mais pour faire appliquer la réglementation".

Ensuite David RENOUX et Patrice BETARD de la CR85, ont demandé que plus de souplesse soit appliquée sur les dossiers d'étude de création de réserve d'irrigation et pour tous les projets d'exploitations concernées par les Installations Classées. De gros efforts ont déjà été faits d'après le Préfet pour que l'instruction des dossiers soit inférieure à un an.

La CR85 a profité de cette entrevue pour demandé qu'une mission d'enquête calamité sécheresse puisse avoir lieu sur les marais Breton et Poitevin. En effet, les récoltes d'herbe ont été très faibles suite à l'hiver peu pluvieux et l'affouragement au champ à commencé très tôt, laissant craindre un manque de fourrage pour la période hivernale.

Le Préfet a aussi été alerté sur les pratiques d'associations véganes qui ne respectent pas le métier d'agriculteur et font de la propagande bien souvent mensongère. Le  Préfet acquiesça sur ce point et précisa qu'il ne laissera pas dire n'importe quoi.

Après plus d'une heure et demi de discussions sans langue de bois, les membres de la CR85 considèrent cette rencontre comme constructive, permettant de porter ses revendications au plus au niveau départemental. A voir sur la durée si le pluralisme syndical sera plus facilement respecté.

SECURITE AU TRAVAIL

Résultat de recherche d'images pour "parc de contention"La MSA organise une journée pour se perfectionner dans la manipulation des bovins le mercredi 6 septembre à Pouzauges. Lors de cette journée de prévention, les thèmes de la contention, de l'écornage et du parage des bovins seront abordés. Les risques encourus lors de tels travaux seront également évoqués. Cette action s'adresse aussi aux salariés d'exploitations et aux jeunes en formation agricole. Les ateliers parage et écornage auront lieu de 10h à 13h et les ateliers contention et prévention des risques de 14h à 16h sur l'exploitation de Jacques Rauturier à la Frelonnière de Pouzauges. La journée est gratuite sur inscription avant le 30 août auprès de Céline Tourancheau agent MSA au 02-51-36-61-76 ou 06-87-60-60-69.

DIRECTIVE NITRATES

Résultat de recherche d'images pour "riviere paturage"La nouvelle était connue depuis 2014 mais son entrée en vigueur commence à partir du vendredi 1er septembre 2017. En effet, selon le programme d’actions « nitrates », à partir du 1er septembre 2017, les animaux sont interdits d’abreuvement direct dans les cours d’eau et sections dits BCAE sauf en cas de présence d’aménagements spécifiques. L'objectif de cette interdiction est de lutter contre la dégradation des berges, du lit et de la qualité de l'eau par le piétinement et les déjections des animaux. La contamination des eaux par la matière organique et autres éléments bactériologiques pourrait conduire à des risques sanitaire pour l'homme et les animaux. Une nouvelle contrainte à la charge des exploitants qui devront clôturer des zones difficiles à entretenir, où petit à petit ronces et ligneux se développeront, permettant à la faune sauvage de s'implanter. A espérer que les sangliers, chevreuils et ragondins respecteront cet arrêté !

GESTION SIE

Résultat de recherche d'images pour "sie 2018"Le parlement européen a adopté le 14 juin dernier le règlement délégué de la commission du 15 février 2017 concernant les modifications relatives au paiement vert, ce paiement vert qui représente une part importante des aides découplées. Les nouvelles règles qui en découlent seront obligatoires pour 2018. Elles concernent essentiellement les SIE (Surface d’Intérêt Ecologique) et notamment l’absence d’utilisation de produits phytosanitaires sur plusieurs SIE : terres en jachères, bandes de terres admissibles bordant des forêts utilisées pour la production, surfaces portant des cultures dérobées ou à couverture végétale, surfaces portant des plantes fixant l’azote. Ces deux derniers points sont particulièrement préoccupants pour de nombreux agriculteurs qui devront soit modifier leurs pratiques, soit constituer leurs SIE avec d’autres éléments. Un ha de féverole ou de luzerne pourra par exemple être remplacé par 0,7 Ha de jachère ou encore par 737 m de fossés ou 700 m de haies.
A noter que les couverts inter cultures devront être détruits mécaniquement et rester en place sur une période d’au moins 8 semaines. Point positif, les mélange de légumineuses prédominantes avec d'autres cultures sont désormais éligibles. Attention donc à ces nouvelles obligations lors des implantations des couverts ou cultures dérobées, ainsi que principales qui seront implantées à l’automne 2018.

ANALYSE MAÏS

Atlantic conseil élevage propose des analyse de matière sèche pour le maïs ensilage afin de déterminer date de récolte en fonction du poucentage de MS.
Ci-dessous les différentes dates et lieux des analyses : 

Résultat de recherche d'images pour "maïs ensilage"28/08 Le Boupère 10h à 12h, gaec la Ramée
          St Martin des Tilleuls, 15h à 17h, gaec la Bergerie
29/08 St Laurent de la Salle, 10h à 12h, gaec la Croix Blanche
30/08 Sallertaine, 10h à 12h, CUMA le Printemps
31/08 La Chapelle Achard, 10h à 12h, gaec Village Fleuri
04/09 Les Lucs sur Boulogne, 10h à 12h, gaec les Grands Chênes.

Renseignement auprès d'Atlantic conseil élevage.

vendredi 28 juillet 2017

LIMITATIONS USAGE DE L'EAU

Résultat de recherche d'images pour "eau vendée"Le Préfet de la Vendée vient de prendre un nouvel arrêté de restriction des usages de l'eau qui entrera en vigueur le 31 juillet 2017. En plus des mesures prises lors des précédents arrêtés, vient s'ajouter l'interdiction totale de prélèvement pour le marais Breton, ainsi qu'une réduction de 30% des volumes fractionnés à la quinzaine dans les nappes de l'Autizes suivant la gestion collective des prélèvements d’irrigation via les protocoles de gestion de l'EPMP.

jeudi 27 juillet 2017

AIDES ICHN

Insincérité des aides PAC : les agriculteurs ne peuvent plus payer !


Suite à la découverte d’un trou de 1 milliard d’euros pour assumer le versement des aides promises aux agriculteurs par le précédent gouvernement, la Coordination Rurale s’oppose fermement au prélèvement sur le premier pilier de la PAC – décidé ce matin par le ministre de l’Agriculture – pour combler ce trou dans le second pilier.  Cela revient à prendre dans la poche des agonisants pour soutenir les mourants !
Ce n’est plus aux agriculteurs de continuer à payer les erreurs politiques de leurs gouvernants. Ils sont plus de la moitié à avoir dégagé moins de 354 € de revenu mensuel en 2016 et le résultat net d’exploitation par agriculteur a chuté de près de 22 % en 2016 également.
C’est donc aujourd’hui à l’État d’assumer ses responsabilités tant dans ses mauvais choix en matière de politique agricole commune que dans la gestion délibérément cavalière de ses budgets agricoles.
Fini le temps des promesses et des retournements de situation : la colère des agriculteurs, retenue depuis trop longtemps, va exploser si, à l’instar des banques en 2008, le gouvernement français ne prend pas les mesures nécessaires pour sauver les agriculteurs.

jeudi 20 juillet 2017

LA CR RENCONTRE STEPHANE TRAVERT

Bernard Lannes et François Lucas racontent leur 1er rendez-vous avec Stéphane Travert


Jeudi 13 juillet 2017, Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, recevait la Coordination Rurale pour la première rencontre officielle. Bernard Lannes et François Lucas ont ainsi pu s’entretenir pendant une heure et quart avec le nouveau ministre et Bruno Ferreira, son directeur adjoint de cabinet chargé de la politique agricole commune et des relations diplomatiques. Ils nous racontent cet entretien.


Quelles impressions générales avez-vous suite à cette rencontre ?
Bernard Lannes : Ce premier rendez-vous s’est bien passé. Nous avons trouvé un homme ouvert, facile d’accès. Nous nous y attendions : les adhérents de la CR de la Manche nous l’avaient ainsi décrit. Il connaissait la plupart des dossiers et n’avait pas besoin d’aide pour répondre à nos interrogations.

François Lucas : Sur quelques sujets, il a reconnu son peu de connaissances. Par exemple, lorsque nous avons évoqué les projets de régionalisation des chambres d’agriculture ou le monopole d’un autre syndicat dans le dialogue social en agriculture. Nous avons senti que notre point de vue l’intéressait grandement.

Les grandes difficultés financières auxquelles font face les agriculteurs ont-elles été abordées ?
François Lucas : Nécessairement. Nous lui avons fait part de notre exaspération concernant les retards de paiement des aides. Il faut comprendre que les plans de soutien, relayés par des avances sur trésorerie ou sur approvisionnement, sont soumis à des conditions scandaleuses.

Bernard Lannes : Ce ministre arrive à un moment tristement historique : un moment où l’on n’a jamais vu l’agriculture dans un tel état. Nous lui avons rappelé – et nous l’avions ainsi analysé lors de sa mise en place – que le plan Valls n’a rien apporté pour le désendettement des fermes. Les banques ont même renvoyé vers les coopératives certains agriculteurs très en difficulté.

Puisqu’on en parle, sur quelles orientations les discussions relatives à la coopération ont-elles porté ?
François Lucas : Nous avons expliqué au ministre notre point de vue sur les dérives d’une certaine coopération. A ce titre, il nous semble absurde que le conseil d’administration du Haut Conseil à la coopération agricole ne comporte plus de représentation des agriculteurs.

Bernard Lannes : Nous avons réitéré notre demande de l’intégrer au plus vite. Son prédécesseur avait émis un avis favorable mais il n’a rien fait ensuite… Stéphane Travert s’est engagé à nous répondre rapidement.
Nous avons également émis le souhait que le ministère diligente un audit de la coopération.

Comment a-t-il réagi aux propositions de réguler les marchés et les productions ?
Bernard Lannes : Nous avons pris l’exemple du programme de réduction de la production laitière récemment mis en place par la Commission européenne. Il était basé sur le Programme de responsabilisation face au marché (PRM) que nous défendons avec l’European Milk Board. Il a permis une remontée des prix et encore, en n’ayant été appliqué que partiellement et très tardivement.
Stéphane Travert paraissait connaître déjà notre position mais il ne s’est pour l’instant pas engagé. Il observe, il écoute. Il est normal qu’il ne s’engage pas pour l’instant. Mais il va falloir qu’il le fasse rapidement…

François Lucas : Concernant la régulation et plus largement la réglementation, nous lui avons aussi indiqué qu’un autre chantier important devait être ouvert en plus de la simplification administrative : celui de l’harmonisation des règles au sein de l’Union européenne, notamment sur les plans sanitaire et environnemental.

Bernard Lannes : Parler de simplification nous a ainsi permis de revenir vers lui concernant l’installation, notamment en demandant un allègement et une simplification des règles pour les installations. Il a indiqué qu’un chantier allait être ouvert et qu’il recevrait alors de jeunes agriculteurs pour y travailler.

Le lancement des États généraux de l’alimentation (EGA) a lieu aujourd’hui. Comment le ministre vous semble-t-il aborder cet événement ?
Bernard Lannes : Stéphane Travert a bien placé les choses : si les EGA sont lancés officiellement le 20 juillet, les travaux concrets ne débuteront quant à eux que le 29 août.
En attendant, une consultation aura lieu. Probablement sur Internet. Avec tous les risques d’accaparation des débats par quelques associations aux idéologies extrémistes que nous avons déjà connus sur d’autres sujets…

François Lucas : Nous avons fait part de notre souhait de participer à tous les ateliers des EGA. Nous lui avons réitéré notre demande de piloter la table ronde 6 des EGA sur la fixation des prix. Et puis, nous espérons une progression concernant l’étiquetage pour qu’il permette une traçabilité intégrale sur les marges et revenus des agriculteurs sur chaque produit.

Bernard Lannes : François a également indiqué qu’il était regrettable qu’ait disparu le mot « agriculture » de l’intitulé même de ces travaux. Stéphane Travert a indiqué que ces EGA auraient pour objectif de mettre l’agriculture face aux « attentes » de la société et des consommateurs. De nombreuses études et analyses existent déjà. Nous les connaissons. Ce n’est pas cette meilleure connaissance des attentes qui nous permettra de retrouver des prix à nos produits sortie ferme.

François Lucas : C’est vrai. Nous lui avons dit notre scepticisme sur l’efficacité de cette démarche pour apporter une solution radicale et définitive à la grave crise que nous vivons : le partage des marges, peut-être, mais si les prix de base restent liés aux cours mondiaux, cela ne changera pas grand-chose. Ce qu’il nous faut prioritairement, c’est une PAC protectrice. Le ministre ne doit pas faillir sur ce point !

RETARD PAIEMENT MAE

Résultat de recherche d'images pour "mesure agro environnementale vendée"Suite aux retards de paiement récurant des MAE, le Secrétaire Général de la Préfecture ( la Vendée n’ayant toujours pas de Préfet de nommé) a organisé une réunion le vendredi 7 juillet dernier. Le but de celle-ci était de trouver des solutions permettant de passer le cap plus facilement sur les exploitations et surtout de faire remonter les doléances au niveau de la Préfète de Région puis au Ministère. Après un rappel des difficultés financières des exploitations notamment dû au non paiement des aides, la discussion a porté sur le plafonnement des MAE à 20 000 € en marais Poitevin décidé plusieurs mois après la contractualisation. Ce plafond a été mis en place pour un soucis d’équité avec les autres zones humides de la région. Pour autant un travail de terrain avait été effectué en 2015 pour ne prendre en compte que les éleveurs dans les MAE, afin de garder une enveloppe d’aide constante à la dernière programmation. Le cas n’est pas encore tranché et il se peut qu’un retour en arrière soit possible.

Pour les banques, le soucis majeur est le manque d’informations officielles de la part de l’administration permettant aux agriculteurs de souscrire un Court Terme (CT). Ainsi des CT sont et vont arriver à échéance sans pour autant les aides soient versées. Les banques sont incapables dans l’état actuel des choses de prolonger le CT.
Pour essayer d’assainir la situation, la DDTM doit normalement envoyer au 94 cas ciblés les plus critiques, un courrier explicatif de la situation, accompagné d’une attestation avec le montant des MAE théorique et la date de paiement prévue. Ce travail étant long et fastidieux, car tous les calculs doivent être faits manuellement, la DDTM n'a au 18 juillet envoyé que 31 courriers. Depuis le 17 juillet, la DDTM a reçu le mode opératoire pour débuter l'instruction des MAET de l'ancienne programmation. Par conséquent, la priorité est mise sur le traitement de ces dossiers et l'envoi des attestations est en attente. 

De son coté la CR85 a demandé si le FAC MAE avait trouvé son public. La DDTM précisa que seulement 10 dossiers ont été déposés et qu’il est probable que tous ne seront pas éligibles. Par conséquent, la CR85 demanda à l’administration d’assouplir les règles d’éligibilité au FAC car il est anormal de proposer comme unique solution aux agriculteurs de s’endetter encore plus suite à un manquement de l’Etat. Oui à des CT à condition que les intérêts d’emprunts soient pris en compte !
Le deuxième point important défendu par la CR85 est la non réalisation de contrôle sur les exploitations tant que l’Etat ne respectera pas ses engagements ! Cette proposition a bien été prise en compte par le Secrétaire Général et reçue le soutien des autres membres présents.


Finalement, au bout de deux heures de réunion, rien de concret permettant d’être optimiste car même si le Secrétaire Général s’engage à appeler en direct le directeur de l’ASP, le point de blocage reste toujours le logiciel non disponible en DDTM pour étudier les dossiers. Même l’administration doute du calendrier de paiement fourni par le Ministère. S’il n’y avait pas autant d’argent en jeu, on pourrait presque en rire…

LIMITATIONS USAGE DE L'EAU

Résultat de recherche d'images pour "barrage la roche sur yon"La préfecture de la Vendée a réuni le comité de gestion de l’eau le 13 juillet afin d'analyser l'évolution de la situation hydrologique du département.

Le passage orageux du dimanche 9 juillet a finalement peu profité à la Vendée : 0 à 20 mm de pluie a été constatée sur le département, avec souvent un cumul inférieur à 10 mm.

Au vu de l’évolution des milieux, le préfet de la Vendée a décidé d’ajuster les limitations, les nouvelles mesures ci-après sont appliquées depuis le 17 juillet 2017 à 8h00 :

Eaux superficielles :

·        Boulogne, Vie Jaunay, Côtiers Vendéens, Maines, Lay superficiel, Vendée et Autize superficiel : interdiction totale de prélèvement ;

·        Sèvre Nantaise et Marais Breton : restriction horaire avec interdiction de prélèvement, tous les jours, de 8h00 à 20h00 ;

·        Marais Sèvre Niortaise : réduction de 50% des attributions ;

·        interdiction de manœuvres de vannes sur les secteurs en limitation (ainsi que sur le secteur Lay réalimenté).

Eaux souterraines :

·        secteurs Lay Est, Vendée Ouest, Vendée Centre et Vendée Est : placés en alerte, avec gestion collective via les protocoles de l’Établissement Public du Marais Poitevin (EPMP) (non report) ;

·        secteur Lay Ouest : placé en alerte, avec gestion collective via les protocoles de l’EPMP (réduction de 10%) ;

·        secteur Autize : placé en alerte, avec gestion collective via les protocoles de l’EPMP (réduction de 20%).

Le remplissage et la remise à niveau des mares de chasse est interdit dans tous les marais : dans le Marais Breton (partie réalimentée et partie non réalimentée) et dans le Marais Poitevin.

En eau potable, la situation demeure satisfaisante, les barrages de stockage sont remplis à 76%. Aucune restriction d’usage n’est imposée, mais il est rappelé toutefois que la ressource en eau n’est pas inépuisable, et que chaque usager se doit d’être vigilant et peut agir afin de maîtriser sa consommation.

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