Bienvenue à tous sur le blog de la CR85
Bienvenue à tous sur le blog de la CR85 !
Vous pourrez trouver sur ce blog les informations, formulaires, liens ayant trait à la vie agricole vendéenne et française.
Vous pourrez trouver sur ce blog les informations, formulaires, liens ayant trait à la vie agricole vendéenne et française.
mercredi 19 décembre 2018
VIANDE BOVINE
Coûts de production de la viande bovine : l’interprofession est dans l’impasse !
La réunion des acteurs de la filière viande sous l’égide du médiateur des relations commerciales n’a toujours pas permis d’adopter un indicateur interprofessionnel des coûts de production pour la viande bovine. Pour la CR, ce nouvel échec démontre que la loi issue des États généraux de l’Alimentation a bien placé dans une impasse, celle de l’interprofession, la possibilité de fixer un prix d’achat de la viande bovine aux éleveurs supérieur à leur coût de production.
Ce parti pris délibéré du gouvernement de s’opposer à la fixation des coûts de production par l’Observatoire de la formation des prix et des marges renvoie à son entière responsabilité dans la déception et le désespoir des éleveurs qui ont pu croire les belles paroles prononcées par le président de la République.
Depuis 6 mois pourtant, l’Institut de l’élevage propose une méthode de calcul discutée par les membres d’Interbev. Cette méthode a permis de calculer un prix de revient moyen qui atteint 4,64 € / kg ec (équivalent carcasse) pour les vaches allaitantes. Basé sur des fermes de référence, cet indicateur serait encore plus élevé s’il tenait compte d’échantillons plus larges.
Nous sommes très loin des prix actuels, inférieurs d’un euro ! Pour certaines races (limousines, races rustiques), le prix de revient dépasse même les 5 € / kg ec ! Un tel prix permettrait en théorie de rémunérer un éleveur à hauteur de deux Smic.
Un blocage pour quelles conséquences ?
Pourtant, distributeurs et abatteurs persistent à bloquer l’adoption de cette méthode. Ils craignent que les éleveurs s’émeuvent que le prix payé soit inférieur à cet indicateur référentiel. À croire qu’ils s’imaginent que les éleveurs ne sont pas conscients qu’ils vendent actuellement à perte !
Cette attitude irresponsable met en péril l’ensemble des éleveurs français, alors que l’Idele estime une diminution de la production de viande bovine de l’ordre de 4 % pour 2019. Les éleveurs en ont assez d’être les variables d’ajustement des opérateurs !
Face à cet échec, la Coordination Rurale appelle les autres membres du collège «production » à prendre leurs responsabilités vis-à-vis de l’interprofession : sans validation de la méthode d’ici le mois de janvier, toutes les fédérations de l’amont doivent être prêtes à revoir les modalités de leur participation à Interbev.
La réunion des acteurs de la filière viande sous l’égide du médiateur des relations commerciales n’a toujours pas permis d’adopter un indicateur interprofessionnel des coûts de production pour la viande bovine. Pour la CR, ce nouvel échec démontre que la loi issue des États généraux de l’Alimentation a bien placé dans une impasse, celle de l’interprofession, la possibilité de fixer un prix d’achat de la viande bovine aux éleveurs supérieur à leur coût de production.
Ce parti pris délibéré du gouvernement de s’opposer à la fixation des coûts de production par l’Observatoire de la formation des prix et des marges renvoie à son entière responsabilité dans la déception et le désespoir des éleveurs qui ont pu croire les belles paroles prononcées par le président de la République.
Depuis 6 mois pourtant, l’Institut de l’élevage propose une méthode de calcul discutée par les membres d’Interbev. Cette méthode a permis de calculer un prix de revient moyen qui atteint 4,64 € / kg ec (équivalent carcasse) pour les vaches allaitantes. Basé sur des fermes de référence, cet indicateur serait encore plus élevé s’il tenait compte d’échantillons plus larges.
Nous sommes très loin des prix actuels, inférieurs d’un euro ! Pour certaines races (limousines, races rustiques), le prix de revient dépasse même les 5 € / kg ec ! Un tel prix permettrait en théorie de rémunérer un éleveur à hauteur de deux Smic.
Un blocage pour quelles conséquences ?
Pourtant, distributeurs et abatteurs persistent à bloquer l’adoption de cette méthode. Ils craignent que les éleveurs s’émeuvent que le prix payé soit inférieur à cet indicateur référentiel. À croire qu’ils s’imaginent que les éleveurs ne sont pas conscients qu’ils vendent actuellement à perte !
Cette attitude irresponsable met en péril l’ensemble des éleveurs français, alors que l’Idele estime une diminution de la production de viande bovine de l’ordre de 4 % pour 2019. Les éleveurs en ont assez d’être les variables d’ajustement des opérateurs !
Face à cet échec, la Coordination Rurale appelle les autres membres du collège «production » à prendre leurs responsabilités vis-à-vis de l’interprofession : sans validation de la méthode d’ici le mois de janvier, toutes les fédérations de l’amont doivent être prêtes à revoir les modalités de leur participation à Interbev.
jeudi 13 décembre 2018
XXV ÈME CONGRÈS CR
Comme chaque année depuis sa création, la Coordination Rurale a tenu son congrès début décembre 2018 à Vannes dans le Morbihan. Journée toujours très riche où des personnalités viennent parler de sujets qui font l’actualité et les présentent sous l’angle de leur expertise.
Pour commencer, cinq agriculteurs morbihannais sont venus présenter leur livre « ils ont voulu rester libre » édité par la CR56. A travers le parcours de ces cinq exploitants, cinquante ans de résistance face aux politiques agricoles imposées par les pouvoirs publics. Une résistance menée via le combat syndical, mais aussi au quotidien, sur leur exploitation. Comme ils le disent si bien « on a porté les braises, il n'y a plus qu'à souffler dessus ». C'est une sorte d'appel à la résistance illustré par 60 années de souvenirs et d'anecdotes sur l'évolution de l'agriculture française.
L'intervention suivante de Jean Quatremer, journaliste au journal Libération, sur « l'Europe au péril du populisme » a détaillé la stratégie européenne ou plutôt l'absence de stratégie face aux grands enjeux qui la concerne. La peur identitaire et l'éloignement de la prise des décisions poussent de plus en plus de peuples d'Europe à se réfugier dans les parties populistes. Cette sensation que le pouvoir échappe au peuple et que personne n'est responsable de rien à Bruxelles génère un climat de méfiance envers l'Europe. Pour lui ce n'est pas à la technocratie de diriger ; il est tant de rendre le pouvoir aux citoyens et d'arrêter de sur-transposer les règles européennes. L'Europe telle qu'elle existe n'avantage que l'Allemagne et n'est donc pas par définition démocratique.
En tant que président et fondateur d'Agriculture et Stratégies, Jacques Carles, a présenté « pour une réforme en profondeur de la PAC dans un cadre multilatéral à renouveler ». Après une présentation succincte du projet de PAC d’Agriculture et Stratégies ainsi que du projet pour une réforme de l’OMC aboutissant à une exception agriculturelle, il a disserté sur les politiques agricoles d'autres pays. Ainsi, la Chine soutient 3,5 fois plus son agriculture que l'Europe, et tout comme les États-Unis, l'agriculture tient un rôle essentielle dans sa politique intérieure. Pour lui, il est clair que les marchés ne s'autorégulent pas et que les problèmes agricoles à l'échelle mondiale sont une des causes de la pauvreté à l'origine des émigrations. Il est donc vitale pour le monde que l'exception agriculturelle soit mise en place.
Le reste de l'après-midi fut consacré aux interventions des représentants syndicaux. Se sont succédés Catherine Laillé, présidente de la section agricultrice de la CR, Véronique Le Floc'h, secrétaire de la CR et bien évidemment Bernard Lannes, président de la CR. Ce dernier a retracé les différents points qui font que la CR n'a pas changé sa ligne de conduite depuis sa création, contrairement à d'autres syndicats. La CR défend avant tout l'indépendance des agriculteurs et non les intérêts des filières. « Il est temps de rendre l'agriculture aux agriculteurs » a-t-il scandé au 500 congressistes présents !
Pour commencer, cinq agriculteurs morbihannais sont venus présenter leur livre « ils ont voulu rester libre » édité par la CR56. A travers le parcours de ces cinq exploitants, cinquante ans de résistance face aux politiques agricoles imposées par les pouvoirs publics. Une résistance menée via le combat syndical, mais aussi au quotidien, sur leur exploitation. Comme ils le disent si bien « on a porté les braises, il n'y a plus qu'à souffler dessus ». C'est une sorte d'appel à la résistance illustré par 60 années de souvenirs et d'anecdotes sur l'évolution de l'agriculture française.
L'intervention suivante de Jean Quatremer, journaliste au journal Libération, sur « l'Europe au péril du populisme » a détaillé la stratégie européenne ou plutôt l'absence de stratégie face aux grands enjeux qui la concerne. La peur identitaire et l'éloignement de la prise des décisions poussent de plus en plus de peuples d'Europe à se réfugier dans les parties populistes. Cette sensation que le pouvoir échappe au peuple et que personne n'est responsable de rien à Bruxelles génère un climat de méfiance envers l'Europe. Pour lui ce n'est pas à la technocratie de diriger ; il est tant de rendre le pouvoir aux citoyens et d'arrêter de sur-transposer les règles européennes. L'Europe telle qu'elle existe n'avantage que l'Allemagne et n'est donc pas par définition démocratique.
En tant que président et fondateur d'Agriculture et Stratégies, Jacques Carles, a présenté « pour une réforme en profondeur de la PAC dans un cadre multilatéral à renouveler ». Après une présentation succincte du projet de PAC d’Agriculture et Stratégies ainsi que du projet pour une réforme de l’OMC aboutissant à une exception agriculturelle, il a disserté sur les politiques agricoles d'autres pays. Ainsi, la Chine soutient 3,5 fois plus son agriculture que l'Europe, et tout comme les États-Unis, l'agriculture tient un rôle essentielle dans sa politique intérieure. Pour lui, il est clair que les marchés ne s'autorégulent pas et que les problèmes agricoles à l'échelle mondiale sont une des causes de la pauvreté à l'origine des émigrations. Il est donc vitale pour le monde que l'exception agriculturelle soit mise en place.
Véronique Le Floc'h |
La délégation vendéenne |
mercredi 12 décembre 2018
mardi 11 décembre 2018
PAIEMENT PAC 2018
Le solde des aides PAC du premier pilier 2018 va commencer à intervenir à compter du jeudi 13/12/18. Ce paiement concerne les DPB, le paiement redistributif, le paiement vert et le complément JA, ainsi que les aides ovines et caprines.
Pour certaines exploitations, le solde du paiement vert pourrait être retardé d'une dizaine de jours (10 à 12% du total des aides) le temps d'achever l'instruction (requalification des prairies temporaires âgées de plus de 5 ans en prairies permanentes), voir un mois pour les cas les plus complexes (paiement au 17 janvier).
Pour rappel, ce solde n'intègre pas les aides bovines (prévu en janvier/février 2019) ni les aides végétales couplées (premier trimestre 2019).
D'autre part, la DDTM rappelle qu'un prélèvement complémentaire de 4.2% sur l'enveloppe du premier pilier au profit du second pilier de la PAC s'applique dès cette année 2018 (ainsi qu'en 2019);
En conséquence, les aides (découplées et couplées) sont sensiblement inférieures à celles de l'an passé et comme cette baisse n'était pas intégrée aux DPB notifiés aux exploitants en avril 2018, cela pourrait laisser penser qu'un complément reste encore à venir.
L'examen du relevé de situation accompagnant chaque paiement permet de vérifier le périmètre de l'aide versée (solde paiement vert ou pas) et de connaître le montant des aides totales attendues.
Pour certaines exploitations, le solde du paiement vert pourrait être retardé d'une dizaine de jours (10 à 12% du total des aides) le temps d'achever l'instruction (requalification des prairies temporaires âgées de plus de 5 ans en prairies permanentes), voir un mois pour les cas les plus complexes (paiement au 17 janvier).
Pour rappel, ce solde n'intègre pas les aides bovines (prévu en janvier/février 2019) ni les aides végétales couplées (premier trimestre 2019).
D'autre part, la DDTM rappelle qu'un prélèvement complémentaire de 4.2% sur l'enveloppe du premier pilier au profit du second pilier de la PAC s'applique dès cette année 2018 (ainsi qu'en 2019);
En conséquence, les aides (découplées et couplées) sont sensiblement inférieures à celles de l'an passé et comme cette baisse n'était pas intégrée aux DPB notifiés aux exploitants en avril 2018, cela pourrait laisser penser qu'un complément reste encore à venir.
L'examen du relevé de situation accompagnant chaque paiement permet de vérifier le périmètre de l'aide versée (solde paiement vert ou pas) et de connaître le montant des aides totales attendues.
mercredi 28 novembre 2018
JOURNÉE INSTALLATION
Pour la troisième année, la Coordination Rurale des Pays de Loire organisait une journée installation "faire les bons choix!" au lycée Luçon-Pétré en partenariat avec la CR85.
Cette journée fut ponctuée d'interventions de qualité. Ainsi, Alexandra COTTEL de la Chambre d'Agriculture présenta les outils d'accompagnement à l'installation à disposition des jeunes qui souhaitent s'installer. Les témoignage de Clément CHARRIER et Richard CROUE sur leurs parcours respectifs permis aux élèves de comprendre que chaque installation est différente et que dans tous les cas le JA est maître de ses choix.
L'après-midi, Mickaël LEYO du centre de gestion Aexpertis expliqua comment réaliser un plan d'entreprise (PE) et Henri BROSSELIER du CMO clôtura la journée sur les financements accessibles aux jeunes lors de leurs installations.
Une journée riche en informations pour les élèves en Bac pro CGEA et BTS ACSE, bien nécessaire pour mieux appréhender son installation.
Cette journée fut ponctuée d'interventions de qualité. Ainsi, Alexandra COTTEL de la Chambre d'Agriculture présenta les outils d'accompagnement à l'installation à disposition des jeunes qui souhaitent s'installer. Les témoignage de Clément CHARRIER et Richard CROUE sur leurs parcours respectifs permis aux élèves de comprendre que chaque installation est différente et que dans tous les cas le JA est maître de ses choix.
L'après-midi, Mickaël LEYO du centre de gestion Aexpertis expliqua comment réaliser un plan d'entreprise (PE) et Henri BROSSELIER du CMO clôtura la journée sur les financements accessibles aux jeunes lors de leurs installations.
Une journée riche en informations pour les élèves en Bac pro CGEA et BTS ACSE, bien nécessaire pour mieux appréhender son installation.
Alexandra COTTEL (chambre agriculture) |
Richard CROUE et Clément CHARRIER (JA CR85) |
Mickaël LEYO (Aexpertis) |
Henri BROSSELIER (CMO) |
lundi 26 novembre 2018
dimanche 25 novembre 2018
ACTION CR85 AVEC LES GILETS JAUNES
Le carburant est vital pour tous les agriculteurs dans l’exercice de leur profession
mais il l’est également, plus largement, pour la vitalité du monde rural. « Il fait partie de notre quotidien quand il s’agit de faire plusieurs dizaines de kilomètres pour aller chercher nos enfants à l’école, faire nos courses, avoir une vie sociale, etc. Nous n’avons souvent que nos véhicules diesel pour nous déplacer, les transports en commun étant généralement inexistants dans nos campagnes », rappelle Bernard Lannes, président de la Coordination Rurale deuxième syndicat agricole de France.C’est pour défendre la vitalité du monde rural que la Coordination Rurale de Vendée s'est mobilisée parmi les citoyens pour protester contre ces mesures qui tuent peu à peu nos campagnes le samedi 24 novembre 2018. A partir de 11h, une opération escargot avec une quinzaine de tracteurs et plusieurs voitures s'est déroulé entre la porte de Treize Septiers à Montaigu et le péage de Boufféré où les attendaient les gilets jaunes.
TECH'ÉLEVAGE
Retour en images sur le salon Tech'élevage du 20-21-22 novembre dernier où la CR85 avait un stand pour la première fois. De très nombreux exploitants adhérents, sympathisants ou curieux se sont arrêtés au stand pour discuter avec les administrateurs de la CR85 présents durant ces trois jours. Le message était clair : "il est temps de rendre l'agriculture aux agriculteurs" et d'arrêter de suivre bêtement le syndicat de solutions qui n'en a plus depuis cinquante ans. L'estimation du poids du panier garni a contribué à rendre le stand très convivial.
vendredi 23 novembre 2018
LA CR85 EN ACTION AVEC LES GILETS JAUNES
Pour défendre la vitalité du monde rural, la Coordination Rurale de Vendée se mobilise parmi les citoyens pour protester contre ces mesures qui tuent peu à peu nos campagnes.
Pensez à votre gilet jaune CR!
Ainsi rendez-vous le samedi 24 novembre 2018 à 11h00 dans l'allée de Mellay à la Guyonnière en tracteur ou en voiture pour une opération escargot autour de Montaigu.
lundi 19 novembre 2018
vendredi 16 novembre 2018
UN SERVICE JURIDIQUE INDÉPENDANT !
POINT RESTRICTION D'EAU
Communiqué de presse de la Préfecture de Vendée sur la ressource en eau au 15 novembre 2018.
Une abondante pluviométrie (entre 50 et 70 mm, soit quasiment l'équivalent d'un mois de pluie en moyenne) a profité à l'ensemble du département de la Vendée le week-end du 11 novembre. Les débits des cours d'eau sont remontés rapidement ; cependant, l'effet sur le niveau des nappes souterraines et le remplissage des retenues d'eau potable n'est pas immédiat, leur remontée se fait de manière progressive.
Compte tenu de l'amélioration de la situation des cours d'eau, le Préfet de la Vendée a décidé de supprimer les limitations sur les eaux superficielles : les interdictions de remplissage des plans d'eau à vocation cynégétique et des manœuvres de vannes sur le secteur du Lay sont levées à partir du 15 novembre 2018.
En attendant que la situation se stabilise, les débit restitués à l'aval de certains barrages (Apremont, Jaunay et Bultière) restent limités.
jeudi 15 novembre 2018
MANIFESTATION 17 NOVEMBRE
La Coordination apporte son soutien aux manifestations du 17 novembre !
Ce 17 novembre, à travers les manifestations sur l’augmentation de la fiscalité de l’essence et du diesel se joueront la défense de la ruralité et la lutte contre l’isolement et la désertification de nos campagnes.
Le carburant est vital pour tous les agriculteurs dans l’exercice de leur profession mais il l’est également, plus largement, pour la vitalité du monde rural. « Il fait partie de notre quotidien quand il s’agit de faire plusieurs dizaines de kilomètres pour aller chercher nos enfants à l’école, faire nos courses, avoir une vie sociale, etc. Nous n’avons souvent que nos véhicules diesel pour nous déplacer, les transports en commun étant généralement inexistants dans nos campagnes », rappelle Bernard Lannes, président de la Coordination Rurale.
C’est pour défendre la vitalité du monde rural que de nombreuses Coordination Rurale départementales se mobiliseront parmi les citoyens pour protester contre ces mesures qui tuent peu à peu nos campagnes. Au niveau de la Vendée libre à chacun de se joindre aux mouvements sans toutefois mettre en avant la CR.
Ce 17 novembre, à travers les manifestations sur l’augmentation de la fiscalité de l’essence et du diesel se joueront la défense de la ruralité et la lutte contre l’isolement et la désertification de nos campagnes.
Le carburant est vital pour tous les agriculteurs dans l’exercice de leur profession mais il l’est également, plus largement, pour la vitalité du monde rural. « Il fait partie de notre quotidien quand il s’agit de faire plusieurs dizaines de kilomètres pour aller chercher nos enfants à l’école, faire nos courses, avoir une vie sociale, etc. Nous n’avons souvent que nos véhicules diesel pour nous déplacer, les transports en commun étant généralement inexistants dans nos campagnes », rappelle Bernard Lannes, président de la Coordination Rurale.
C’est pour défendre la vitalité du monde rural que de nombreuses Coordination Rurale départementales se mobiliseront parmi les citoyens pour protester contre ces mesures qui tuent peu à peu nos campagnes. Au niveau de la Vendée libre à chacun de se joindre aux mouvements sans toutefois mettre en avant la CR.
mercredi 14 novembre 2018
XXV EME CONGRES CR
Adhérents ou sympathisants de la CR, agriculteurs non syndiqués ou en devenir,
chacun vient au Congrès annuel de la Coordination Rurale pour écouter des personnalités venues parler de sujets
qui font l’actualité et présentés sous l’angle de leur expertise.
chacun vient au Congrès annuel de la Coordination Rurale pour écouter des personnalités venues parler de sujets
qui font l’actualité et présentés sous l’angle de leur expertise.
Ce XXVe congrès n’échappera pas à la tradition et, cette année encore, la parole y sera laissée au publicpour des échanges constructifs, voire des débats animés.
Il y sera également question des élections aux Chambres d’agriculture et des élections européennes de 2019
qui conditionnent toutes deux l’avenir des agriculteurs.
qui conditionnent toutes deux l’avenir des agriculteurs.
Les conférenciers de cette édition livreront le fruit de leurs analyses et de leurs travaux,
offrant à tous de nouvelles pistes de réflexion à la veille de ces échéances importantes.
offrant à tous de nouvelles pistes de réflexion à la veille de ces échéances importantes.
PROGRAMME
9h30 – 10h00
Mot d’accueil par :
● Noël Rozé, président de la CR du Morbihan
10h00 – 10h30
« Ils ont voulu rester libres »
Présentation du livre édité par la Coordination Rurale du Morbihan (CR56) et retraçant la vie syndicale de 5 agriculteurs morbihannais.
10h30 – 12h00
Intervention de Jean Quatremer
Journaliste français spécialiste des questions européennes
Journaliste à Libération depuis 1984, Jean Quatremer couvre l’actualité européenne depuis septembre 1990, d’abord comme responsable « Europe » à Paris, puis comme correspondant auprès de l’Union à Bruxelles à partir de 1992. Il est également l’auteur du blog « Les coulisses de Bruxelles » et de plusieurs ouvrages dont : Ces hommes qui ont fait l’euro (Plon, mars 1999), Les maîtres de l’Europe (Grasset, mai 2005), Les salauds de l’Europe (Calmann-Lévy, 2018) et Il faut achever l’euro (Calmann-Lévy, à paraître en 2019).
Outre de nombreuses collaborations extérieures, pour d’autres journaux et radios, en France ou à l’étranger, Jean Quatremer a aussi réalisé ou écrit une série de documentaires pour la télévision comme : « Faiseurs d’euros » (2009), « L’Union et la force » (2009), « Euro, quand les marchés attaquent » (2010). Enfin, il est également chroniqueur de « La Faute à l’Europe » sur France Info et du magazine d’actualité « 28’ » sur Arte.
Outre de nombreuses collaborations extérieures, pour d’autres journaux et radios, en France ou à l’étranger, Jean Quatremer a aussi réalisé ou écrit une série de documentaires pour la télévision comme : « Faiseurs d’euros » (2009), « L’Union et la force » (2009), « Euro, quand les marchés attaquent » (2010). Enfin, il est également chroniqueur de « La Faute à l’Europe » sur France Info et du magazine d’actualité « 28’ » sur Arte.
Lors de son intervention, Jean Quatremer détaillera la stratégie européenne, ou l’absence de stratégie, face aux grands enjeux qui la concernent (la défense, l’alimentation, l’agriculture…) dans le contexte européen actuel et futur.
14h00 – 15h30
Intervention de Jacques Carles
Fondateur et président d’Agriculture Stratégies
Fondateur et président d’Agriculture Stratégies (think tank dans les domaines agricole et agroalimentaire) depuis 2018, Jacques Carles connaît parfaitement le milieu agricole pour avoir notamment participé à la première réforme de la Politique agricole commune (PAC) en 1982 et avoir été le délégué général du Mouvement pour une organisation mondiale de l’agriculture (Momagri) pendant plus de 10 ans.
À l’occasion de notre congrès, Jacques Carles fera une présentation succincte du projet de Politique agricole commune d’Agriculture Stratégies ainsi que du projet pour une réforme de l’OMC aboutissant à une exception agriculturelle déjà pratiquée par de grands pays comme la Chine ou les États-Unis.
En tant que vice-président du Samu Social International (poste qu’il occupe depuis 2002), Jacques Carles dressera ensuite un bilan de la situation et des causes de la pauvreté à l’origine des émigrations, illustrant ainsi la nécessité, vitale pour le monde, de cette exception agriculturelle.
En tant que vice-président du Samu Social International (poste qu’il occupe depuis 2002), Jacques Carles dressera ensuite un bilan de la situation et des causes de la pauvreté à l’origine des émigrations, illustrant ainsi la nécessité, vitale pour le monde, de cette exception agriculturelle.
15h30-17h00
Interventions de représentants syndicaux :
● Hervé Guillerm, président de la CR Bretagne
● Serge Bousquet Cassagne, président de la Chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne (47)
● Véronique Le Floc’h, secrétaire générale de la Coordination Rurale
● Bernard Lannes, président national de la Coordination Rurale
mardi 13 novembre 2018
FACTURE EDE
Depuis quelques jours et avec beaucoup de retard, l'EDE envoie l'appel à cotisation pour 2018 sur la base des infos de 2017. Les modalités de facturation à partir de cette année sont désormais commune pour tous les départements de la région Pays de Loire.
Une lettre explicative de l'EDE est jointe à la facture pour comprendre le fonctionnement de cette facturation. Ainsi, entre les notifications papier et électronique il y a maintenant une différence de tarifs pour inciter les agriculteurs à déclarer les mouvements d'animaux par informatique.
La CVO équarrissage renommée CIE (Cotisation Interprofessionnelle Étendue) est appelée sur cette facture.
Une nouvelle cotisation volontaire mais non obligatoire apparaît. Il s'agit du Fond Régional Interprofessionnel à l'Installation (FRII). Cette cotisation devrait permettre à l'interprofession d'accompagner et faciliter l'installation des éleveurs par l'octroi de prêt d'honneur à taux zéro.
On demande donc un effort supplémentaire à une filière en crise pour aider au renouvellement générationnel. Tant que les prix de vente ne seront pas à la hauteur du travail fourni par les éleveurs, ce n'est pas des prêts à taux préférentiels qui inciteront les jeunes à s'installer en vaches allaitantes.
Par conséquent pour la CR85 libre à chacun de payer ou non les deux lignes de cotisations supplémentaires.
Une lettre explicative de l'EDE est jointe à la facture pour comprendre le fonctionnement de cette facturation. Ainsi, entre les notifications papier et électronique il y a maintenant une différence de tarifs pour inciter les agriculteurs à déclarer les mouvements d'animaux par informatique.
La CVO équarrissage renommée CIE (Cotisation Interprofessionnelle Étendue) est appelée sur cette facture.
Une nouvelle cotisation volontaire mais non obligatoire apparaît. Il s'agit du Fond Régional Interprofessionnel à l'Installation (FRII). Cette cotisation devrait permettre à l'interprofession d'accompagner et faciliter l'installation des éleveurs par l'octroi de prêt d'honneur à taux zéro.
On demande donc un effort supplémentaire à une filière en crise pour aider au renouvellement générationnel. Tant que les prix de vente ne seront pas à la hauteur du travail fourni par les éleveurs, ce n'est pas des prêts à taux préférentiels qui inciteront les jeunes à s'installer en vaches allaitantes.
Par conséquent pour la CR85 libre à chacun de payer ou non les deux lignes de cotisations supplémentaires.
lundi 12 novembre 2018
SOIRÉE MAGIQUE
Plus
de 160 personnes étaient présentes à la soirée magique organisée
par la CR85 le vendredi 9 novembre au restaurant " la Forêt"
à Aizenay. Le président de la CR85, Daniel PAVAGEAU a profité de
l'occasion pour remercier Gérard BRETIN pour ses 38 années passées
au service de la FFA puis de la CR85, en lui remettant un trophée
personnalisé. Merci encore à lui pour tout le travail accompli.
En
parallèle du repas, un spectacle d'illusion était proposé par
Dominique Hermann et son fils. Pendant deux heures, ils ont enchaîné
tours de cartes, humour, hypnose, lévitation et autres tours de
magie qui ont émerveillé les petits et laissé dubitatifs les
adultes. Un show interactif où le public avait un rôle à jouer.
Les zygomatiques ont fonctionné à plein régime ! La soirée s'est
terminée avec la danse, au rythme des musiques actuelles ou plus
anciennes.
Une
soirée riche en émotions qui permis à chacun de discuter et de se
rencontrer dans un autre cadre que celui des manifestations. Sans
aucun doute une soirée qui restera dans les anales et à renouveler
!
Retour en images sur la soirée.
Inscription à :
Articles (Atom)