Cette mesure d’avance financière n’ayant été précédée d’aucune information préalable, ni a fortiori d’aucune proposition afférente à une telle avance, elle devrait être a minima soumise à l’accord des producteurs de lait concernés. L’application de cette mesure de manière unilatérale est inacceptable. Elle l’est d’autant plus que les modalités de cette avance demeurent inconnues et leurs conséquences ne peuvent pas en être objectivement appréciées.
La Coordination Rurale demande à ce que les droits des producteurs cocontractants soient respectés et que chaque producteur puisse choisir s’il souhaite ou non percevoir une telle « avance ».
Enfin, nous considérons qu’une telle proposition n’est qu’un maigre palliatif aux difficultés rencontrées par les éleveurs. Ces derniers n’attendent pas des avances, mais de réelles augmentations de prix prenant en compte leurs coûts de production qui augmentent quotidiennement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire