Le gouvernement prétend calmer les symptômes tout en ignorant le mal !
Où sont les nouvelles mesures ?
Force est de constater que rien de bien nouveau n’a été proposé. Le gouvernement reconnaît une crise structurelle pour les filières d’élevage, mais n’y apporte aucune réponse. Rien sur les prix, et les conséquences de la sécheresse ne seront traitées qu’en novembre. Le refinancement est une bonne chose à court terme mais il ne réglera pas les problèmes de fond !
Par ailleurs, le gouvernement perçoit la crise agricole des céréaliers comme la seule conséquence des pluies printanières torrentielles alors que cette crise est déjà enracinée depuis plusieurs années, ce qui explique l’incapacité des agriculteurs à surmonter cet aléa climatique doublé de prix catastrophiques. Les exploitants subissent la volatilité des cours des matières premières agricoles sans aucune possibilité de s’en protéger.
Un peu de courage !
Le gouvernement n’a aucune ambition stratégique pour le pilier le plus important – mais pour combien de temps encore ? – de son économie. En ne remettant pas en cause la politique agricole européenne qui a installé la volatilité, il inscrit dans la durée l’état de crise actuel.
Sur le plan national, la Coordination Rurale attendait au minimum la réforme de la dotation pour aléa (réserve défiscalisée mobilisable en cas de coup dur), l’instauration d’une TVA sociale et la fin du monopole des organismes stockeurs.
Bonjour,
RépondreSupprimerNous partageons votre analyse et votre approche. Nous comprenons votre frustration face à ce décalage.
agri-viti.eu