Bienvenue à tous sur le blog de la CR85
Vous pourrez trouver sur ce blog les informations, formulaires, liens ayant trait à la vie agricole vendéenne et française.
vendredi 15 novembre 2024
mercredi 6 novembre 2024
PENSEZ A DECLARER VOS RUCHES !
La déclaration annuelle des colonies d’abeilles est obligatoire et permet notamment :
• d’agir pour la santé des colonies
d’abeilles en participant à leur gestion sanitaire ;
•
d’avoir une meilleure connaissance du cheptel apicole français
avec l’établissement de statistiques.
Tout apiculteur, qu’il soit amateur ou professionnel, est tenu de déclarer chaque année pendant la période obligatoire les colonies d’abeilles dont il est propriétaire ou détenteur, en précisant notamment leur nombre total et leurs emplacements. La déclaration est obligatoire dès la première colonie détenue.
La
déclaration permet également aux nouveaux apiculteurs d’obtenir
leur numéro d’apiculteur NAPI.
C’est
pourquoi elle peut être réalisée en
dehors de la période obligatoire en
ligne via le site internet (pas d’envoi papier). Il sera tout de
même nécessaire
de renouveler la déclaration durant la période obligatoire entre le
1er septembre et le 31 décembre.
Si
vous vendez des produits de la ruche :
Vous
devez obligatoirement avoir un numéro de SIRET pour cette activité.
Il sera à préciser dans votre déclaration. Ce numéro est attribué
sur demande par l’INPI.
La période de déclaration annuelle obligatoire s’étend du 1er septembre au 31 décembre. Après validation de votre déclaration, un récépissé de déclaration vous est adressé par mél ou par courrier. Il est également téléchargeable.
Attention : ce document est à conserver, vous devez être en mesure de le produire ultérieurement. Il pourra vous être demandé pour certaines démarches dont les aides apicoles.
En dehors de cette période, seuls les nouveaux apiculteurs peuvent faire une déclaration afin d’obtenir un NAPI. Il sera nécessaire de refaire une déclaration de ruches durant la période obligatoire.
Vous pouvez cliquer sur le lien suivant pour accéder à la téléprocédure : LIEN DECLARATION. Cette procédure simplifiée (sans identifiant et mot de passe) permet l’obtention d’un récépissé de façon immédiate en le téléchargeant. Il vous sera également adressé par mail à l’adresse indiquée dans la déclaration.
mardi 5 novembre 2024
M. LE PRÉFET, LA SITUATION EST CATASTROPHIQUE !
Le jeudi 31 octobre, la Coordination Rurale de Vendée a invité le préfet de la Vendée sur l'exploitation de la famille Gauvard aux Lucs-sur-Boulogne pour soumettre ses revendications.
Tout d'abord, Laurent Gauvard, du Gaec la Ronde du Fief, a présenté son exploitation au préfet. Il travaille avec son épouse et ses deux fils. Ils élèvent des bovins, des canards, des porcs, et cultivent 195 hectares de terre. « Le contexte économique n’est plus supportable. Nos charges augmentent, les banques nous tapent dessus dès que l’on est à découvert. En plus, le climat n’est pas favorable depuis plus d’un an. Les cultures sont impossibles. » explique-t-il.
Pour Patrice Betard, président de la CR85, « depuis les manifestations du début de l’année, on ne nous a pas proposé de vraies solutions. Je vous l’assure, Monsieur le préfet, à l’allure où on va, dans moins de cinq ans, on aura faim ! ». Il ajoute « les trésoreries sont à sec, toutes activités agricoles confondues. Il faut que l’État nous donne une impulsion positive en ne validant pas l'accord avec le Mercosur ».
Les agriculteurs présents évoquent une deuxième année quasiment sans céréales pour certains. « On court à la catastrophe l’année prochaine. Les exploitations très en difficulté ne s’en sortiront pas sans aide, et celles qui sont à peu près stables vont s’enfoncer. Bref, le monde agricole est sous pression, sur le pied de guerre» ajoute Natacha Guillemet, responsable de la section agricultrices de la CR.Laurent Gauvard, qui partira à la retraite dans trois ans, s’inquiète désormais pour ses fils, « quand on voit qu'en canards, on nous annonce des vides de 5 mois ou que Lactalis se sépare de producteurs du jour au lendemain, on se demande comment les jeunes peuvent investir dans ces conditions ».
Accompagné des agents de la DDTM, le préfet Gérard Gavory entend les différentes doléances. Ainsi, tour à tour les sujets sont passés en revus. Sur le retournement des prairies permanentes, l'administration confirme que l'Europe a validé le nouveau mode de calcul du ratio, remettant celui-ci à 0, laissant un peu plus de souplesse. Pour la directive nitrates, une dérogation globale a été accordée pour les épandages de type 2 jusqu'au 30/11. « Pour autant il faudra bien le noter dans le cahier d'épandage » précise Céline Maraval » directrice adjointe de la DDTM. Au niveau de la rotation des cultures, le cas de force majeur devrait fonctionner.
Du côté sanitaire, Natacha Guillemet déplore que l’État n'ai pas plus anticipé l'approvisionnement en vaccin. « Pour la FCO8 j'ai réservé, mais il n'y en a pas de disponibles » ajoute-t-elle.
Autre point important, la diminution des autorisations de prélèvements d'eau pour une partie de la Vendée. Le Préfet assure « l’État est au côté des agriculteurs. Nous avons fait appel de la décision et j'ai demandé un sursis à exécution du jugement. Je passe un temps fou sur ces questions agricoles. Notre soutien est fort. »
Pour conclure la rencontre, le président de la CR85 a insisté pour que les revendications soient remontées au ministère de l’Agriculture, notamment la demande d'année blanche au niveau de la MSA et que l’État mette la pression sur les banques pour que celles-ci soient beaucoup plus souples. Patrice Bétard en est persuadé : « L’État va nous entendre. »
Laurent Gauvard l'assure « malgré toutes les difficultés, mes fils ont encore de l’espoir. Ils restent motivés. Ce qui nous sauve, c’est le côté familial de l’exploitation. On se serre les coudes. Mais autour de nous, c’est bien pire. »
Le jour d’Halloween, la Coordination rurale de Vendée ne souhaitait pas déguiser la réalité et a mis l’État en face de ses responsabilités.
jeudi 31 octobre 2024
DES SERVICES PROPRES A LA CHAMBRE D'AGRICULTURE
mardi 22 octobre 2024
INDEMNITÉ DE SOLIDARITÉ NATIONALE
Indemnité de Solidarité Nationale (ISN) : n’oubliez pas certaines démarches !
- Désignation d’un interlocuteur agréé « prairies » : procédure de rattrapage
Pour bénéficier de l’ISN en 2024 sur vos prairies non
assurées, vous devez avoir désigné votre interlocuteur agréé parmi les
entreprises d’assurance habilitées par le ministère.
Si vous n’avez pas procédé à cette désignation au printemps 2024, vous pouvez
encore le faire au travers du formulaire disponible ci-après, avant le 15
novembre 2024.
Grâce à la réforme des outils de gestion des risques en
agriculture, chaque agriculteur en France métropolitaine peut bénéficier depuis
2023 d’une indemnisation par la solidarité nationale (ISN) lorsqu’un aléa
climatique cause des pertes de récolte d’ampleur exceptionnelle sur son
exploitation. En 2024, une nouvelle étape est franchie avec le déploiement du
réseau des interlocuteurs agréés. Ce réseau, constitué des entreprises
d’assurance commercialisant des contrats d’assurance récolte multirisques climatiques
subventionnés, est désormais chargé de gérer les sinistres climatiques et
verser l’ISN en France métropolitaine notamment pour l’ensemble des
prairies non assurées.
Pour bénéficier de l’ISN en 2024 sur vos prairies non
assurées, vous devez avoir déposé et déclaré les surfaces de votre exploitation
dans votre dossier TelePAC 2024, ainsi qu’avoir préalablement désigné votre
interlocuteur agréé parmi les entreprises d’assurance habilitées par le
ministère chargé de l’agriculture à commercialiser des contrats d’assurance
récolte en prairies.
Si vous n’avez pas procédé à la désignation de votre
interlocuteur agréé via la téléprocédure qui était ouverte au printemps 2024,
vous pouvez désigner en rattrapage votre interlocuteur agréé au travers
du formulaire disponible en allant sur ce LIEN.
Ce formulaire doit être retourné à la DDT du
département du siège de votre exploitation avant le 15 novembre 2024 à l’adresse
mail suivante : ddtm-calamites-agricoles@vendee.gouv.fr
- Fonctionnement de l'indemnisation des pertes de récolte pour les cultures (hors prairie) non couvertes par un contrat multirisques agricoles
Face à la multiplication des aléas météorologiques
(sécheresses, pluies abondantes, tempêtes, gels tardifs, grêle...), le
ministère en charge de l'Agriculture a réformé le dispositif d’assurance
récolte ainsi que le régime des calamités agricoles, à compter de 2023. Les
pertes de récolte peuvent selon les cas être indemnisées par
une indemnité de solidarité nationale (ISN).
1- Si vous subissez un aléa climatique
entraînant des pertes de récolte sur une culture, mais que vous êtes
partiellement assuré par un contrat d'assurance multirisque climatique
pour une autre culture et que vous avez désigné un
interlocuteur agréé : contactez-le.
Si vous subissez un aléa climatique entraînant des pertes de
récolte sur une culture et que vous n'avez pas souscrit de
contrat d'assurance multirisque climatique, signalez-vous rapidement
(idéalement dans les 72h après la survenue de l’aléa) à la DDTM de Vendée en
complétant : la fiche de signalement (téléchargeable ICI) et la transmettant à ddtm-isn@vendee.gouv.fr. Ce signalement permet de recenser
toutes les dates d'aléas, les communes et cultures touchées. Si l'aléa vous
oblige à arracher pour replanter, veillez à bien prendre des photos avant
toute intervention, et, si possible, à faire constater les pertes des
parcelles concernées par un tiers (technicien, acheteur, expert, DDTM).
2- Suite à la réception des signalements, la
DDTM vous demandera des compléments d’information, en particulier des photos
des dégâts sur vos différentes cultures.
3- Une mission d’expertise sera éventuellement
organisée par la DDTM sur le terrain, pour constater de visu les pertes en lien
avec l’aléa et les taux de perte.
Et ensuite ?
4- Sur la base des différents signalements
reçus, et des constats terrain, la DDTM transmettra
au ministère après la fin de la campagne, une demande
de reconnaissance de la zone susceptible de bénéficier de l’ISN pour
certaines cultures suite à l’aléa climatique donné.
5- Si la reconnaissance de la zone est acceptée par
le ministère, la mesure de compensation pourra être ouverte et les
agriculteurs pourront déposer en ligne un dossier de demande d’indemnisation
sur le site Aléanat.
6- Modalités de calcul
L’indemnité versée pour une culture non assurée se calcule
sur la perte réelle à laquelle on soustrait le seuil d’intervention.
Une culture assurée bénéficie d’une ISN plus élevée qu’une
culture non assurée;
mardi 15 octobre 2024
ELECTIONS CHAMBRE D'AGRICULTURE
jeudi 10 octobre 2024
DEGREVEMENT PARTIEL TFNB 2024
Les analyses et enquêtes réalisées afin de déterminer l’importance des pertes ont permis de constater que plusieurs cultures ont été touchées de façon importante : les céréales, les oléagineux (dont le tournesol), toutes les autres cultures et, même si les récoltes ne sont pas terminées, le maïs.
S’agissant des prairies, il a été constaté une baisse de production sur les prairies temporaires qui sont cultivées, s’agissant des prairies permanentes d’un rendement plus faible, aucune baisse notable de rendement n’a pu être constatée à l’exception de celles situées dans le Marais Breton.
Afin de déterminer le taux de dégrèvement de la TFNB pour les Terres qui regroupe l’ensemble des cultures en incluant les prairies temporaires , les pertes de chaque nature de culture ont été analysées.
La somme de ces pertes pour chaque région agricole a généré un taux de perte global pour la catégorie Terre de la région agricole considérée
Dans le cadre des différentes consultations avec des professionnels il est apparu que les excédents de pluviométries avaient impacté différemment les régions agricoles Vendéennes que ce soit par la quantité d’eau reçue que de part la nature du sol.
Il a été constaté que le Sud Vendée a été beaucoup moins impacté par les pluies, en particulier le Marais desséché où il n’a été constaté aucune perte notable, la Plaine ayant subit moins de dégâts que le Bocage.
En conséquence, des dégrèvements de la TFNB différenciés par région agricole vont être ordonnancés :
- Pour le Bocage (PRA1, PRA2, PRA3, PRA5) Bas Bocage, Bocage de Chantonnay, Entre plaine et bocage, Haut Bocage,le taux de dégrèvement sur les terres est de 36 % soit environ 16.5 €/ha.
- Pour le Marais Poitevin Mouillé et le Marais Breton (PRA6; PRA4) le taux de dégrèvement sur les terres est de 36 %
- Pour la Plaine (PRA 8) le taux de dégrèvement sur les Terres sera de 20 %
- Pas de dégrèvement pour le Marais Poitevin Desséché ( PRA7).
S’agissant des Prairies, catégorie Prés pour le cadastre, seules les parcelles
du Marais Breton feront l’objet d’un dégrèvement de 20 %
Les dégrèvements vont être ordonnancés rapidement, les parcelles dégrevées seront consultables en mairies. Le seuil de dégrèvement a été fixé à 15 euros.
Il est rappelé que les dégrèvements réalisés doivent bénéficier au fermier exploitant, en conséquence une mention particulière sera portée sur les avis de dégrèvement : "Nous vous rappelons que le dégrèvement accordé au bailleur d’un bien rural à la suite de calamités agricoles doit bénéficier au fermier ( article L 411-24 du code rural et de la pêche maritime"
lundi 7 octobre 2024
ACOMPTE PAC 2024
Les montants de plusieurs aides de la Pac pour 2024 ont été précisés par trois arrêtés au Journal officiel du 1er octobre 2024.
Le montant du paiement redistributif est fixé pour la campagne de 2024 à 47,87 €. Il était de 50,40 € pour 2023. Celui de l’aide complémentaire au revenu pour les jeunes agriculteurs est établi à 3 100 €, contre 4 469 € pour 2023.
Pour l’écorégime, le montant du niveau de base est arrêté à 45,46 € (49,31 € en 2023), celui du niveau supérieur est fixé à 62,05 €, (67,30 € en 2023) et celui du niveau spécifique à l’agriculture biologique à 92,05 € (97,30 € en 2023). Comme l’an dernier le montant du bonus haies est établi à 7 €.
Ces montants serviront de base au paiement des acomptes sur les aides directes attendus à partir du 16 octobre prochain et pourront être ajustés à la baisse ou à la hausse, d’ici à la fin de l’année 2024.
Cette année encore le taux des avances sur les aides devrait être majoré à :
- -70 % pour les paiements directs (DPB, écorégime, paiement redistributif, aide complémentaire pour les jeunes agriculteurs et aides animales) ;
- -85 % pour l’ICHN.
La valeur unitaire des nouveaux droits à paiement de base qui seront attribués par la réserve est arrêtée à 127,51 € pour l’Hexagone.
Pour les paiements directs, le taux de réduction (défini pour ne pas dépasser le plafond national annuel prévu par la réglementation européenne) est fixé à 3,06580 %. Pour les droits à paiement de base, le taux de réduction linéaire est fixé à 1 % pour l’Hexagone.
Au niveau des aides animales, un arrêté du 2 octobre 2024 fixe les montants de l’aide bovine pour la France métropolitaine hors Corse. Le niveau supérieur de l’aide s’établit à 97 € par UGB. Il était de 110 € en 2023. Celui du niveau de base est fixé à 53 € par UGB, contre 60 € en 2023.
Le montant de l’aide ovine est établi à 20 € par brebis primée contre 22 € en 2023. Le montant de la majoration accordée aux 500 premières brebis est fixé à 2 €, identique à l’an dernier.
Celui de l’aide caprine est fixé à 14,20 € par animal primé contre 15 € en 2023.
Là aussi, les montants seront réajustés pour le paiement des soldes.
vendredi 27 septembre 2024
OCTOBRE ROSE
https://www.helloasso.com/associations/repute-land/evenements/inscription-marche-rose
Vous pouvez aussi visionner la vidéo de l'année dernière.
A regarder :