Bienvenue à tous sur le blog de la CR85

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Vous pourrez trouver sur ce blog les informations, formulaires, liens ayant trait à la vie agricole vendéenne et française.

jeudi 28 février 2019

DISCOURS EMMANUEL MACRON AU SIA

Monsieur le Président : je vous dis « chiche » !

La Coordination Rurale aurait pu écrire 80 voire 85 % du discours du Président de la République prononcé à l’occasion de l’ouverture du SIA 2019, comme en témoigne Joris Miachon, responsable de la section jeunes de la CR, présent à cette inauguration.

« Sur presque une heure de discours, il y a eu beaucoup de choses de positives notamment sur l’ambition française pour l’Europe et sa politique agricole. Beaucoup des mots que le Président a employés ont eu un écho positif tant dans mes oreilles de jeune installé, que dans celles du militant de la CR que je suis. Je comprends parfaitement les applaudissements que ce discours a suscité, pour autant, je m’interroge : nos dirigeants auront-ils la capacité de peser au sein de l’Europe pour tenir leurs promesses et comment cela va se traduire concrètement ?

Du discours d’Emmanuel Macron je retiens trois promesses pour l’agriculture française et européenne :
• une promesse de protection, des agriculteurs et des consommateurs.
• une promesse de transformation de notre modèle vers toujours plus de valeur et toujours plus d’écologie.
• une promesse d’anticipation en misant sur la recherche et en assurant le renouvellement des générations.

Le premier engagement n’est autre qu’un des fondements de la PAC. Ce fondement est malheureusement bafoué depuis 1992 et il est clair que la situation des agriculteurs, sans oublier celle des consommateurs confrontés à toujours plus de produits d’importation, impose de le rappeler à chaque fois que cette politique est en phase de renégociation. La CR y attache une grande importance car, à ce jour, la PAC ne protège plus mais détruit.
La délégation française devra faire preuve d’une grande force de persuasion si elle veut faire appliquer les promesses du Président au sein de la prochaine PAC.

Le Président a parlé de mécanisme de régulation des filières plus facilement activables, on ne peut être que d’accord. Mais quand je repense aux longs mois pendant lesquels la Commission a préféré stocker de la poudre de lait avant de mettre en place une réduction de la production, je m’interroge sur notre capacité à faire changer le système de gestion de crise. C’est comme pour la protection vis-à-vis des importations et de notre dépendance au soja OGM : je me réjouis que l’UE ait exclu les produits agricoles des négociations avec les USA, mais je n’oublie ni le Ceta ni le Mercosur. Si le Président peut enfin faire comprendre à l’UE que l’alimentation, et donc les produits agricoles, ne sont pas des marchandises comme les autres parce que vitales et stratégiques, je lui dis chiche, retrouvons notre souveraineté alimentaire !

Concernant la seconde promesse du Président pour aller vers un modèle plus durable, là aussi tout le monde ne peut être qu’en adéquation avec cette ligne directrice, et surtout lorsqu’il affirme que les agriculteurs sont les premiers concernés et les premiers acteurs. Pour autant, la CR craint que cela entraîne une complexification de la PAC allant vers plus de ce prétendu « verdissement »cher aux eurocrates. À ce niveau, les exigences de la CR sont de ne pas mettre la charrue avant les bœufs : vouloir appliquer de nouvelles normes et une montée en gamme des productions avant de mettre fin à la concurrence déloyale des produits d’importation et à notre grave dépendance en protéines est une absurdité. Il faudra se fixer des priorités. Lorsqu’il prend l’exemple du blé français qui doit s’améliorer pour ne plus être en concurrence frontale avec le blé russe ou ukrainien, je me demande à qui donc ce blé sera vendu. En Europe, nous n’arrivons pas à faire appliquer une traçabilité intégrale, alors je pense que les pays importateurs n’en ont rien à faire, et qu’ils achèteront au moins cher. Pour moi, produire mieux, c’est également produire pour l’Europe, et donc réguler.

Enfin, le Président a parlé d’avenir et de la nécessité d’anticiper à travers les capacités de recherches au niveau de l’UE. Les départs en retraite dans les 10 à 15 prochaines d’années vont libérer des terres. Je me réjouis que le président veuille favoriser l’installation plutôt que l’agrandissement, mais aujourd’hui c’est surtout le manque de rentabilité de nos activités qui soit nous empêche de nous installer, soit nous oblige à quitter le métier après quelques années. Sur ce sujet, le début du discours du président a donné, à mon sens, un trop grand satisfecit à la loi EGA. Dans nos fermes, il n’y a aucun effet, et pour aucune des filières prises comme exemples par le Président je n’entrevois d’amélioration. J’ai donc bien peur que ces nouvelles promesses pleines de bon sens et qui correspondent pour beaucoup à celles de la CR, ne finissent comme celles des EGA, en un vaste enfumage, celui-là pour préparer les élections européennes. Car si beaucoup dans la salle ont applaudi, il ne me semble pas avoir vu le commissaire européen de l’Agriculture acquiescer aux propositions du Président.

Nous avons profité de cette inauguration pour remettre nos doléances pour une agriculture d’avenir au Président de la République. Parmi elles, l’injustice touchant certains de mes collègues agriculteurs, installés avec la DJA au début des années 2010. Ils étaient concernés par un critère de revenu maximum (les fameux 3 SMIC), abandonnés avec la nouvelle réforme de la DJA. Les contrôles de fin d’engagement, qui interviennent dans les deux années suivant cette fin d’engagement, conduisent certains d’entre eux à une obligation de remboursement de la DJA ! Ils interviennent après 2 années de crise agricole, de retards de paiement des aides PAC qui ont entraîné des difficultés financières lourdes pour nos exploitations. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, voire dans les situations les plus difficiles, le coup de grâce pour des exploitations déjà exsangues. Nous l’avons dit au président : il faut favoriser l’installation, mais aussi donner aux jeunes déjà en place la chance de pouvoir se maintenir en les libérant d’un dispositif trop contraignant !

Au-delà de toutes ces interrogations, j’ai apprécié lorsque le Président a dit « Faites-moi confiance, que les gens qui vous disent que c’est impossible ne vous encouragent qu’à une chose, le faire encore plus vite et plus fortement », car dans ma tête j’ai entendu la phrase de Sénèque, qui est la devise de la CR : « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. » »

vendredi 22 février 2019

RÉUNION D'INFORMATION MAEC

Des réunions sur les MAEC des marias Breton et Poitevin sont proposées aux agriculteurs ayant  souscrit en 2015, 2016, 2017 et/ou 2018 ou qui souhaitent s'engager en 2019.

    Résultat de recherche d'images pour "marais breton"
  • lundi 4 mars 2019 à 14h30, salle de la Prévoirie à SOULLANS
  • jeudi 7 mars 2019 à 14h30, salle de l'ardoise verte à BEAUVOIR SUR MER
  • jeudi 7 mars 2019 à 14h30, salle des associations à TRIAIZE
  • jeudi 14 mars 2019 à 9h30, salle des associations à TRIAIZE
  • mardi 12 mars 2019 à 14h30, salle des fêtes de MAILLEZAIS.
Un point sera fait sur les actualités de paiement, les cahiers des charges, les obligations d'enregistrement et les documents à présenter en cas de contrôle. Ces informations seront aussi utiles aux exploitants qui souhaitent engager de nouvelles surfaces ou fossés en 2019. Des informations diverses seront abordées (ICHN, Apex...).

jeudi 7 février 2019

ELECTIONS CHAMBRE D'AGRICULTURE

Élections des Chambres d’agriculture : le statu quo

Des revenus de 350 €/mois, des prix payés en dessous des coûts de production, des importations massives d’OGM, des coopératives qui se comportent moins bien que des industriels privés… et pourtant malgré tout, une majorité d’agriculteurs n’a pas osé renverser la table pour donner une nouvelle perspective à notre profession.

Les résultats de la Coordination Rurale en progression dans le Puy-de-Dôme et en Charente ne nous ont pas permis de conserver ces deux Chambres d’agriculture. Chacun aura observé que cela s’est fait à très peu de voix en Charente (30 voix) et qu’une vengeance politique dans le Puy-de-Dôme nous aura hélas été fatale. Quant à la Chambre d’agriculture du Calvados, elle est parmi les mieux gérées de France mais la Coordination Rurale n’a malheureusement pas su y anticiper la succession de l’équipe en place.
La Coordination Rurale demeure néanmoins la deuxième force syndicale agricole de France et conforte largement sa position dans le Lot-et-Garonne. Elle remporte par ailleurs les Chambres d’agriculture de la Vienne et de la Haute-Vienne, où nous ne pouvons que nous féliciter de la victoire des équipes menées par Philippe Tabarin et Bertrand Venteau, deux paysans engagés et déterminés à reconstruire des Chambres laissées dans un état catastrophique par leurs prédécesseurs.

En Vendée aussi le syndrome de Stockholm a sévi. Malgré une progression de 4% dans le collège 1 soit 27.47% des suffrages exprimés. Le résultat est décevant car seulement 42.19% des inscrits ont voté. Bravo tout de même à la liste menée par Natacha Guillemet et Daniel Pavageau pour tout le travail accompli durant cette campagne. Pour le reste, la Conf' gagne 2.5% et la FDSEA descend à 57,17% avec une perte de presque 1600 voix par rapport à 2013. 

 

La CR prend acte de ces résultats et conserve une détermination intacte pour tous ceux qui estiment que le paysage agricole français a besoin d’une organisation syndicale éthique au service d’agriculteurs qui souhaitent conserver la main sur leur destiné. Morale de l'histoire : On n' est pas d'accord mais on préfère mourir sans rien changer au cas où le syndicat de "solutions" la trouve après 60 ans de gestion! 

mardi 22 janvier 2019

AG CR85

Le 17 janvier dernier s'est déroulé au restaurant la Forêt d'Aizenay la traditionnelle Assemblée Générale de la CR85. Plus de 130 exploitants ont fait le déplacement pour venir s'informer sur le concept "Aliplus" et aussi pour écouter le président de la CR, Bernard Lannes.

Après le rapport d'activité 2018 présenté par le secrétaire général de la CR85, Guy Marie CLERGEAU, c'est donc Samuel MICHAUD, l'inventeur du concept "Aliplus" qui a pris la parole.
Il a expliqué que c'est un concept de nutrition complet, bio-inspiré du métabolisme spécifique du ruminant, permettant de :
• valoriser les céréales produites sur les exploitations ou localement et de tendre à l'autonomie protéique ;
• concentrer les rations en toute sécurité en protéines peu chères ;
• conditionner positivement le rumen et l'ensemble du métabolisme des ruminants ;
• produire plus en qualité et en quantité dans un respect du bien-être animal ;
• simplifier et sécuriser le travail des éleveurs ;
• baisser les charges de nutrition et de santé ;
• mieux préserver l'environnement par l'utilisation de ressources locales.

Le débat avec l'assemblée a été fructueux et a permis d'éclaircir certaines idées qui se propagent dans les campagnes. Ainsi les réponses furent apportées sur la présence de l'urée, la qualité de la viande et les conditions de stockage de l'aliment. Un point a aussi été fait sur les produits pour la protection sanitaire du troupeau. A présent chacun peut en connaissance de cause utiliser ou non le produit.

A travers les vidéos de campagne de la CR85, la transition fut toute trouvée pour évoquer les élections Chambre d'Agriculture et donc présenter la liste et les propositions concrètes de la CR85.
Après la présentation de la méthodologie pour voter, Bernard Lannes évoqua les enjeux du scrutin au niveau national pour la CR et demanda à tous de faire le maximum pour qu'il y ai le moins d'abstention possible. Pour lui la CR est restée droite dans ses bottes et nos propositions sont pleines de bons sens.

Année d'élection aussi pour la CR85 avec le renouvellement du tiers sortant. Deux nouveaux venus dans le conseil d'administration de la CR85 avec les entrées de Séverine BARTEAU de la Rabatelière et de Richard CROUÉ de Triaize.

Pour conclure l'AG, Daniel PAVAGEAU fit un parallèle entre les guerres de Vendée et la situation agricole actuelle. Un discours très apprécié du public, ponctué par "Il est temps de rendre l'agriculture aux agriculteur ; voter CR !"
Guy Marie CLERGEAU


Samuel MICHAUD (Aliplus)




Une partie de la liste CR85


Bernard LANNES
Daniel PAVAGEAU



mardi 15 janvier 2019

ÉLECTIONS CHAMBRE D'AGRICULTURE

Le matériel de vote arrive petit à petit dans les boites aux lettres. Maintenant il ne reste plus qu'à voter et à faire voter CR.

Pour la première fois, il est possible de voter par voie électronique.
Il s’agit bien d’une possibilité alternative au vote par correspondance et non d’une obligation.

Les électeurs ont reçu, dans l’enveloppe électorale contenant les professions de foi et bulletins de vote, une notice explicative où sont imprimés un identifiant et un code confidentiel, ce dernier étant dissimulé sous une case à gratter. Ces éléments strictement personnels garantissent la confidentialité du vote.

En cas de vote par correspondance :

Je dois introduire le bulletin de vote de la liste de mon choix dans l’enveloppe électorale opaque.
Je dois ensuite glisser cette enveloppe opaque dans l’enveloppe d’envoi que je dois cacheter et SIGNER.
Cette signature ne remet pas en cause la confidentialité du vote, par contre elle est indispensable pour que le vote soit pris en compte !
Puis, après avoir éventuellement complété les mentions portées sur cette enveloppe, je l’expédie par voie postale au plus tard le 31/01/2019 (le cachet de la poste faisant foi) à la commission des opérations électorales.

Pour voter par voie électronique, il y a trois étapes :

Étape n°1 :

D’abord, il faut aller sur la page du site : www.jevoteenligne.fr/chambres-agri2019
Cela peut se faire depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone.

Sur la première page, il faut donc taper l’identifiant inscrit sur la notice reçue ainsi que sa date de naissance. Si l’électeur se trompe lors de cette l’étape, pas de panique : il a droit à 5 tentatives. Au-delà, sa connexion sera bloquée, mais il pourra demander un déblocage qui lui donnera droit à 5 tentatives supplémentaires. S’il se trompe encore, il ne sera plus possible de voter par voie électronique. Il lui faudra alors utiliser le vote par correspondance.

Étape n°2 :

Désormais identifié, étape suivante, l’électeur prend connaissance de toutes les listes en présence.
Elles apparaissent sous forme de pavés contenant le logo des organisations syndicales et le titre des listes. En cliquant sur chaque logo, il est possible d’accéder à une page reprenant de façon exhaustive tous les candidats de chaque liste et même aux professions de foi qui pourront être téléchargées.

Étape n°3 :

Troisième étape, une fois son choix effectué en se positionnant sur la page de la liste retenue pour concrétiser le vote, il convient de taper le code confidentiel découvert sous la pellicule grattée. Une fois cette étape validée, le vote est définitif. L’électeur a alors la confirmation que son vote a bien été enregistré. Il n’est plus possible de revenir dessus, il est trop tard pour changer d’avis !

Une vidéo explicative, présentant la marche à suivre, étape par étape a été mise en ligne sur le site de vote en cas de difficulté. Une aide en ligne est également prévue, directement sur le site.


Pour les électeurs qui, par erreur, voteraient deux fois, une fois par voie postale et une fois par voie électronique, il est important de préciser que c’est le vote électronique qui primera. Les votes par correspondance d’électeurs ayant voté par voie électronique seront détruits lors du dépouillement.

Ceux que tout cela n’inspirerait pas peuvent continuer à voter « par correspondance ». Il leur faut suivre les instructions données avec le matériel électoral et, en tout état de cause, impérativement signer l’enveloppe d’envoi. Cette signature ne remet pas en cause la confidentialité du vote, par contre elle est indispensable pour que leur vote soit pris en compte !

lundi 14 janvier 2019

RETOUR ACTIONS ASP ET COVIA

Le vendredi 11 janvier dernier, les membres de la CR85 étaient présents sur deux actions qui avaient lieu simultanément.

La première se déroulait devant les bureau de l'ASP à Nantes en partenariat avec les autres CR des Pays de Loire. Le but de la rencontre avec le directeur de l'ASP était de faire état des graves problèmes de trésorerie des agriculteurs dus aux retards de paiements des aides bio, MAEC et surtout de dénoncer la surenchère administrative où la moindre erreur n'est pas tolérée. 
Le directeur de l'ASP est apparemment conscient des problèmes mais n'a pas de solutions immédiates.
La CR a demandé plus de souplesse sur le traitement des dossiers pour ne laisser personne au bord de la route. Pénaliser un exploitant pour des détails administratifs alors que le paiement des aides ont plus de deux ans de retard est très malvenu. Où est le droit à l'erreur?


La seconde action avait lieu devant l'abattoir de Challans pour dénoncer la perte d'un outil de proximité nécessaire pour les agriculteurs Vendéens et de Loire Atlantique. Cette action en collaboration avec la Conf', le GAB, les salariés de l'abattoir et les consommateurs a rassemblé environ 250 personnes. On se dirige malheureusement vers une liquidation judiciaire, mais une lettre d'intention de reprise a été déposée au tribunal de Poitiers. La réponse est attendue pour le mardi 15 en fin d'après-midi.






jeudi 10 janvier 2019

RÉPONSE LUNDI VERT

lundi-vertNous, agriculteurs français, lançons un Manifeste en réponse à l’appel des 500 « personnalités » pour un Lundi Vert car nous estimons qu’inviter les Français à se priver de viande et de poisson le lundi est une fausse bonne solution aux problèmes soulevés. L’appel du Lundi Vert engendre plusieurs amalgames en laissant penser que l’élevage serait mauvais pour l’environnement et serait l’un des principaux responsables du changement climatique.
Ainsi, les signataires de l’appel oublient un fait pourtant simple mais primordial : rien n’est plus éloigné d’un élevage français qu’un élevage brésilien ou australien. D’après la FAO, la production d’1 kg de protéine animale en Europe génère trois fois moins d’équivalent CO2 qu’en Amérique Latine ! Ce n’est donc pas la viande elle-même qui pose un problème, mais sa production intensive dans certaines régions du monde.
En cela, cet appel du 2 janvier contribue à mettre à mal le modèle d’excellence de l’élevage français qui génère en réalité de très nombreuses externalités positives pour l’environnement. En France, l’élevage familial valorise des surfaces non cultivables et se pratique en synergie avec les cultures végétales, dont il permet la fertilisation naturelle. Il ne contribue pas à la déforestation, mais stocke du carbone grâce aux prairies, et contribue même à la qualité de l’eau grâce aux filtres naturels des surfaces enherbées et à une bonne gestion des effluents. Le pâturage est le prérequis à des milieux ouverts sources d’une biodiversité accrue. À travers notre métier, nous sommes directement impactés par le changement climatique et ses conséquences, mais n’en sommes pas pour autant les responsables. Au contraire, nos pratiques évoluent sans cesse pour enrayer ce phénomène et sauver notre planète.
Ce n’est donc pas dû au hasard si l’agriculture française a été reconnue, pour la troisième année consécutive, comme le modèle le plus durable du monde en obtenant la première place du Food Sustainability Index.
Autre idée véhiculée par cet appel : la surconsommation de viande serait mauvaise pour la santé, car elle favoriserait notamment certains cancers. Tout d’abord, les Français n’ont pas attendu le Lundi Vert pour réduire leur consommation de viande : d’après une récente étude du CREDOC, elle a baissé de 12 % en 10 ans. Ensuite, les risques de cancers s’appliquent surtout pour les produits à base de viandes transformées… produits dont la consommation augmente justement au détriment des morceaux de boucherie, comme l’a montré la même étude. Comble de l’ironie : la viande transformée est également la viande qui est la plus importée, donc la moins bonne pour le climat. Ensuite c’est oublier que la viande est la source de nombreux éléments indispensable à notre santé : fer, protéine de haute valeur nutritionnelle, B12… Pour sa santé et pour l’environnement, au lieu de manger moins, il est préférable de manger mieux !
Ne vous trompez pas de combat ! Afin de lutter contre la déforestation, contre les émissions de gaz à effets de serre, contre le transport d’animaux, synonyme de souffrance animale, pour votre santé, battez-vous plutôt à nos côtés pour dénoncer la multiplication des traités d’accords de libre-échange qui génèrent une augmentation des importations de viande ; cette viande qui a voyagé et donc produit du CO2, qui ne correspond pas à nos standards de production et qui présente des traces, parfois élevées, de molécules interdites en France.
Plutôt que de s’interdire la viande et le poisson le lundi, appelons chaque citoyen, chaque consommateur, à soutenir ses agriculteurs en ayant une consommation raisonnable et raisonnée, en achetant de la viande issue des élevages les plus vertueux : les élevages français !
Les 500 agriculteurs signataires

IL EST TEMPS DE...(épisode 30)


vendredi 4 janvier 2019

AG CR85


Nous avons demandé cette année à Samuel MICHAUD, éleveur inventeur du concept Aliplus de venir
présenter son produit. Utiliser les céréales produites sur l'exploitation et les valoriser au mieux pour obtenir un aliment complet nous semble une des variables permettant d'aboutir à l'autonomie alimentaire. Venez découvrir et poser vos questions pour savoir si le produit peut être intéressant sur votre exploitation.
A la veille des élections Chambre d'Agriculture nous aurons la chance et le plaisir d'avoir parmi nous le Président national de la Coordination Rurale Bernard LANNES.

Plus qu’une Assemblée Générale, c’est un moment de convivialité, alors profitez-en pour venir avec vos
amis et voisins agriculteurs. 

COVIA

ACTION COLLECTIVE POUR LA SAUVEGARDE D’UN ABATTOIR DE PROXIMITÉ

Logos.jpgA l’appel des Confédérations Paysannes, Coordinations rurales, Groupements des agriculteurs biologiques de Loire-Atlantique et de Vendée, du Collectif 44/85 « Quand l’abattoir vient à la ferme », de l’association Gens du marais et d’ailleurs et du Collectif Court-Circuit

Maintenir un abattoir à Challans, un outil de proximité indispensable pour la Vendée et la Loire-Atlantique.

 Un outil pour une meilleure rémunération des paysans. Un outil de service aux multiples fonctions :

  • Développement des circuits courts
  • Démarche qualité (label, bio, IGP, etc.)


  • Fourniture de la restauration collective et commerciale
  • Abattage d’urgence


  • Nouvelles demandes des citoyens (abattage à la ferme, bien-être animal)
  • Innovant en terme de qualité des viandes (maturation des viandes, accrochage pelvien)


  • Un abattoir multi-espèces (bovins, ovins, porcs).

Maintenir un abattoir de proximité c’est répondre aux attentes actuelles et à venir des acteurs directs de la filière mais aussi de l’ensemble des citoyens d’un territoire (éleveurs, consommateurs, salariés) ainsi qu’au maintien d’un tissu rural.

Le 11 janvier, le Tribunal de commerce de Poitiers statuera sur les offres de reprise de l’abattoir.

Paysans, consommateurs, ouvriers de l’abattoir, bouchers, élus, mobilisons-nous 
le vendredi 11 Janvier 2019 à 11h30 devant l’abattoir de Challans 
(7 boulevard du Bois du Breuil à Challans)




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