Bienvenue à tous sur le blog de la CR85
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Vous pourrez trouver sur ce blog les informations, formulaires, liens ayant trait à la vie agricole vendéenne et française.
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vendredi 28 juillet 2017
LIMITATIONS USAGE DE L'EAU
jeudi 27 juillet 2017
AIDES ICHN
Insincérité des aides PAC : les agriculteurs ne peuvent plus payer !
Ce n’est plus aux agriculteurs de continuer à payer les erreurs politiques de leurs gouvernants. Ils sont plus de la moitié à avoir dégagé moins de 354 € de revenu mensuel en 2016 et le résultat net d’exploitation par agriculteur a chuté de près de 22 % en 2016 également.
C’est donc aujourd’hui à l’État d’assumer ses responsabilités tant dans ses mauvais choix en matière de politique agricole commune que dans la gestion délibérément cavalière de ses budgets agricoles.
Fini le temps des promesses et des retournements de situation : la colère des agriculteurs, retenue depuis trop longtemps, va exploser si, à l’instar des banques en 2008, le gouvernement français ne prend pas les mesures nécessaires pour sauver les agriculteurs.
jeudi 20 juillet 2017
LA CR RENCONTRE STEPHANE TRAVERT
Bernard Lannes et François Lucas racontent leur 1er rendez-vous avec Stéphane Travert
Jeudi 13 juillet 2017, Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, recevait la Coordination Rurale pour la première rencontre officielle. Bernard Lannes et François Lucas ont ainsi pu s’entretenir pendant une heure et quart avec le nouveau ministre et Bruno Ferreira, son directeur adjoint de cabinet chargé de la politique agricole commune et des relations diplomatiques. Ils nous racontent cet entretien.
Quelles impressions générales avez-vous suite à cette rencontre ?
Bernard Lannes : Ce premier rendez-vous s’est bien passé. Nous avons trouvé un homme ouvert, facile d’accès. Nous nous y attendions : les adhérents de la CR de la Manche nous l’avaient ainsi décrit. Il connaissait la plupart des dossiers et n’avait pas besoin d’aide pour répondre à nos interrogations.
François Lucas : Sur quelques sujets, il a reconnu son peu de connaissances. Par exemple, lorsque nous avons évoqué les projets de régionalisation des chambres d’agriculture ou le monopole d’un autre syndicat dans le dialogue social en agriculture. Nous avons senti que notre point de vue l’intéressait grandement.
Les grandes difficultés financières auxquelles font face les agriculteurs ont-elles été abordées ?
François Lucas : Nécessairement. Nous lui avons fait part de notre exaspération concernant les retards de paiement des aides. Il faut comprendre que les plans de soutien, relayés par des avances sur trésorerie ou sur approvisionnement, sont soumis à des conditions scandaleuses.
Bernard Lannes : Ce ministre arrive à un moment tristement historique : un moment où l’on n’a jamais vu l’agriculture dans un tel état. Nous lui avons rappelé – et nous l’avions ainsi analysé lors de sa mise en place – que le plan Valls n’a rien apporté pour le désendettement des fermes. Les banques ont même renvoyé vers les coopératives certains agriculteurs très en difficulté.
Puisqu’on en parle, sur quelles orientations les discussions relatives à la coopération ont-elles porté ?
François Lucas : Nous avons expliqué au ministre notre point de vue sur les dérives d’une certaine coopération. A ce titre, il nous semble absurde que le conseil d’administration du Haut Conseil à la coopération agricole ne comporte plus de représentation des agriculteurs.
Bernard Lannes : Nous avons réitéré notre demande de l’intégrer au plus vite. Son prédécesseur avait émis un avis favorable mais il n’a rien fait ensuite… Stéphane Travert s’est engagé à nous répondre rapidement.
Nous avons également émis le souhait que le ministère diligente un audit de la coopération.
Comment a-t-il réagi aux propositions de réguler les marchés et les productions ?
Bernard Lannes : Nous avons pris l’exemple du programme de réduction de la production laitière récemment mis en place par la Commission européenne. Il était basé sur le Programme de responsabilisation face au marché (PRM) que nous défendons avec l’European Milk Board. Il a permis une remontée des prix et encore, en n’ayant été appliqué que partiellement et très tardivement.
Stéphane Travert paraissait connaître déjà notre position mais il ne s’est pour l’instant pas engagé. Il observe, il écoute. Il est normal qu’il ne s’engage pas pour l’instant. Mais il va falloir qu’il le fasse rapidement…
François Lucas : Concernant la régulation et plus largement la réglementation, nous lui avons aussi indiqué qu’un autre chantier important devait être ouvert en plus de la simplification administrative : celui de l’harmonisation des règles au sein de l’Union européenne, notamment sur les plans sanitaire et environnemental.
Bernard Lannes : Parler de simplification nous a ainsi permis de revenir vers lui concernant l’installation, notamment en demandant un allègement et une simplification des règles pour les installations. Il a indiqué qu’un chantier allait être ouvert et qu’il recevrait alors de jeunes agriculteurs pour y travailler.
Le lancement des États généraux de l’alimentation (EGA) a lieu aujourd’hui. Comment le ministre vous semble-t-il aborder cet événement ?
Bernard Lannes : Stéphane Travert a bien placé les choses : si les EGA sont lancés officiellement le 20 juillet, les travaux concrets ne débuteront quant à eux que le 29 août.
En attendant, une consultation aura lieu. Probablement sur Internet. Avec tous les risques d’accaparation des débats par quelques associations aux idéologies extrémistes que nous avons déjà connus sur d’autres sujets…
François Lucas : Nous avons fait part de notre souhait de participer à tous les ateliers des EGA. Nous lui avons réitéré notre demande de piloter la table ronde 6 des EGA sur la fixation des prix. Et puis, nous espérons une progression concernant l’étiquetage pour qu’il permette une traçabilité intégrale sur les marges et revenus des agriculteurs sur chaque produit.
Bernard Lannes : François a également indiqué qu’il était regrettable qu’ait disparu le mot « agriculture » de l’intitulé même de ces travaux. Stéphane Travert a indiqué que ces EGA auraient pour objectif de mettre l’agriculture face aux « attentes » de la société et des consommateurs. De nombreuses études et analyses existent déjà. Nous les connaissons. Ce n’est pas cette meilleure connaissance des attentes qui nous permettra de retrouver des prix à nos produits sortie ferme.
François Lucas : C’est vrai. Nous lui avons dit notre scepticisme sur l’efficacité de cette démarche pour apporter une solution radicale et définitive à la grave crise que nous vivons : le partage des marges, peut-être, mais si les prix de base restent liés aux cours mondiaux, cela ne changera pas grand-chose. Ce qu’il nous faut prioritairement, c’est une PAC protectrice. Le ministre ne doit pas faillir sur ce point !
Quelles impressions générales avez-vous suite à cette rencontre ?
Bernard Lannes : Ce premier rendez-vous s’est bien passé. Nous avons trouvé un homme ouvert, facile d’accès. Nous nous y attendions : les adhérents de la CR de la Manche nous l’avaient ainsi décrit. Il connaissait la plupart des dossiers et n’avait pas besoin d’aide pour répondre à nos interrogations.
François Lucas : Sur quelques sujets, il a reconnu son peu de connaissances. Par exemple, lorsque nous avons évoqué les projets de régionalisation des chambres d’agriculture ou le monopole d’un autre syndicat dans le dialogue social en agriculture. Nous avons senti que notre point de vue l’intéressait grandement.
Les grandes difficultés financières auxquelles font face les agriculteurs ont-elles été abordées ?
François Lucas : Nécessairement. Nous lui avons fait part de notre exaspération concernant les retards de paiement des aides. Il faut comprendre que les plans de soutien, relayés par des avances sur trésorerie ou sur approvisionnement, sont soumis à des conditions scandaleuses.
Bernard Lannes : Ce ministre arrive à un moment tristement historique : un moment où l’on n’a jamais vu l’agriculture dans un tel état. Nous lui avons rappelé – et nous l’avions ainsi analysé lors de sa mise en place – que le plan Valls n’a rien apporté pour le désendettement des fermes. Les banques ont même renvoyé vers les coopératives certains agriculteurs très en difficulté.
Puisqu’on en parle, sur quelles orientations les discussions relatives à la coopération ont-elles porté ?
François Lucas : Nous avons expliqué au ministre notre point de vue sur les dérives d’une certaine coopération. A ce titre, il nous semble absurde que le conseil d’administration du Haut Conseil à la coopération agricole ne comporte plus de représentation des agriculteurs.
Bernard Lannes : Nous avons réitéré notre demande de l’intégrer au plus vite. Son prédécesseur avait émis un avis favorable mais il n’a rien fait ensuite… Stéphane Travert s’est engagé à nous répondre rapidement.
Nous avons également émis le souhait que le ministère diligente un audit de la coopération.
Comment a-t-il réagi aux propositions de réguler les marchés et les productions ?
Bernard Lannes : Nous avons pris l’exemple du programme de réduction de la production laitière récemment mis en place par la Commission européenne. Il était basé sur le Programme de responsabilisation face au marché (PRM) que nous défendons avec l’European Milk Board. Il a permis une remontée des prix et encore, en n’ayant été appliqué que partiellement et très tardivement.
Stéphane Travert paraissait connaître déjà notre position mais il ne s’est pour l’instant pas engagé. Il observe, il écoute. Il est normal qu’il ne s’engage pas pour l’instant. Mais il va falloir qu’il le fasse rapidement…
François Lucas : Concernant la régulation et plus largement la réglementation, nous lui avons aussi indiqué qu’un autre chantier important devait être ouvert en plus de la simplification administrative : celui de l’harmonisation des règles au sein de l’Union européenne, notamment sur les plans sanitaire et environnemental.
Bernard Lannes : Parler de simplification nous a ainsi permis de revenir vers lui concernant l’installation, notamment en demandant un allègement et une simplification des règles pour les installations. Il a indiqué qu’un chantier allait être ouvert et qu’il recevrait alors de jeunes agriculteurs pour y travailler.
Le lancement des États généraux de l’alimentation (EGA) a lieu aujourd’hui. Comment le ministre vous semble-t-il aborder cet événement ?
Bernard Lannes : Stéphane Travert a bien placé les choses : si les EGA sont lancés officiellement le 20 juillet, les travaux concrets ne débuteront quant à eux que le 29 août.
En attendant, une consultation aura lieu. Probablement sur Internet. Avec tous les risques d’accaparation des débats par quelques associations aux idéologies extrémistes que nous avons déjà connus sur d’autres sujets…
François Lucas : Nous avons fait part de notre souhait de participer à tous les ateliers des EGA. Nous lui avons réitéré notre demande de piloter la table ronde 6 des EGA sur la fixation des prix. Et puis, nous espérons une progression concernant l’étiquetage pour qu’il permette une traçabilité intégrale sur les marges et revenus des agriculteurs sur chaque produit.
Bernard Lannes : François a également indiqué qu’il était regrettable qu’ait disparu le mot « agriculture » de l’intitulé même de ces travaux. Stéphane Travert a indiqué que ces EGA auraient pour objectif de mettre l’agriculture face aux « attentes » de la société et des consommateurs. De nombreuses études et analyses existent déjà. Nous les connaissons. Ce n’est pas cette meilleure connaissance des attentes qui nous permettra de retrouver des prix à nos produits sortie ferme.
François Lucas : C’est vrai. Nous lui avons dit notre scepticisme sur l’efficacité de cette démarche pour apporter une solution radicale et définitive à la grave crise que nous vivons : le partage des marges, peut-être, mais si les prix de base restent liés aux cours mondiaux, cela ne changera pas grand-chose. Ce qu’il nous faut prioritairement, c’est une PAC protectrice. Le ministre ne doit pas faillir sur ce point !
RETARD PAIEMENT MAE
Pour les banques, le soucis majeur est le manque
d’informations officielles de la part de l’administration permettant aux
agriculteurs de souscrire un Court Terme (CT). Ainsi des CT sont et vont
arriver à échéance sans pour autant les aides soient versées. Les banques sont
incapables dans l’état actuel des choses de prolonger le CT.
Pour essayer d’assainir la situation, la DDTM doit
normalement envoyer au 94 cas ciblés les plus critiques, un courrier explicatif
de la situation, accompagné d’une attestation avec le montant des MAE théorique
et la date de paiement prévue. Ce travail étant long et fastidieux, car tous
les calculs doivent être faits manuellement, la DDTM n'a au 18 juillet envoyé que 31 courriers. Depuis le 17 juillet, la DDTM a reçu le mode opératoire pour débuter l'instruction des MAET de l'ancienne programmation. Par conséquent, la priorité est mise sur le traitement de ces dossiers et l'envoi des attestations est en attente.
De son coté la CR85 a demandé si le FAC MAE avait trouvé son
public. La DDTM précisa que seulement 10 dossiers ont été déposés et qu’il est
probable que tous ne seront pas éligibles. Par conséquent, la CR85 demanda à
l’administration d’assouplir les règles d’éligibilité au FAC car il est anormal
de proposer comme unique solution aux agriculteurs de s’endetter encore plus
suite à un manquement de l’Etat. Oui à des CT à condition que les intérêts
d’emprunts soient pris en compte !
Le deuxième point important défendu par la CR85 est la non
réalisation de contrôle sur les exploitations tant que l’Etat ne respectera pas
ses engagements ! Cette proposition a bien été prise en compte par le
Secrétaire Général et reçue le soutien des autres membres présents.
Finalement, au bout de deux heures de réunion, rien de
concret permettant d’être optimiste car même si le Secrétaire Général s’engage
à appeler en direct le directeur de l’ASP, le point de blocage reste toujours
le logiciel non disponible en DDTM pour étudier les dossiers. Même
l’administration doute du calendrier de paiement fourni par le Ministère. S’il
n’y avait pas autant d’argent en jeu, on pourrait presque en rire…
LIMITATIONS USAGE DE L'EAU
Le passage orageux du dimanche 9 juillet a finalement peu profité à la Vendée : 0 à 20 mm de pluie a été constatée sur le département, avec souvent un cumul inférieur à 10 mm.
Au vu de l’évolution des milieux, le préfet de la Vendée a décidé d’ajuster les limitations, les nouvelles mesures ci-après sont appliquées depuis le 17 juillet 2017 à 8h00 :
Eaux superficielles :
· Boulogne, Vie Jaunay, Côtiers Vendéens, Maines, Lay superficiel, Vendée et Autize superficiel : interdiction totale de prélèvement ;
· Sèvre Nantaise et Marais Breton : restriction horaire avec interdiction de prélèvement, tous les jours, de 8h00 à 20h00 ;
· Marais Sèvre Niortaise : réduction de 50% des attributions ;
· interdiction de manœuvres de vannes sur les secteurs en limitation (ainsi que sur le secteur Lay réalimenté).
Eaux souterraines :
· secteurs Lay Est, Vendée Ouest, Vendée Centre et Vendée Est : placés en alerte, avec gestion collective via les protocoles de l’Établissement Public du Marais Poitevin (EPMP) (non report) ;
· secteur Lay Ouest : placé en alerte, avec gestion collective via les protocoles de l’EPMP (réduction de 10%) ;
· secteur Autize : placé en alerte, avec gestion collective via les protocoles de l’EPMP (réduction de 20%).
Le remplissage et la remise à niveau des mares de chasse est interdit dans tous les marais : dans le Marais Breton (partie réalimentée et partie non réalimentée) et dans le Marais Poitevin.
En eau potable, la situation demeure satisfaisante, les barrages de stockage sont remplis à 76%. Aucune restriction d’usage n’est imposée, mais il est rappelé toutefois que la ressource en eau n’est pas inépuisable, et que chaque usager se doit d’être vigilant et peut agir afin de maîtriser sa consommation.
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