
Bienvenue à tous sur le blog de la CR85
Bienvenue à tous sur le blog de la CR85 !
Vous pourrez trouver sur ce blog les informations, formulaires, liens ayant trait à la vie agricole vendéenne et française.
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lundi 27 février 2017
vendredi 24 février 2017
RETOUR SUR L'AG CR85
Merci aux 150 personnes présentes à cette très belle AG de la CR85. Après la partie statutaire avec les rapports financier et d'activité présentés respectivement par bernard DUVAL et David RENOUX, l'intervention de Paul DEMURGER donna des axes de travail pour permettre de mieux appréhender les situations de crises. Le Point sur les paiements PAC effectué par Stéphane BURON directeur de la DDTM85 permis de voir le décalage énorme sur le paiement de certaines primes. Enfin le discours de clôture du Président de la CR85 Daniel PAVAGEAU fustigea le syndicat majoritaire qui reprend une à une les propositions de la CR (notamment la mise en place de la TVA sociale). Une AG qui a vu aussi la sortie du conseil de deux anciens présidents emblématiques de la CR85 (B. DUVAL et R. CAQUINEAU) et l'arrivée de 5 nouveaux administrateurs qu viennent fortement rajeunir le conseil d'administration. Un repas convivial permis à tous de terminer la matinée en poursuivant les débats.
Lien vers l'article Ouest France
Lien vers l'article Ouest France
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Paul DEMURGER |
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Stéphane BURON directeur DDTM85 |
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Daniel PAVAGEAU Président CR85 |
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Bernard DUVAL et Robert CAQUINEAU |
mercredi 22 février 2017
RATIFICATION DU CETA ET FILIÈRE VIANDE
Une menace directe sur les produits à haute valorisation
Depuis plusieurs mois, la CR dénonce les risques que ce traité fait planer sur l’élevage européen. Il y a dix jours, une étude réalisée par l’Idele, l’Ifip et AgroParisTech donnait corps à ces critiques. Elle démontre de manière chiffrée les pertes que devrait supporter la filière viande. Ainsi, les exportations canadiennes pourraient augmenter de 70 000 tonnes équivalent carcasse. Rapportées aux 190 000 tonnes du contingent actuel, cela représente une hausse de 37 % qui serait constituée presque exclusivement de pièces arrière à haute valorisation. C’est le cœur du revenu des éleveurs européens qui serait ainsi touché. Au total, toujours d’après l’étude, la production européenne serait dépassée de 3 %.
Une menace indirecte via l’augmentation du cheptel laitier
Peut-être les responsables européens n’ont-ils voulu voir que les maigres gains dont pourraient bénéficier la filière laitière. Les exportations de fromages vers le Canada pourraient en effet augmenter de 17 000 tonnes, soit… 0,25 % de la production européenne. Si on peut s’interroger quant au fait que cette augmentation sera répercutée auprès des éleveurs, on peut être certain qu’elle se traduira par une hausse du cheptel laitier, qui viendrait en retour peser sur les marchés de la viande déjà surchargé de réformes.
Les seuls espoirs de la filière sont désormais dans les mains des parlements nationaux, qui doivent eux aussi ratifier le traité. C’est donc auprès de nos députés et sénateurs que nous devons continuer la mobilisation.
L’abandon généralisé de la filière viande
L’adoption du Ceta est à rapprocher des récentes réformes de la PAC, qui soutiennent de moins en moins l’élevage allaitant. Le nombre de femelles éligibles au titre de l’Aide aux bovins allaitants (ABA) a déjà été réajusté trois fois en deux ans en raison du dépassement du cheptel national primable. Preuve de l’incapacité du système de primes à maîtriser l’évolution du troupeau national. Quant aux aides unitaires, elles ne cessent là aussi de baisser. Fixée à 72 euros par vache lors du lancement de l’ABA en 2015, l’aide de base à la vache allaitante n’est plus aujourd’hui que de 66 euros 1. Ces effets cumulés sont catastrophiques : un élevage de 100 vaches et 20 génisses primées en 2014 toucherait 5 180 euros d’aides en moins en 2016.
Reste à mentionner les positions de la Fédération nationale bovine (FNB), dont le logiciel reste bloqué sur les mêmes schémas depuis 30 ans. Après la signature de CETA, elle s’est empressée de réclamer des « mesures compensatoires à la hauteur de l’impact sur le marché ». Faut-il entendre par là un énième saupoudrage d’urgence ? Une enveloppe d’aides faite pour masquer la nécessité de réguler enfin réguler le marché ? Il faut rappeler que le Copa Cogeca, à laquelle sont affiliées la FNSEA et la FNB, mais aussi les coopératives européennes, s’est félicité du vote des eurodéputés. On peut a priori s’étonner de la contradiction entre ce soutien du Copa et la demande d’aides de la FNB. Mais comment être surpris, alors qu’une autre étude, publiée par des chercheurs de l’Inra en décembre dernier 2, démontre que les aides publiques mises en place depuis 35 ans pour les éleveurs ont été très largement captées par l’aval des filières.
Face à ces constats, la question mérite encore une fois d’être posée : qui veut encore sauver la filière viande ?
LA CR AU SIA ET SIMA
Pour la première fois, la CR défendra ses revendications et portera la voix des agriculteurs sur les deux salons parisiens !
Retrouvez-nous :
➡️ dès le 25 février au SALON INTERNATIONAL DE L'AGRICULTURE (SIA) : pavillon 4 - allée D - stand 32
➡️ dès le 26 février au SALON INTERNATIONAL DU MATÉRIEL AGRICOLE (Sima) : hall 5A - allée K - stand 48
Retrouvez-nous :

➡️ dès le 26 février au SALON INTERNATIONAL DU MATÉRIEL AGRICOLE (Sima) : hall 5A - allée K - stand 48
vendredi 10 février 2017
ABA ET ABL 2016
Dans la conjoncture actuelle, l'aide aux bovins allaitants subie une diminution de 4.5% sur le nombre
de femelles éligibles dans chaque élevage. Encore un signal négatif envoyé aux éleveurs allaitants qui voient les prix et les primes diminuer inexorablement.
Par conséquent, pour respecter le nombre maximal de femelles primées, chaque demandeur se verra appliquer un coefficient de 0,955 sur son nombre de femelles primées au titre de la campagne de 2016, soit une réduction de 4,5 %. L’an passé, pour les aides de 2015 concernant les bovins à viande, le plafond avait été fixé à 97 % des effectifs, avant d’être réajusté à 99 %, ce qui avait donné lieu à un complément d’environ 5 € par vache en fin d'année 2016.
Les montants unitaires des aides aux bovins allaitants pour la campagne de 2016 sont les suivants :
Vaches de rangs 1 à 50 : à 174,50 € par animal primé ;
Vaches de rangs 51 à 99 : 127 € par animal primé ;
Vaches de rangs 100 à 139 : 66 € par animal primé.
Pour les aides aux bovins laitiers, les montants unitaires pour la campagne de 2016 sont les suivants :
En zone de montagne : 78,50 € par animal primé ;
Hors zone de montagne : 38 € par animal primé ;
Aide complémentaire pour les nouveaux producteurs en zone de montagne : 20 € par animal primé ;
Les nouveaux producteurs hors zone de montagne : 15 € par animal primé.
jeudi 9 février 2017
mercredi 8 février 2017
LA CR OCCUPE LE HCCA
Réinstaurons le pluralisme syndical !
La Coordination Rurale demande que les syndicats agricoles représentatifs soient intégrés en tant que tels au comité directeur du HCCA, censé être l’instance garante de l’éthique de la coopération agricole, pour créer un garde-fou contre la dérive des coopératives qui ne défendent plus les intérêts de leurs adhérents.
« À l’heure où le monde agricole traverse une crise catastrophique, certaines coopératives se désolidarisent en se transformant en de véritables empires industriels troquant valeurs et principes fondateurs contre profits colossaux. Il est temps de remettre de l’ordre en réintroduisant les agriculteurs au cœur des discussions ! » explique Bernard Lannes, président national de la CR.
Après les paroles, les actes !
Cette action coup de poing symbolise le ras-le-bol des agriculteurs de la Coordination Rurale qui, malgré leurs multiples demandes, ont le sentiment de ne pas être écoutés sur cette question. Et pour cause, en janvier 2015 la CR a demandé dans une lettre au ministre de l’Agriculture qu’il désigne un représentant de notre syndicat en tant que personnalité qualifiée au comité directeur du HCCA. En réponse, plutôt que d’ouvrir le HCCA à d’autres syndicats que la FNSEA qui y était le seul représenté, il lui a supprimé son siège et depuis, malgré plusieurs relances, rien n’a évolué.
Une situation inacceptable à laquelle les agriculteurs de la CR ont décidé de remédier en s’invitant au siège du HCCA, et ce alors que doit se tenir aujourd’hui même son comité directeur.
MAEC BASSIN VERSANT DU LONGERON
Dès lors qu’un agriculteur exploite une parcelle sur le territoire concerné, il peut être concerné et est alors invité à se rendre à l’une ou l’autre des réunions pour prendre connaissance de l’intérêt d’une MAEC et de ses conditions de mise en œuvre.
Contacts : Véronique Rondeau chambre d’agriculture 02 51 36 83 90
GESTION DES HAIES
La chambre d’agriculture organise une démonstration sur la gestion et la valorisation de la haie ce vendredi 10 février de 14h à 17h à la Flocellière (Gaec Le Granit chez Pascal Sachot, La Berthelière, La Flocellière, Sèvremont) dans le cadre de la charte forestière du Pays de Pouzauges et des actions menées par le GIEE «APABHB».
Les participants pourront découvrir en démonstration un sécateur taille haie, une tête d’abattage et un broyeur de rémanents.
La présentation du plan de gestion durable des haies, les atouts de la biodiversité et la valorisation des bois d’œuvre compléteront cette après-midi d’informations et d’échanges.
Les Ets Rabaud et Guette, Noremat, Serrat participeront à l'animation de cette démonstration.
Plan d’accès
Sur la D752 depuis Saint-Michel-Mont-Mercure en direction de Pouzauges, tourner à droite en face l’entrée de la ZI La Blauderie et la route de la Flocellière ou de la déchetterie.
La présentation du plan de gestion durable des haies, les atouts de la biodiversité et la valorisation des bois d’œuvre compléteront cette après-midi d’informations et d’échanges.
Les Ets Rabaud et Guette, Noremat, Serrat participeront à l'animation de cette démonstration.
Plan d’accès
Sur la D752 depuis Saint-Michel-Mont-Mercure en direction de Pouzauges, tourner à droite en face l’entrée de la ZI La Blauderie et la route de la Flocellière ou de la déchetterie.
mercredi 1 février 2017
AIDE RÉDUCTION LAITIÈRE
Tous les producteurs éligibles pour la première période de réduction de production laitière vont recevoir un courrier selon leur situation. Chaque producteur le recevra, sous enveloppe blanche, à partir du début de la semaine prochaine.
Les producteurs doivent renvoyer toute la page, datée, signée et éventuellement complétée (en cas d’informations manquantes ou de contestation) à l’adresse suivante au plus tard le 14/02/2017 (date de réception à FranceAgriMer) :
FranceAgriMer GECRI
Aide à la réduction laitière-demande de paiement
12 rue Henri Rol Tanguy
TSA 20002
93555 Montreuil cedex
Cette demande comporte le volume de réduction retenue pour le calcul de l’aide. Il n’y a pas de montant en euros. Celui-ci sera indiqué dans une lettre « info paiement » au moment du versement.
Lorsque FranceAgrimer n’a pas eu le volume de livraison octobre novembre décembre 2016 via l’acheteur, le producteur doit indiquer ce volume sur le courrier et joindre les copies des 3 fiches de paye octobre novembre décembre 2016.
Lorsque le RIB récent n’est pas connu, le producteur devra indiquer les références du compte sur lequel il veut être payé sur le courrier et joindre un RIB papier correspondant.
Si le producteur veut contester le volume de livraison retenu, communiqué par l’acheteur, ou le RIB pré indiqué sur le courrier, il doit corriger directement sur le courrier et joindre les copies des fiches de paye ou le RIB.
Dans les autres cas, le producteur n’a qu’à dater, signer et renvoyer toute la page (sans découpage) à l’adresse indiquée.
Les producteurs laitiers qui n’auront pas reçu leur courrier le 6 février devront le signaler par mél à : reduction_livraison_lait_2016@franceagrimer.fr pour réédition et renvoi par mél, mais pas avant.
REMBOURSEMENT ASP
Des échanges ont eu lieu entre la DDTM et l’agent comptable de l’ASP qui est effectivement en droit de procéder à l’émission de ces titres, pour que cette situation ne se reproduise plus à l’avenir.
Il a ainsi été convenu que ces courriers étaient uniquement destinés à informer les agriculteurs et qu'il n'y aura pas de recouvrements forcés à l'échéance du délai indiqué.
La voie de recouvrement privilégiée reste la compensation sur les paiements à venir ( par ex ABA-ABL mi-février, ATR mi-mars, etc.).
Le cas échéant pour les agriculteurs qui auraient un solde négatif, l'agent comptable examinera avec bienveillance toutes les demandes d'échéanciers de paiements. Il peut s'agir d'exploitants ayant
cessé à ce jour leur activité, ou encore des nouveaux déclarants non éligibles à l'attribution de DPB (liste négative, pas de ticket d'entrée...).
Pour les exploitants ayant changé de forme juridique entre 2015 et 2016, il est conseillé d'appeler l'ASP pour connaitre la marche à suivre (paiement avec échéancier ou transfert de la dette à la nouvelle société).
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